La consommation de GNV en France atteint un nouveau record en 2024

Malgré un marché global en recul, la consommation de GNV en France a atteint un nouveau record en 2024. Il en va de même pour le bioGNV, qui représente désormais plus de 40 % des volumes consommés.
La consommation de gaz a de nouveau reculé en France. C’est ce que révèlent les chiffres publiés par GRTgaz dans le cadre de sa conférence « Bilan gaz 2024 » organisée ce mardi 4 mars. Après une baisse de 11,4 % en 2023, l’opérateur annonce une nouvelle diminution de 5,5 % en 2024 où la consommation totale a atteint 361 TWh, contre 381 TWh en 2023.
Ce recul s'explique en grande partie par une moindre utilisation des centrales à gaz pour produire de l'électricité, compensée par la hausse de la production du nucléaire (+ 13 %) et des énergies renouvelables (+12 %), réduisant ainsi la nécessité d'utiliser le gaz pour équilibrer le réseau. La consommation des centrales à gaz a ainsi chuté de 56 %, atteignant seulement 16 TWh.
La consommation domestique, qui regroupe les ménages, le tertiaire et les petites industries, poursuit sa baisse tendancielle (-1,4 %), portée par les efforts d'efficacité énergétique et de sobriété. Depuis 2021, elle a reculé de plus de 20 %. À l’inverse, la consommation industrielle a légèrement progressé (+0,8 %), notamment dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie et de l’agroalimentaire.
En parallèle, la part de bioGNV continue de fortement progresser, représentant plus de 40 % du GNV délivré en 2024. Bien que les détails n’aient pas encore été communiqués, la part de bio dans le GNC devrait pour la première fois franchir le seuil symbolique des 50 %.
GRTgaz prévoit une stabilisation du marché en 2025 et anticipe une baisse plus marquée dans les prochaines années. En tenant compte des perspectives actuelles, l’opérateur estime que le prix du marché atteindre 27 €/MWh à l’horizon 2028, soit une baisse de l’ordre de 20 % par rapport aux niveaux observés en 2024.
En parallèle, l’adaptation du réseau se poursuit avec l’installation de 28 postes de rebours (+8 en un an), qui permettent d’acheminer le biométhane du réseau de distribution vers le réseau de transport.
De nouvelles technologies, comme la pyrogazéification et la gazéification hydrothermale, sont également en passe d’être industrialisées.
La consommation de gaz a de nouveau reculé en France. C’est ce que révèlent les chiffres publiés par GRTgaz dans le cadre de sa conférence « Bilan gaz 2024 » organisée ce mardi 4 mars. Après une baisse de 11,4 % en 2023, l’opérateur annonce une nouvelle diminution de 5,5 % en 2024 où la consommation totale a atteint 361 TWh, contre 381 TWh en 2023.
Ce recul s'explique en grande partie par une moindre utilisation des centrales à gaz pour produire de l'électricité, compensée par la hausse de la production du nucléaire (+ 13 %) et des énergies renouvelables (+12 %), réduisant ainsi la nécessité d'utiliser le gaz pour équilibrer le réseau. La consommation des centrales à gaz a ainsi chuté de 56 %, atteignant seulement 16 TWh.

La hausse de production du nucléaire explique la forte baisse de consommation des centrales au gaz en 2024
La consommation domestique, qui regroupe les ménages, le tertiaire et les petites industries, poursuit sa baisse tendancielle (-1,4 %), portée par les efforts d'efficacité énergétique et de sobriété. Depuis 2021, elle a reculé de plus de 20 %. À l’inverse, la consommation industrielle a légèrement progressé (+0,8 %), notamment dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie et de l’agroalimentaire.

Plus de 40 % de bio dans le GNV
Si certains usages du gaz diminuent, ce n’est pas le cas pour le secteur de la mobilité. Selon les informations présentées par GRTgaz, la consommation globale de GNV en France (GNC + GNL) a atteint 5 TWh en 2024, soit une hausse de 9 % par rapport à 2023.En parallèle, la part de bioGNV continue de fortement progresser, représentant plus de 40 % du GNV délivré en 2024. Bien que les détails n’aient pas encore été communiqués, la part de bio dans le GNC devrait pour la première fois franchir le seuil symbolique des 50 %.

Un prix à l’équilibre malgré la baisse des importations
Après l’envolée des prix suite à la guerre en Ukraine, les marchés gaziers ont retrouvé une certaine stabilité malgré des importations européennes en baisse de 6 % par rapport à 2023. A l’échelle européenne, le prix moyen du PEG s’est élevé à 34 €/MWh avec une hausse naturelle à l’entrée de la période hivernale.GRTgaz prévoit une stabilisation du marché en 2025 et anticipe une baisse plus marquée dans les prochaines années. En tenant compte des perspectives actuelles, l’opérateur estime que le prix du marché atteindre 27 €/MWh à l’horizon 2028, soit une baisse de l’ordre de 20 % par rapport aux niveaux observés en 2024.

Un stockage « sous contrôle »
Revenant sur la période hivernale, NaTran note une capacité de stockage de l’ordre de 30 % en ce début mars. L’opérateur appelle à poursuivre les efforts de sobriété pour les semaines à venir et à engager le renouvellement des stocks dès le mois d’avril pour anticiper au mieux l’hiver 2025-2026.
Revenant sur la période hivernale, NaTran note une capacité de stockage de l’ordre de 30 % en ce début mars. L’opérateur appelle à poursuivre les efforts de sobriété pour les semaines à venir et à engager le renouvellement des stocks dès le mois d’avril pour anticiper au mieux l’hiver 2025-2026.
Biométhane : une production équivalente à deux réacteurs nucléaires
La production de gaz renouvelable continue d'augmenter. A fin 2024, 11,6 TWh de biométhane ont été injectés dans les réseaux, soit une hausse de 26 % par rapport à 2023. Cela représente l’équivalent de la production de deux réacteurs nucléaires ou de la consommation d’une grande région française.
En parallèle, l’adaptation du réseau se poursuit avec l’installation de 28 postes de rebours (+8 en un an), qui permettent d’acheminer le biométhane du réseau de distribution vers le réseau de transport.
De nouvelles technologies, comme la pyrogazéification et la gazéification hydrothermale, sont également en passe d’être industrialisées.
Des points de vigilance identifiés
GRTgaz alerte toutefois sur certains points. Alors qu’un appel à projets national est toujours attendu pour soutenir la pyrogazéification, l’IRRIC (nouveau nom de la Tiruert) doit se mettre en place pour accompagner l’essor du bioGNV.
GRTgaz alerte toutefois sur certains points. Alors qu’un appel à projets national est toujours attendu pour soutenir la pyrogazéification, l’IRRIC (nouveau nom de la Tiruert) doit se mettre en place pour accompagner l’essor du bioGNV.
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