Jean-Luc Fugit : « Il faut additionner les solutions »
Jean-Luc Fugit était le grand témoin politique des 30 ans de France Mobilité Biogaz.
Jean-Luc Fugit est intervenu en tant grand témoin politique à l’occasion des 30 ans de l’association France Mobilité Biogaz (ex AFGNV), événement organisé ce mardi 3 décembre au siège de l’IFP Energies Nouvelles. En insistant sur la complémentarité des solutions, le Député du Rhône et Président du Conseil supérieur de l’énergie a défendu la nécessité de défossiliser rapidement tout en valorisant des alternatives comme le biogaz.
« Je vais parler de défossilisation et non de décarbonation, parce que c'est le seul moyen que j'ai d'embarquer les concitoyens de circonscription si je veux qu'ils comprennent ce que l'on fait. Si je leur parle de décarbonation, les trois quarts ne comprennent pas » a insisté l’élu.
A l’échelle européenne, le Député du Rhône estime que la fin des voitures thermiques, prévue en 2035, est une « mauvaise idée ». « Dans la loi LOM, nous avons inscrit l’objectif de mettre fin à la vente des véhicules qui utilisent des énergies fossiles d'ici à 2030. C'est ça l'enjeu ! » a-t-il rappelé, insistant sur l’importance de prendre en compte la réalité et les potentialités des territoires.
Pour lui, les potentialités du gaz renouvelable sont encore sous-estimées : « Il y a 60 % des effluents d'élevage qui ne sont pas méthanisés aujourd'hui » a-t-il chiffré.
« Pour toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas admettre qu'on a des potentialités intéressantes avec le biogaz, le problème est relativement simple : ils n'ont pas réussi à comprendre que le biogaz, ce n'est pas du gaz d'origine fossile » a expliqué l’élu, invitant les acteurs de la filière à aller au-devant des différents élus pour expliquer et justifier le potentiel de la solution. « Je crois que c'est uniquement dans ces conditions qu'on arrivera à faire en sorte que le biogaz soit vraiment considéré comme une des solutions en termes de défossilisation progressive de notre économie ».
Une urgence : la défossilisation
« Aujourd’hui, 45 % du CO₂ que l'on émet dans nos différentes activités n'est pas fixé d'une manière ou d'une autre. Le problème est là. Il faut à la fois réduire les quantités que l'on émet et en même temps, il faut évidemment en fixer beaucoup plus » a introduit le Député, pointant l’importance de rendre les enjeux climatiques compréhensibles par tous.« Je vais parler de défossilisation et non de décarbonation, parce que c'est le seul moyen que j'ai d'embarquer les concitoyens de circonscription si je veux qu'ils comprennent ce que l'on fait. Si je leur parle de décarbonation, les trois quarts ne comprennent pas » a insisté l’élu.
« La neutralité technologique, on ne devrait pas avoir à la rappeler ! »Rappelant que « la mobilité propre n’a jamais existé », Jean-Luc Fugit appelle à ne pas stigmatiser une technologie particulière. « La neutralité technologique, on ne devrait pas avoir à la rappeler. L'objectif, c'est de défossiliser. On doit additionner les solutions ! » a-t-il martelé.
A l’échelle européenne, le Député du Rhône estime que la fin des voitures thermiques, prévue en 2035, est une « mauvaise idée ». « Dans la loi LOM, nous avons inscrit l’objectif de mettre fin à la vente des véhicules qui utilisent des énergies fossiles d'ici à 2030. C'est ça l'enjeu ! » a-t-il rappelé, insistant sur l’importance de prendre en compte la réalité et les potentialités des territoires.
« Il y a quelque chose qui est très mal compris et que personne n'arrive vraiment à mettre en place, c'est la fameuse analyse d'un cycle de vie. Cette logique d'analyse demande de faire un effort et de bien regarder les choses de manière globale. Sauf qu'on est dans un monde de la simplicité où il faut des choses faciles à consommer »
Jean-Luc Fugit, Député du Rhône
Ne pas opposer molécules et électrons
Jean-Luc Fugit a particulièrement défendu le rôle du biogaz dans la transition énergétique. « On ne doit pas opposer des molécules aux électrons. Encore une fois, c'est la complémentarité qu'il faut jouer » a-t-il insisté.Pour lui, les potentialités du gaz renouvelable sont encore sous-estimées : « Il y a 60 % des effluents d'élevage qui ne sont pas méthanisés aujourd'hui » a-t-il chiffré.
« Pour toutes celles et tous ceux qui ne veulent pas admettre qu'on a des potentialités intéressantes avec le biogaz, le problème est relativement simple : ils n'ont pas réussi à comprendre que le biogaz, ce n'est pas du gaz d'origine fossile » a expliqué l’élu, invitant les acteurs de la filière à aller au-devant des différents élus pour expliquer et justifier le potentiel de la solution. « Je crois que c'est uniquement dans ces conditions qu'on arrivera à faire en sorte que le biogaz soit vraiment considéré comme une des solutions en termes de défossilisation progressive de notre économie ».
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