TER au biogaz : la Région Nouvelle-Aquitaine veut un premier démonstrateur sur les rails
Engagée depuis plusieurs annnées dans une réflexion autour du passage au biogaz de certaines de ses rames, la Région Nouvelle-Aquitaine lance avec GRDF, SNCF Voyageurs et Ferrocampus une nouvelle étude de faisabilité. Objectif : définir les conditions nécessaires à la mise en place d’un premier démonstrateur basé sur une version remotorisée de la série ATER X73500.
Avec pour ambition de verdir sa flotte de TER à l’horizon 2030, la région Nouvelle-Aquitaine poursuit ses réflexions autour du biogaz avec le lancement d’une nouvelle étude.
« Le carburant BioGNV présente des avantages environnementaux en réduisant de manière significative les émissions de polluants locaux et de CO2. Il est de plus en plus décarboné dès lors que le biométhane issu des unités de méthanisation est injecté dans les réseaux » rappelle les différents partenaires dans un communiqué commun. Un véritable levier pour décarboner rapidement le transport ferroviaire à des coûts acceptables sur un territoire dont les lignes sont insuffisamment électrifiées (62% contre 55% en moyenne nationale).
Présenté comme la « phase 2 » du projet, la nouvelle étude portée conjointement par la Région, GRDF, SNCF Voyageurs et Ferrocampus vise à approfondir les réflexions déjà menées dans les trois premières études. Réalisées en 2019, 2021 et 2022, celles-ci avaient permis de clarifier les aspects techniques, environnementaux et financiers mais aussi d’évaluer la faisabilité technique et économique d’un rétrofit des autorails existants.
« Cette option technologique permettrait de décarboner à coût maîtrisé et dans des délais raisonnables les 53 rames du parc dont la durée de vie résiduelle est estimée à 20 ans en mettant à profit les capacités de méthanisation en Nouvelle-Aquitaine » souligne la région dans sa délibération du 13 mars dernier. Une conversion qui, au-delà du territoire néo-aquitain, pourrait intéresser d’autres régions équipées du même modèle.
Avec pour ambition de verdir sa flotte de TER à l’horizon 2030, la région Nouvelle-Aquitaine poursuit ses réflexions autour du biogaz avec le lancement d’une nouvelle étude.
« Le carburant BioGNV présente des avantages environnementaux en réduisant de manière significative les émissions de polluants locaux et de CO2. Il est de plus en plus décarboné dès lors que le biométhane issu des unités de méthanisation est injecté dans les réseaux » rappelle les différents partenaires dans un communiqué commun. Un véritable levier pour décarboner rapidement le transport ferroviaire à des coûts acceptables sur un territoire dont les lignes sont insuffisamment électrifiées (62% contre 55% en moyenne nationale).
Présenté comme la « phase 2 » du projet, la nouvelle étude portée conjointement par la Région, GRDF, SNCF Voyageurs et Ferrocampus vise à approfondir les réflexions déjà menées dans les trois premières études. Réalisées en 2019, 2021 et 2022, celles-ci avaient permis de clarifier les aspects techniques, environnementaux et financiers mais aussi d’évaluer la faisabilité technique et économique d’un rétrofit des autorails existants.
Un potentiel d’une cinquantaine de rames
Plus centrée sur un volet opérationnel et avec un coût estimé à 100 000 euros, la nouvelle étude portera sur la transformation des autorails de la série ATER X73500. Elle vise plus précisément à définir les conditions nécessaires à la mise en œuvre d’un premier démonstrateur qui devrait être directement réalisé au Ferrocampus, pôle d’excellence européen dédié au ferroviaire basé à Saintes, en Charente-Maritime.« Cette option technologique permettrait de décarboner à coût maîtrisé et dans des délais raisonnables les 53 rames du parc dont la durée de vie résiduelle est estimée à 20 ans en mettant à profit les capacités de méthanisation en Nouvelle-Aquitaine » souligne la région dans sa délibération du 13 mars dernier. Une conversion qui, au-delà du territoire néo-aquitain, pourrait intéresser d’autres régions équipées du même modèle.
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A noter, sur la photo déformée il s’agit d’un X 72 500 et non d’un X 73 500. Les X 72 500 sont délaissés par les régions aux profits des AGC et Regiolis plus récents et qui consomment moins.
Les X 73 500 ont comme surnom les baleines bleues ou les concombres pour situer leur forme.
Cette expérimentation est une bonne nouvelle puisqu’il n’y avait pas de matériel pour les remplacer et plus particulièrement sur les "petites lignes" là où on les retrouve.
Si en plus cela peut prolonger la vie des existants de 20 ans, cela permettra de ne pas fermer des lignes faute de matériel. L’existence d’un matériel permettra aussi d’envisager la réouverture de lignes d’autant plus qu’il reste 315 machines sur les 318 produites.