La France, nouveau leader européen du biométhane

Alors que la production de biométhane poursuit sa croissance en Europe, la France s'impose comme le nouveau chef de file du secteur, devançant pour la première fois l'Allemagne. C’est ce que révèle l’édition 2025 un nouveau rapport publié par l’Association européenne du biogaz (EBA). Si les voyants restent au vert, l’EBA alerte néanmoins sur les premiers signes d’essoufflement du marché et appelle à un renforcement des politiques de soutien.
Les Perspectives d'investissement dans le biométhane pour 2025 publiées par l'Association européenne du biogaz (EBA), soulignent le fort développement des investissements dans le biométhane. Avec plus de 28 milliards d’euros mobilisés et une capacité de production de 7 milliards de mètres cubes par an à l’horizon 2030, les indicateurs actuels sont plutôt au beau fixe pour la filière biomèthane en Europe.
Dynamisme du secteur qui se traduit par une forte croissance des implantations d’unités de production de biométhane sur le territoire européen. Le nombre total d'usines est passé de de 1 548 à 1 678 entre 2024 et 2025 ; et 165 nouvelles sont entrées en fonction cette année.
La France est désormais leader européen de la production de biométhane, dépassant l'Allemagne avec une part de production supérieure de 21 % et un triplement du nombre d'installations. En revanche, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont quasiment stagné, principalement en raison de l'incertitude réglementaire. Des pays comme l'Italie, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, bien que contributeurs importants, ont enregistré une croissance annuelle plus lente que les autres grands producteurs.
Malgré cette accélération des capacités de production et des investissements, les objectifs du plan européen REPower EU ne sont pas encore atteints. L’objectif de 35 milliards de mètres cubes de biométhane d'ici à 2030 (avec un potentiel à long terme d'au moins 150 milliards de mètres cubes de biogaz, 177 millions de tonnes d'engrais organiques et 120 millions de tonnes de CO₂ biogénique d'ici à 2050) n’est pas encore atteint. Plus inquiétant, il semble que les premiers signes d’essoufflement de l’investissement apparaissent, ce qui amène Harmen Dekker, PDG de l'EBA, à rappeler qu’« un soutien politique clair est nécessaire. Une sécurité juridique, assortie d'objectifs contraignants et d'un engagement de haut niveau, est essentielle pour libérer tout le potentiel du secteur et garantir que les biogaz apportent davantage de sécurité, de durabilité et de compétitivité à l'Europe ».
Les Perspectives d'investissement dans le biométhane pour 2025 publiées par l'Association européenne du biogaz (EBA), soulignent le fort développement des investissements dans le biométhane. Avec plus de 28 milliards d’euros mobilisés et une capacité de production de 7 milliards de mètres cubes par an à l’horizon 2030, les indicateurs actuels sont plutôt au beau fixe pour la filière biomèthane en Europe.
Dynamisme du secteur qui se traduit par une forte croissance des implantations d’unités de production de biométhane sur le territoire européen. Le nombre total d'usines est passé de de 1 548 à 1 678 entre 2024 et 2025 ; et 165 nouvelles sont entrées en fonction cette année.
La France est désormais leader européen de la production de biométhane, dépassant l'Allemagne avec une part de production supérieure de 21 % et un triplement du nombre d'installations. En revanche, le Royaume-Uni et l'Allemagne ont quasiment stagné, principalement en raison de l'incertitude réglementaire. Des pays comme l'Italie, les Pays-Bas, le Danemark et la Suède, bien que contributeurs importants, ont enregistré une croissance annuelle plus lente que les autres grands producteurs.

Pays ayant les plus grandes capacités installées de biométhane (en Nm 3 /heure)
Plus de 85 % des installations de biométhane sont raccordées au réseau de gaz
Si la taille moyenne des installations de biométhane en Europe est de 483 Nm³/h, il existe de grandes disparités à travers le continent. La France, malgré son leadership en termes de nombre de sites déployés, possède des installations d'une capacité moyenne de 251 Nm³/h. En revanche, l'Italie (727 Nm³/h) et l'Allemagne (605 Nm³/h) exploitent des installations plus grosses, contribuant davantage à la capacité totale. Le Danemark (1 468 Nm³/h) compte également moins d'installations, mais celles-ci sont nettement plus grandes. Plus de 85 % des installations sont raccordées au réseau de gaz, 47 % alimentant les réseaux de distribution et 8 % les infrastructures de transport.Malgré cette accélération des capacités de production et des investissements, les objectifs du plan européen REPower EU ne sont pas encore atteints. L’objectif de 35 milliards de mètres cubes de biométhane d'ici à 2030 (avec un potentiel à long terme d'au moins 150 milliards de mètres cubes de biogaz, 177 millions de tonnes d'engrais organiques et 120 millions de tonnes de CO₂ biogénique d'ici à 2050) n’est pas encore atteint. Plus inquiétant, il semble que les premiers signes d’essoufflement de l’investissement apparaissent, ce qui amène Harmen Dekker, PDG de l'EBA, à rappeler qu’« un soutien politique clair est nécessaire. Une sécurité juridique, assortie d'objectifs contraignants et d'un engagement de haut niveau, est essentielle pour libérer tout le potentiel du secteur et garantir que les biogaz apportent davantage de sécurité, de durabilité et de compétitivité à l'Europe ».
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