Mix-énergétique : la FNTR dénonce les conclusions hâtives du rapport de la DGE

La FNTR critique vivement un rapport de la DGE Climat jugé biaisé et appelle à une transition énergétique reposant sur un véritable mix de solutions.
Chez les professionnels, la pilule ne passe pas ! Le 10 juillet dernier, la Direction générale des entreprises (DGE) publiait un rapport sur les technologies alternatives au gazole pour le transport routier de marchandises. Ce travail, mené avec plusieurs administrations, met en avant l’électrique à batterie comme principale solution viable à court et moyen terme. Une position que la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) conteste fermement.
Dans un communiqué publié ce mardi 22 juillet, la fédération qualifie cette orientation de « parti pris manifeste », en désaccord avec les réalités industrielles et économiques vécues sur le terrain. Pour la fédération, réduire la transition énergétique à l’électrique à batterie pénalise des technologies pourtant déjà opérationnelles, comme les carburants bas-carbone ou le bioGNV.
La FNTR regrette la disqualification du B100, un carburant produit à partir de colza français, pourtant reconnu par l’État via la vignette Crit’Air 1. Ce carburant est déjà utilisé dans certaines zones à faibles émissions. De même, le bioGNV, issu de ressources locales et en fort développement, est jugé sous-estimé dans l’étude.
Surtout, il dénonce un rapport visiblement orienté, pointant notamment la mauvaise prise en compte des efforts de la filière GNV pour réduire les fuites de méthane, et l’absence de valorisation de l’incorporation croissante de bioGNV dans la mobilité. Plus de 40 % en 2024 là où le rapport évoque un taux d’incorporation de seulement 3 %.
La FNTR appelle ainsi l’Etat à « faire preuve de responsabilité, de rigueur scientifique et surtout d'écoute à l'égard des professionnels du secteur ». « Il est urgent de redonner du crédit aux solutions existantes et d'instaurer un dialogue ouvert, transparent et contradictoire » a-t-elle insisté.
Chez les professionnels, la pilule ne passe pas ! Le 10 juillet dernier, la Direction générale des entreprises (DGE) publiait un rapport sur les technologies alternatives au gazole pour le transport routier de marchandises. Ce travail, mené avec plusieurs administrations, met en avant l’électrique à batterie comme principale solution viable à court et moyen terme. Une position que la Fédération Nationale des Transports Routiers (FNTR) conteste fermement.
Dans un communiqué publié ce mardi 22 juillet, la fédération qualifie cette orientation de « parti pris manifeste », en désaccord avec les réalités industrielles et économiques vécues sur le terrain. Pour la fédération, réduire la transition énergétique à l’électrique à batterie pénalise des technologies pourtant déjà opérationnelles, comme les carburants bas-carbone ou le bioGNV.
La FNTR regrette la disqualification du B100, un carburant produit à partir de colza français, pourtant reconnu par l’État via la vignette Crit’Air 1. Ce carburant est déjà utilisé dans certaines zones à faibles émissions. De même, le bioGNV, issu de ressources locales et en fort développement, est jugé sous-estimé dans l’étude.
Un rapport qui oppose au lieu de construire
Des critiques similaires ont été formulées par d’autres acteurs du secteur. Dans un post publié sur LinkedIn, Arnaud Bilek, président d’Enerjump, a dénoncé un rapport qui « porte une vision étriquée de la transition énergétique des poids lourds », opposant les technologies au lieu de construire une stratégie complémentaire.Surtout, il dénonce un rapport visiblement orienté, pointant notamment la mauvaise prise en compte des efforts de la filière GNV pour réduire les fuites de méthane, et l’absence de valorisation de l’incorporation croissante de bioGNV dans la mobilité. Plus de 40 % en 2024 là où le rapport évoque un taux d’incorporation de seulement 3 %.
Des craintes sur les futures orientations fiscales
La FNTR s’inquiète du timing du rapport, publié à la veille d’annonces budgétaires gouvernementales. Elle redoute que ce document ne serve de base à des choix fiscaux désavantageant certaines filières énergétiques. « Une telle stratégie, fondée sur la dévalorisation de certaines technologies pourtant prometteuses et d'ores et déjà utilisées par les transporteurs pour décarboner leurs activités, expose le secteur à une perte de confiance et à une fragilisation de la dynamique d'investissement » dénonce la FNTR dans son communiqué.La réussite de la transition énergétique du transport routier de marchandises suppose un véritable mix énergétique. L'électrique à batterie ne saurait incarner à elle seule l'avenir de la filière
La FNTR appelle ainsi l’Etat à « faire preuve de responsabilité, de rigueur scientifique et surtout d'écoute à l'égard des professionnels du secteur ». « Il est urgent de redonner du crédit aux solutions existantes et d'instaurer un dialogue ouvert, transparent et contradictoire » a-t-elle insisté.
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