Grenoble : nouvel appel d'offres pour l'acquisition de bus GNV

Lancé par la SEMITAG, ce nouveau marché prévoit l’acquisition d’au moins 25 nouveaux bus au gaz naturel destinés à remplacer les derniers bus diesel du réseau grenoblois.
 
Alors qu’elle compte déjà plus d’une centaine de bus au gaz en circulation, Grenoble Alpes-Métropole poursuit son important plan de déploiement. Le 17 mars, la collectivité a publié par l’intermédiaire de la SEMITAG, en charge de la gestion de son réseau, un appel d’offres portant sur l’acquisition de plusieurs dizaines de bus supplémentaires.
 
En pratique, le marché se divise en quatre tranches. Ferme, la première prévoit l’acquisition de 25 bus GNV d’une longueur de 12 mètres de long à plancher bas. Optionnelles, les trois autres portent sur des volumes respectifs de 15, 10 et 5 bus.
 

Tranche ferme	25 bus 12 m plancher bas
Tranche optionnelle 1	15 bus 12 m plancher bas
Tranche optionnelle 2	10 bus 12 m plancher bas
Tranche optionnelle 3	5 bus 12 m plancher bas

 

Un engagement fort pour le GNV

Pour Grenoble-Alpes Métropole, cette nouvelle acquisition va permettre de renforcer son parc de bus au gaz et de remplacer progressivement ses bus diesel. Sur les 229 bus que compte aujourd’hui la collectivité, 122 fonctionnent au gaz naturel. Le reste est réparti entre des bus hybrides (56) et diesel (51).
 
Au-delà des bus, la collectivité a également investi dans des bennes à ordures roulant au gaz naturel. Les premiers exemplaires ont été mis en service il y a un peu plus d’un an.
 

Un bus hybride gaz bientôt testé

Cherchant également à innover, Grenoble et la SEMITAG initieront en fin d’année l’expérimentation d’un premier bus électrique doté d’un prolongateur d’autonomie fonctionnant au gaz naturel. 
 
Développé par la société française Safra, ce prototype sera expérimenté à compter du mois de novembre sur une ligne péri-urbaine du territoire.