Rétrofit bioGNV : CRMT prêt à convertir les poids lourds
À l’occasion du salon Solutrans, CRMT est intervenu sur le stand de GRDF pour rappeler les atouts du rétrofit bioGNV dans la décarbonation du transport. Déjà engagé dans la transformation des autocars scolaires, le spécialiste lyonnais est prêt à étendre ses solutions au transport routier de marchandises et cherche des partenaires pour engager les premiers projets.
Le rétrofit au gaz naturel (GNV) représente également un levier économique de taille pour les transporteurs. « On est quand même à 50 % du prix d’un véhicule neuf gaz. C’est un véritable avantage pour les exploitants car verdir une flotte de véhicules a un coût, surtout quand on en a beaucoup ».
Autre atout : la rapidité de mise en œuvre. S’il faut compter 12 à 24 mois pour la réception d’un véhicule neuf, le rétrofit se veut beaucoup plus rapide. « On a trois mois de sourcing pour les composants. L’installation, telle qu’on l’a pensée au CRMT, ne dure qu’une à deux semaines », chiffre la représentante du CRMT. « Pour l’exploitant, c’est un véritable avantage : il peut planifier la transformation de son parc de manière progressive, en choisissant lui-même les périodes d’immobilisation, notamment pendant les vacances scolaires, lorsqu’un autocar peut être plus facilement disponible » complète-t-elle.
A cela s’ajoute l’aspect pratique avec des autonomies largement accessibles à de nombreux cas d’usage des transporteurs. Sur ce point, les équipes du CRMT avaient déjà travaillé en 2018 sur une augmentation de capacité sur un D Wide 320 ch avec Renault Trucks. « On était arrivés à une autonomie de plus de 800 kilomètres » chiffre la représentante du CRMT.
Un soutien économique est également indispensable pour faire émerger ce marché, notamment quant au développement des premiers démonstrateurs. « Il faut qu’il y ait des aides, un accompagnement d’un point de vue régional ou national pour pousser au rétrofit. Car pour développer ces solutions, il faut aussi investir et identifier des modèles de véhicules qui soient représentatifs du marché et du parc pour pouvoir développer des kits de rétrofit qui soient reproductibles en série, comme c'est le cas pour les autocars ».
Vous êtes une collectivité, un transporteur intéressé par le rétrofit bioGNV ? N’hésitez pas à contacter les équipes du CRMT !
Une solution homologuée pour les autocars scolaires
Pionnier du rétrofit BioGNV, CRMT a déjà franchi un cap significatif en développant une solution dédiée sur le segment des autocars. « On a homologué une solution qui est destinée à des autocars scolaires sur la base d’Iveco Crossway Euro VI » introduit Léa Erau, responsable Marketing et Communication du CRMT. Réalisé en lien avec la Région Pays de la Loire, le premier exemplaire a été inauguré au printemps 2025. Il est en exploitation depuis septembre 2025.Un levier économique pour verdir les flottes
« Le rétrofit a un véritable intérêt parce qu’il permet de décarboner tout en donnant une seconde vie à des véhicules », rappelle Léa Erau.Le rétrofit au gaz naturel (GNV) représente également un levier économique de taille pour les transporteurs. « On est quand même à 50 % du prix d’un véhicule neuf gaz. C’est un véritable avantage pour les exploitants car verdir une flotte de véhicules a un coût, surtout quand on en a beaucoup ».
Responsable Marketing et Communication du CRMT, Léa Erau a présenté les intérêts du rétrofit sur le stand de GRDF à Solutrans dans le cadre d'une intervention animée par Benoît Domingos, chargé de mission GNV/bioGNV au sein de GRDF.
Autre atout : la rapidité de mise en œuvre. S’il faut compter 12 à 24 mois pour la réception d’un véhicule neuf, le rétrofit se veut beaucoup plus rapide. « On a trois mois de sourcing pour les composants. L’installation, telle qu’on l’a pensée au CRMT, ne dure qu’une à deux semaines », chiffre la représentante du CRMT. « Pour l’exploitant, c’est un véritable avantage : il peut planifier la transformation de son parc de manière progressive, en choisissant lui-même les périodes d’immobilisation, notamment pendant les vacances scolaires, lorsqu’un autocar peut être plus facilement disponible » complète-t-elle.
Des bénéfices validés scientifiquement
Les arguments en faveur du rétrofit sont également étayés par des études, comme celle de l’ADEME, publiée en avril 2023 et dédiée à l’ACV. Chargé de mission GNV/bioGNV au sein de GRDF, Benoît Domingos rappelle les principales conclusions : une économie de CO2 qui frôle les 80 % en cas d’usage de bioGNV.
Les arguments en faveur du rétrofit sont également étayés par des études, comme celle de l’ADEME, publiée en avril 2023 et dédiée à l’ACV. Chargé de mission GNV/bioGNV au sein de GRDF, Benoît Domingos rappelle les principales conclusions : une économie de CO2 qui frôle les 80 % en cas d’usage de bioGNV.
Un rétrofit bioGNV adapté aux poids lourds
Après les autocars, place aux poids lourds ! « Car les bénéfices sont les mêmes, le rétrofit présente autant d’intérêt pour les camions que pour les autocars », souligne Léa Erau. D’autant que la filière dispose désormais d’une certaine maturité avec des moteurs diesel dont les homologues en version gaz sont commercialisés.A cela s’ajoute l’aspect pratique avec des autonomies largement accessibles à de nombreux cas d’usage des transporteurs. Sur ce point, les équipes du CRMT avaient déjà travaillé en 2018 sur une augmentation de capacité sur un D Wide 320 ch avec Renault Trucks. « On était arrivés à une autonomie de plus de 800 kilomètres » chiffre la représentante du CRMT.
Construire une filière TRM du rétrofit
« Il faut que la filière s’installe », insiste Léa Erau. Si le secteur de l’autocar a déjà pris de l’avance, le transport routier de marchandises (TRM) reste aujourd’hui en retrait. D’où cet « appel » aux acteurs de la filière lancé à l’occasion de Solutrans. « Il faut arriver à trouver les bons acteurs, mobiliser les constructeurs, mais aussi avoir une demande au niveau des exploitants » liste la représentante du CRMT.Un soutien économique est également indispensable pour faire émerger ce marché, notamment quant au développement des premiers démonstrateurs. « Il faut qu’il y ait des aides, un accompagnement d’un point de vue régional ou national pour pousser au rétrofit. Car pour développer ces solutions, il faut aussi investir et identifier des modèles de véhicules qui soient représentatifs du marché et du parc pour pouvoir développer des kits de rétrofit qui soient reproductibles en série, comme c'est le cas pour les autocars ».
Vous êtes une collectivité, un transporteur intéressé par le rétrofit bioGNV ? N’hésitez pas à contacter les équipes du CRMT !
Bénéficiant de 40 ans d’expérience dans la R&D des moteurs à combustion interne, le CRMT a développé depuis 1999 une expertise et un savoir-faire dans les activités d'ingénierie moteurs et l'utilisation des carburants alternatifs, et plus particulièrement dans les moteurs au gaz naturel.
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