Stations GNV : lillustration dune Europe à deux vitesses
Certaines images valent parfois mille mots… C’est le cas de cette cartographie qui fait état du déploiement européen des stations GNV. Diffusée par GRTgaz sur les réseaux sociaux, elle démontre clairement un déploiement à « deux vitesses ».
Il n’y a aucun secret et c’est bel est bien dans les pays où l’infrastructure est la plus présente que la mobilité GNV est parvenue à s’imposer même s’il ne s’agit pas du seul facteur expliquant le décollage de la filière.
Sous forme de déduction fiscales, d’aides à l’acquisition ou de schémas directeurs, le soutien étatique demeure également l’un des ingrédients indispensables pour que l’alchimie fonctionne et donne un cadre et des objectifs aux territoires. C’est aujourd’hui précisément ce qu’il manque à la filière française même si les choses tendent à bouger depuis ses derniers jours avec l’adoption du nouvel amendement pour la déduction fiscale des poids lourds.
Une visibilité européenne nécessaire pour investir
Plus largement, c’est bien d’un cadre global dont l’Europe a besoin et la Directive AFI, qui impose à chaque état membre d’établir un plan de déploiement d’ici à novembre 2016, souhaite répondre à cet objectif. Car avant d’investir massivement dans de nouvelles technologies, opérateurs comme constructeurs ont besoin d’avoir une visibilité claire et durable sur l’évolution et les perspectives à long terme du marché.- BioGNL : Shell et Hapag-Lloyd signent un accord stratégique
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