Proviridis lauréat de l'AAP GNV de l'ADEME : 1 million d'euros pour les transporteurs !
Par décision du Commissariat Général à l’Investissement (CGI) et de l’ADEME, Proviridis a été déclaré lauréat de l’Appel à Projet national « Solutions intégrées de Mobilité GNV » lancé dans le cadre des Investissements d’Avenir. Une victoire qui devrait profiter à toute la filière et que nous détaille Eric Ronco, Directeur Général de Proviridis.
Au final, c’est un GME, un groupement momentané d’entreprises, qui a été validé par les équipes du CGI. « Le souci du GIE, c’est que tout le monde, exploitant de stations comme transporteurs, devait être solidaire en cas de pertes. Ce n’était tout simplement pas possible » explique Eric Ronco. « Avec la GME, nous (Proviridis ndlr) sommes le responsable direct de la bonne gestion de la subvention et assurons le lien avec l’ADEME et le CGI. Transporteurs et exploitant sont toujours liés sans être solidairement responsable. La seule responsabilité des transporteurs, c’est de venir s’alimenter sur une de nos stations. Une sorte d’engagement de loyauté… » ajoute t-il.
« Dans tous les cas, nous subventionnerons les 100 premiers camions… Premiers arrivés, premiers servis ! » prévient Eric Ronco.
Nous invitons les transporteurs intéressés à contacter directement les équipes Proviridis dont les coordonnées apparaissent à la fin du présent article.
A Fos-sur-Mer, la station GNLC est déjà opérationnelle depuis début mai.
« C’est une belle victoire pour Proviridis mais aussi pour toute la filière et notamment pour les transporteurs qui obtiennent plus de financements. Je remercie l’ouverture et l’écoute du CGI par rapport à nos commentaires » tient à préciser Eric Ronco.
Et si l’appel à projets de l’ADEME est aujourd’hui clôturé, il se murmure qu’il serait prochainement prolongé jusqu’en septembre avec les nouvelles conditions négociées par Proviridis...
D’un GIE à un GME
C’était l’un des principaux points bloquants de l’appel à projets lancé par l’ADEME en juillet 2016. L’obligation de créer un Groupement d’Intérêt Economique (GIE) a finalement été contournée à grands renforts de négociations entre Proviridis, l’ADEME et le CGI.Au final, c’est un GME, un groupement momentané d’entreprises, qui a été validé par les équipes du CGI. « Le souci du GIE, c’est que tout le monde, exploitant de stations comme transporteurs, devait être solidaire en cas de pertes. Ce n’était tout simplement pas possible » explique Eric Ronco. « Avec la GME, nous (Proviridis ndlr) sommes le responsable direct de la bonne gestion de la subvention et assurons le lien avec l’ADEME et le CGI. Transporteurs et exploitant sont toujours liés sans être solidairement responsable. La seule responsabilité des transporteurs, c’est de venir s’alimenter sur une de nos stations. Une sorte d’engagement de loyauté… » ajoute t-il.
1 million d’euros pour les transporteurs
« Au-delà du GME, nous avons également fait modifier la répartition de l’aide à l’avantage des transporteurs » note Eric Ronco. De 500.000 euros pour l’acquisition de 100 camions et 1 million d’euros pour les stations, le montant est passé à 1 million d’euros pour les transporteurs, soit 10.000 euros par camion contre 5000 euros auparavant. A l’inverse, le montant des avances remboursables par station a été diminué, passant de 200.000 à 100.000 euros.Avance remboursable par station | Aide apportée par camion | |
Montants initiaux | 200.000 euros x 5 stations soit 1 million d’euros | 5.000 euros x 100 camions soit 500.000 euros |
Montants négociés Proviridis | 100.000 euros x 5 stations soit 500.000 euros | 10.000 euros x 100 camions soit 500.000 euros |
Les transporteurs appelés à se manifester
« On a déjà fourni une liste de transporteurs lorsqu’on a répondu mais on s’est engagé auprès de l’ADEME à fournir une liste mise à jour d’ici fin mai » explique Eric Ronco. Une nouvelle échéance qui offre l’opportunité à d’autres transporteurs de rejoindre le groupement. « Celles et ceux qui ont commandé leurs camions gaz après la date de dépôt de notre dossier, soit après novembre 2016, peuvent également nous rejoindre mais à conditions qu’ils se ravitaillent dans l’une de nos stations » précise Eric Ronco.« Dans tous les cas, nous subventionnerons les 100 premiers camions… Premiers arrivés, premiers servis ! » prévient Eric Ronco.
Nous invitons les transporteurs intéressés à contacter directement les équipes Proviridis dont les coordonnées apparaissent à la fin du présent article.
Cinq stations
Fos-sur-Mer, saint Martin de Crau, Plan d’Orgon, Vitrolles et Fuveau. Au total cinq stations du réseau « V-Gas » sont intégrées à l’AAP Proviridis avec une ouverture prévue d’ici fin 2018.A Fos-sur-Mer, la station GNLC est déjà opérationnelle depuis début mai.
Une victoire pour toute la filière
Concrètement, Proviridis est jusqu’ici le seul opérateur à être parvenu à franchir et à contourner les contraintes imposées par l’ADEME et le CGI.« C’est une belle victoire pour Proviridis mais aussi pour toute la filière et notamment pour les transporteurs qui obtiennent plus de financements. Je remercie l’ouverture et l’écoute du CGI par rapport à nos commentaires » tient à préciser Eric Ronco.
Et si l’appel à projets de l’ADEME est aujourd’hui clôturé, il se murmure qu’il serait prochainement prolongé jusqu’en septembre avec les nouvelles conditions négociées par Proviridis...
PROVIRIDIS met en place des infrastructures innovantes de distribution de carburants et énergies propres permettant de répondre à la fois aux enjeux environnementaux et aux contraintes économiques des consommateurs : GNV (Gaz Naturel pour Véhicules), BioGNV (Biométhane), Hydrogène et électricité (pouvant être produits à partir du Biométhane).
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