Pollution de l'air : 28 milliards d'euros de pertes annuelles en Ile-de-France, mais des actions rentables

Source : Unsplash, image libre de droit
Une étude d’Airparif chiffre à 28 milliards d’euros par an le coût de la pollution de l’air en région Ile-de-France. Des politiques de réduction, notamment dans les transports, permettent déjà des gains sanitaires et économiques majeurs.
Chaque Francilien supporte un coût moyen de 2 200 euros par an lié à la pollution atmosphérique. C’est ce que révèle une étude publiée par Airparif le 26 septembre dernier. À l’échelle régionale, l’impact économique global est estimé à 28 milliards d’euros par an, dont 93 % liés aux effets sanitaires : décès prématurés, maladies chroniques, arrêts de travail, baisses de productivité ou encore retraites anticipées.
Ces chiffres incluent également les coûts non sanitaires, comme la perte de rendements agricoles ou la dégradation des bâtiments. Certaines conséquences, telles que l’érosion de la biodiversité ou la dépréciation immobilière, n’ont pu être quantifiées.
Sur le plan sanitaire, AirParif estime ainsi que le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution aux particules fines (PM2.5) est passé de 10 350 à 6 220 entre 2010 et 2019
Or, une part significative du territoire francilien dépasse encore ces futurs seuils. « Anticiper la mise en conformité est essentiel en termes de cobénéfices sanitaires et économiques, mais également juridiques au regard des risques de contentieux et de sanctions financières » avertit le communiqué d’AirParif.
Chaque Francilien supporte un coût moyen de 2 200 euros par an lié à la pollution atmosphérique. C’est ce que révèle une étude publiée par Airparif le 26 septembre dernier. À l’échelle régionale, l’impact économique global est estimé à 28 milliards d’euros par an, dont 93 % liés aux effets sanitaires : décès prématurés, maladies chroniques, arrêts de travail, baisses de productivité ou encore retraites anticipées.
Ces chiffres incluent également les coûts non sanitaires, comme la perte de rendements agricoles ou la dégradation des bâtiments. Certaines conséquences, telles que l’érosion de la biodiversité ou la dépréciation immobilière, n’ont pu être quantifiées.

Des politiques publiques qui portent leurs fruits
Selon AirParif, les efforts de réduction de la pollution ont déjà permis d’éviter 61 milliards d’euros de pertes économiques entre 2010 et 2019, pour un investissement cumulé d’environ 5 milliards d’euros sur la même période. Les résultats soulignent un retour sur investissement très élevé : 10 euros économisés pour chaque euro investi dans l’amélioration de la qualité de l’air.Sur le plan sanitaire, AirParif estime ainsi que le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution aux particules fines (PM2.5) est passé de 10 350 à 6 220 entre 2010 et 2019
Un enjeu réglementaire majeur
L’amélioration de la qualité de l’air est également un enjeu réglementaire depuis l’adoption en 2024 de la nouvelle directive européenne sur l’air ambiant. Celle-ci prévoit, d’ici 2030, un renforcement des valeurs limites pour plusieurs polluants, à la lumière des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.Or, une part significative du territoire francilien dépasse encore ces futurs seuils. « Anticiper la mise en conformité est essentiel en termes de cobénéfices sanitaires et économiques, mais également juridiques au regard des risques de contentieux et de sanctions financières » avertit le communiqué d’AirParif.
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