Nicolas Hulot choisit le biogaz et bioGNVAL pour sa première visite officielle
Pour sa toute première visite officielle en tant que Ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot a choisi de se rendre sur le site de traitement des eaux usées Seine-Amont, chef-lieu du projet bioGNVAL. Un bon signal pour la filière biogaz...
Accompagné du Premier Ministre Edouard Philippe, le nouveau Ministre de la Transition écologique et solidaire a choisi Valenton et son site de traitement des eaux usées pour sa toute première visite officielle.
Organisée à la toute dernière minute, la visite s'est tenue ce vendredi 19 mai et a permis au Ministre d'échanger avec les différents partenaires du projet bioGNVAL dont le SIAAP, Suez Environnement et Cryo Pur qui a mis au point la technologie cryogénique au cœur de ce démonstrateur soutenu par l'ADEME.
« Le projet BioGNVal à Valenton, conçu par une petite entreprise, Cryo Pur, en partenariat avec un grand groupe, SUEZ, montre toute l'inventivité et l'innovation française », a déclaré le Premier ministre lors de la visite.
Lancée en mai 2016, il y a un peu plus d'un an, bioGNVAL valorise les eaux usées qui arrivent à la station d’épuration pour les transformer en biocarburant liquide, du bioGNL, qui vient notamment alimenter la station voisine de Rungis opérée par GNVert. Par rapport au diesel, le bioGNL réduit de 90 % les émissions de gaz à effet de serre tandis que les émissions de d'oxydes d'azote sont diminuées de 80 %.
"Si Cryo Pur a vendu sa première unité commerciale en Irlande du Nord et est en discussion avancée dans d'autres pays européens comme l'Italie, le marché français est aujourd'hui incertain" note le communiqué de presse de la start-up française. Car en France, seule l’injection de biométhane dans les réseaux de gaz naturel bénéficie d’une réglementation et d’un tarif d’achat permettant aux porteurs de projet d’investir dans des unités de production de biométhane.
Les acteurs de la filière demandent ainsi au gouvernement de compléter cette réglementation en ouvrant les avantages au biométhane non injecté. Objectif : permettre aux agriculteurs éloignés du réseau gazier de pouvoir produire du biogaz transportable sous forme liquide grâce au procédé de Cryo Pur. Une solution qui viendrait compléter le biogaz injecté et permettrait de donner un nouvel élan à la filière.
Accompagné du Premier Ministre Edouard Philippe, le nouveau Ministre de la Transition écologique et solidaire a choisi Valenton et son site de traitement des eaux usées pour sa toute première visite officielle.
Organisée à la toute dernière minute, la visite s'est tenue ce vendredi 19 mai et a permis au Ministre d'échanger avec les différents partenaires du projet bioGNVAL dont le SIAAP, Suez Environnement et Cryo Pur qui a mis au point la technologie cryogénique au cœur de ce démonstrateur soutenu par l'ADEME.
« Le projet BioGNVal à Valenton, conçu par une petite entreprise, Cryo Pur, en partenariat avec un grand groupe, SUEZ, montre toute l'inventivité et l'innovation française », a déclaré le Premier ministre lors de la visite.
Lancée en mai 2016, il y a un peu plus d'un an, bioGNVAL valorise les eaux usées qui arrivent à la station d’épuration pour les transformer en biocarburant liquide, du bioGNL, qui vient notamment alimenter la station voisine de Rungis opérée par GNVert. Par rapport au diesel, le bioGNL réduit de 90 % les émissions de gaz à effet de serre tandis que les émissions de d'oxydes d'azote sont diminuées de 80 %.
L'enjeu de la réglementation sur le biométhane
La visite a été l’occasion pour les partenaires du projet BioGNVal d’exposer au Premier Ministre et au Ministre de la Transition Ecologique et Solidaire le besoin urgent de faire évoluer la réglementation sur le biométhane."Si Cryo Pur a vendu sa première unité commerciale en Irlande du Nord et est en discussion avancée dans d'autres pays européens comme l'Italie, le marché français est aujourd'hui incertain" note le communiqué de presse de la start-up française. Car en France, seule l’injection de biométhane dans les réseaux de gaz naturel bénéficie d’une réglementation et d’un tarif d’achat permettant aux porteurs de projet d’investir dans des unités de production de biométhane.
Les acteurs de la filière demandent ainsi au gouvernement de compléter cette réglementation en ouvrant les avantages au biométhane non injecté. Objectif : permettre aux agriculteurs éloignés du réseau gazier de pouvoir produire du biogaz transportable sous forme liquide grâce au procédé de Cryo Pur. Une solution qui viendrait compléter le biogaz injecté et permettrait de donner un nouvel élan à la filière.
Monsieur N. Hulot a oublié que dans les années 70 un français, Jean Chambrin, avait inventé le moteur à eau !