Avec Carbovale, le Groupe VTE veut recycler les vieux réservoirs GNC
Spécialiste de la mobilité GNV, le Groupe VTE souhaite proposer à travers le projet Carbovale une meilleure valorisation des réservoirs GNC arrivés en fin de vie.
Alors que la France compte aujourd’hui près de 40 000 véhicules fonctionnant au GNV sur ses routes, dont 9 000 bus et autocars, le Groupe VTE s’intéresse à l’épineuse question du devenir des réservoirs arrivés en fin de vie. Alors que la durée de vie d’un réservoir GNC est fixée réglementairement à 20 ans, le gisement potentiel se chiffre en plusieurs dizaines de milliers d’unités.
« Le projet Carbovale a pour objectif de boucler la boucle de la transition énergétique dans le domaine du bioGNV » nous résume Maëlys Tronche, chargée de mission Recyclage au sein du Groupe VTE. « A ce jour, il n'existe pas de filière de recyclage pour ces réservoirs GNC. Cela s’explique par la complexité de la géométrie, la présence de matériaux fortement imbriqués et l’usage de composites qui ne sont pas encore bien recyclés actuellement » poursuit-elle.
Pour le Groupe VTE, l’objectif est de mettre en place un premier pilote qui permettra d’identifier le meilleur processus de revalorisation des réservoirs GNC. « On va poursuivre les analyses d’échantillons avec les partenaires pressentis et faire des tests grandeur nature » explique notre interlocutrice. « L’idée est de voir la compatibilité des process de recyclage existants avec les matériaux des réservoirs composites. Ces essais représentent un investissement, c’est la raison pour laquelle nous répondons à l’appel à projets de l’ADEME » complète-t-elle.
« La création d’une filiale dédiée, VTE RECYCLAGE, permet au Groupe VTE de compléter ses prestations déjà existantes en matière de contrôle réglementaire, de maintenance, de réparation mais également de dépose et neutralisation des réservoirs en fin de vie. Nous créons une filière qui va intéresser les exploitants en premier lieu, mais également les constructeurs et les Autorités Organisatrices des Mobilités (AOM) souvent propriétaires de leurs autobus et autocars » nous explique Maëlys Tronche. « A terme, l’idée est que les réservoirs en fin de vie soient acheminés jusqu’à notre usine de traitement gérée par VTE RECYCLAGE. Il s’agira alors de démanteler les réservoirs, les dépolluer puis séparer les matériaux qui les constituent pour les confier à des partenaires qui se chargeront de leur valorisation » détaille-t-elle.
Alors que la France compte aujourd’hui près de 40 000 véhicules fonctionnant au GNV sur ses routes, dont 9 000 bus et autocars, le Groupe VTE s’intéresse à l’épineuse question du devenir des réservoirs arrivés en fin de vie. Alors que la durée de vie d’un réservoir GNC est fixée réglementairement à 20 ans, le gisement potentiel se chiffre en plusieurs dizaines de milliers d’unités.
« Le projet Carbovale a pour objectif de boucler la boucle de la transition énergétique dans le domaine du bioGNV » nous résume Maëlys Tronche, chargée de mission Recyclage au sein du Groupe VTE. « A ce jour, il n'existe pas de filière de recyclage pour ces réservoirs GNC. Cela s’explique par la complexité de la géométrie, la présence de matériaux fortement imbriqués et l’usage de composites qui ne sont pas encore bien recyclés actuellement » poursuit-elle.
Une première phase d’étude avec l’ADEME
Pour mener à bien son projet, le Groupe VTE a soumis un dossier à l’ADEME dans le cadre de l’édition 2024 de l’appel à projets ORMAT (Objectif Recyclage MATières) qui vise à « soutenir des projets d'études et d'investissements qui favorisent la sobriété en matières premières, la résilience et la décarbonation de l'industrie en France par le recyclage ».Pour le Groupe VTE, l’objectif est de mettre en place un premier pilote qui permettra d’identifier le meilleur processus de revalorisation des réservoirs GNC. « On va poursuivre les analyses d’échantillons avec les partenaires pressentis et faire des tests grandeur nature » explique notre interlocutrice. « L’idée est de voir la compatibilité des process de recyclage existants avec les matériaux des réservoirs composites. Ces essais représentent un investissement, c’est la raison pour laquelle nous répondons à l’appel à projets de l’ADEME » complète-t-elle.
Vers une usine dédiée au démantèlement
Dans sa feuille de route, le Groupe VTE souhaite valider le choix du procédé technique d’ici à mars 2025. La seconde phase du projet consistera à déployer un premier site pilote.« La création d’une filiale dédiée, VTE RECYCLAGE, permet au Groupe VTE de compléter ses prestations déjà existantes en matière de contrôle réglementaire, de maintenance, de réparation mais également de dépose et neutralisation des réservoirs en fin de vie. Nous créons une filière qui va intéresser les exploitants en premier lieu, mais également les constructeurs et les Autorités Organisatrices des Mobilités (AOM) souvent propriétaires de leurs autobus et autocars » nous explique Maëlys Tronche. « A terme, l’idée est que les réservoirs en fin de vie soient acheminés jusqu’à notre usine de traitement gérée par VTE RECYCLAGE. Il s’agira alors de démanteler les réservoirs, les dépolluer puis séparer les matériaux qui les constituent pour les confier à des partenaires qui se chargeront de leur valorisation » détaille-t-elle.
Une initiative largement soutenue
Si la réponse de l’ADEME n’interviendra que quelques semaines après la clôture de l’appel à projets, prévu le 9 septembre prochain, le projet Carbovale bénéficie déjà du soutien d’une dizaine de partenaires, dont France Mobilité Biogaz, la CCI de l’Essonne et Ile-de-France Mobilités.
Si la réponse de l’ADEME n’interviendra que quelques semaines après la clôture de l’appel à projets, prévu le 9 septembre prochain, le projet Carbovale bénéficie déjà du soutien d’une dizaine de partenaires, dont France Mobilité Biogaz, la CCI de l’Essonne et Ile-de-France Mobilités.
Envie de découvrir tous les acteurs de la mobilité gaz ? Retrouvez la liste de nos partenaires.