Transport maritime : FNE appelle au développement du GNL
Présentant de nouveaux éléments de son enquête sur la pollution de l’air du transport maritime, France Nature Environnement (FNE) tire la sonnette d’alarme et appelle au développement de solutions alternatives au fioul lourd comme le GNL.
Toujours plus gros, toujours plus polluants… les « monstres flottants » sont dans le collimateur du monde associatif. Associé à l’ONG allemande NABU et sa branche PACA, France Nature Environnement a réalisé une série de mesures au port de Marseille. Le bilan est édifiant : la concentration en particules ultra fines est 20 à 50 fois plus élevée près du port que dans le reste de la ville.
« Porte-conteneurs, navires de croisière, aujourd’hui, le gigantisme des navires interpelle » souligne le communiqué de presse de FNE, rappelant que la majeure partie de la pollution de l'air des navires provient de la teneur en soufre de leur carburant.
Utilisé comme carburant, le fioul lourd contient ainsi jusqu’à 3500 fois plus de soufre que le diesel automobile d’après les chiffres de l’association qui alerte sur les impacts environnementaux et sanitaires de cette pollution constante observée au sein de la cité phocéenne et dans d’autres ports maritimes à travers l’Europe.
L’association appelle ainsi les armateurs à adopter des alternatives au fioul lourd comme la version liquéfiée du gaz naturel, le GNL, qui séduit de plus en plus d’acteurs du monde maritime.
FNE appelle également l’Etat à soutenir le développement de systèmes d’alimentation électrique à quai. Objectif : permettre aux navires en stationnement d’éteindre leurs moteurs auxiliaires pour n’avoir recours qu’au seul réseau électrique.
Toujours plus gros, toujours plus polluants… les « monstres flottants » sont dans le collimateur du monde associatif. Associé à l’ONG allemande NABU et sa branche PACA, France Nature Environnement a réalisé une série de mesures au port de Marseille. Le bilan est édifiant : la concentration en particules ultra fines est 20 à 50 fois plus élevée près du port que dans le reste de la ville.
« Porte-conteneurs, navires de croisière, aujourd’hui, le gigantisme des navires interpelle » souligne le communiqué de presse de FNE, rappelant que la majeure partie de la pollution de l'air des navires provient de la teneur en soufre de leur carburant.
Utilisé comme carburant, le fioul lourd contient ainsi jusqu’à 3500 fois plus de soufre que le diesel automobile d’après les chiffres de l’association qui alerte sur les impacts environnementaux et sanitaires de cette pollution constante observée au sein de la cité phocéenne et dans d’autres ports maritimes à travers l’Europe.
L’association appelle ainsi les armateurs à adopter des alternatives au fioul lourd comme la version liquéfiée du gaz naturel, le GNL, qui séduit de plus en plus d’acteurs du monde maritime.
Un bonus malus appliqué au maritime ?
Si certains armateurs commencent à opter pour des alternatives, notamment en raison des nouvelles réglementations, la transition reste particulièrement lente. Pour impulser le changement, FNE évoque notamment l’idée d’une taxe portuaire qui pourrait être fonction du niveau de pollution du navire. Une sorte de bonus-malus version maritime portée par les ports pour inciter les armateurs à modifier leurs habitudes.FNE appelle également l’Etat à soutenir le développement de systèmes d’alimentation électrique à quai. Objectif : permettre aux navires en stationnement d’éteindre leurs moteurs auxiliaires pour n’avoir recours qu’au seul réseau électrique.
Un média soutenu par ses partenaires
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Vous souhaitez nous soutenir ?
Rejoignez nos partenaires !
Rejoignez nos partenaires !