Stations GNV : les syndicats bretons lancent un appel d'offres commun

Stations GNV : les syndicats bretons lancent un appel d'offres commun
Réunissant les syndicats d’énergie des départements du Finistère, de l’Ille et Villaine et des Côtes d’Armor, l’appel d’offres vise à désigner un prestataire commun qui assurera la « mission de maîtrise d’œuvre » du futur réseau de stations GNV bretons.
 

Démarche commune

Déjà réunis pour organiser leurs déploiements et solliciter l’aide de l’AAP ADEME à travers le projet régional « Bretagne Mobilité [Bio]GNV », les syndicats bretons s’associent également dans leurs appels d’offres.

En pratique, ce groupement de commandes suit la publication de plusieurs études d’implantation réalisées par les différents syndicats. Coordonné par Energ’IV, la SEML du SDE 35, il réunit également la SEML Energis en Finistère du SDEF et la future SEML du SDE 22, en cours de création.
 
Pour les différentes parties prenantes, cet appel d’offres mutualisé vise à réaliser des économies d’échelles mais aussi à assurer l’interopérabilité de l’ensemble des stations installées sur le territoire régional. Objectif : avoir un réseau cohérent avec une standardisation des stations créées.
 
Une démarche commune qui se fera en plusieurs étapes. Outre ce premier marché sur la maîtrise d’œuvre, les syndicats bretons comptent également mettre en commun leurs marchés de travaux, qui pourraient être découpés en lots géographiques et techniques, ainsi que leur futur marché d’exploitation. Ce dernier permettra de sélectionner un opérateur commun à l’ensemble du réseau breton.
 

Jusqu’à trois poids-lourds par heure

« Les stations seront implantées sur des parcelles d’une surface minimale d’environ 1600m2 permettant, à terme, d’installer 4 pistes poids-lourds et une piste dédiée aux véhicules légers. Des configurations inférieures portant sur 2 ou 3 pistes pourront être sollicitées en fonction des projets » peut-on lire dans le dossier de consultation.
 
A charge rapide, ces futures stations GNC devront être en mesure d’effectuer le plein d’un poids-lourd en 15 minutes maximum. Chaque piste devra par ailleurs être en mesure de faire face à un pic de trois poids-lourds par heure.
 
« Le volume minimum distribué pour trouver un modèle économique à la station sera de 20 équivalents poids-lourds par jour » précise le dossier qui évoque un déploiement « par phase » pour s’adapter à l’évolution de la demande. « Par exemple tout d’abord pour répondre à un pic de 6 poids-lourds/heure sur deux pistes puis à termes de 16 poids-lourds/heure sur 4 pistes ».
 
Si les professionnels restent la cible principale de ce futur réseau, les syndicats bretons n’oublient pas pour autant les particuliers. Outre les paiements par cartes professionnels, chaque station devra aussi accepter un paiement par carte bancaire.
 

18 stations en projet


Lauréat de deux appels à projets initiés par l’ADEME, le projet régional breton « Bretagne Mobilité [Bio]GNV » réunit les 4 syndicats départementaux d’énergie et prévoit deux phases de déploiement.


La première porte sur la réalisation de neuf stations avec la répartition suivante :
 
Syndicat Nombre de stations Localisation
SDE22 2 Plelo et Dinan
SDE 35 2 Liffré et Noyal-sur-Vilaine
56 Energies 2 Lorient et Pontivy
SDEF 3 Morlaix, Quimper et Brest
 
La seconde phase prévoit le déploiement de neuf stations supplémentaires :
 
Syndicat Nombre de stations Localisation
SDE22 2 Guingamp et Lamballe
SDE 35 3 Bedee, Montgermont et Janzé
SDEF 4 Carhaix, Châteaulin, Landivisiau et Quimperlé

Si les syndicats bretons ne communiquent pas d’informations nouvelles quant aux dates de leurs futurs déploiements, on espère voir émerger les premiers stations dans le courant de l’année 2019.

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Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

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