TotalEnergies et AS 24 maintiennent leur cap sur le bioGNV

Malgré un contexte réglementaire et économique incertain, AS 24 et TotalEnergies poursuivent le développement du GNV avec un objectif de 50 stations d’ici 2028-2029. Les volumes sont en hausse, les clients fidèles, et la stratégie orientée vers des installations multi-énergies.
Deux ans après notre dernier point d’étape, le réseau de stations GNV porté par TotalEnergies et sa filiale AS 24 continue de progresser. « Aujourd’hui, nous sommes à 41 stations en France » nous confirme Alexandre Ferrandon, responsable Nouvelles Energies au sein d’AS 24. Parmi les récentes ouvertures de la Compagnie figurent deux stations AS 24, à Reims et à Plessis-Paté, ainsi qu’une station à Salon-de-Provence, sous bannière TotalEnergies. « On a toujours pour objectif de continuer le développement de nos stations pour que la Compagnie atteigne aux alentours de 50 stations d'ici 2028-2029 ».
Si la dynamique est là, elle s’accompagne toutefois de contraintes nouvelles. « Les coûts de développement de stations ont significativement augmenté par rapport à ce qu’ils étaient il y a trois ou quatre ans » note Alexandre Ferrandon. Résultat : l’entreprise redouble de prudence dans le choix de ses futures installations. « La densification de notre maillage se fera en adéquation avec des besoins identifiés par des transporteurs déjà équipés ou qui prévoient d’acquérir des camions GNV. »
Cette phase d’expansion passera-t-elle par la conversion de stations existantes ? « Une analyse des stations existantes avait déjà été faite. Si nous n’avons pas mis de gaz aujourd’hui, il n’est pas prévu d’en mettre demain sur ces stations » nous répond notre interviewé. « Ce que l’on cherche aujourd'hui, ce sont plutôt des nouvelles opportunités. L'idée est d'essayer de compléter notre réseau sur certaines grandes agglomérations, notamment dans le Nord et le Sud de la France » poursuit-il. Mais dans certaines zones à fort potentiel, comme Nice, la recherche de foncier reste difficile. « Si vous nous trouvez des terrains, on lance immédiatement le processus de création d’une station », lance-t-il.
Surtout, le gaz commence à prendre sa part dans les résultats de l’entreprise. Si le diesel reste aujourd’hui loin devant, le GNV est devenu la seconde énergie en termes de volumes délivrés, juste devant le HVO100 et l’électrique.
D’où le rôle déterminant des chargeurs pour accélérer cette transition. « Certains acteurs de la grande distribution et de la logistique sont très moteurs là-dessus et continuent à communiquer. Ces donneurs d'ordre sont très importants. Ce sont eux qui font le marché » rappelle Charles Poupon.
Plutôt que d’étendre le réseau, la stratégie consiste désormais à soutenir les clients via l'interopérabilité : « Notre carte est déjà acceptée chez Proviridis V-Gas en France et dans de nombreux autres réseaux en Europe ».
Depuis maintenant trois ans, AS 24 a développé une offre axée sur le bioGNC. « Notre offre est aujourd’hui basée sur deux produits : du GNC à 100 % bio et une offre à 50 % bio visant à accompagner nos clients dans leurs ambitions de décarbonation » rappelle Alexandre Ferrandon.
Côté clients, les arbitrages sont réels : « Ceux qui achètent du bioGNC 100% sont très majoritairement des transporteurs à qui les donneurs d’ordre ont demandé de rouler en 100 % bio. D'autres qui sont en 50 % bio le valorisent auprès de leurs affréteurs lors de leurs réponses aux appels d’offres. Mais c’est au final moins que ce que l’on aurait souhaité » reconnait notre interlocuteur. En matière d’offre tarifaire, AS 24 ne propose pas de prix fixe sur le GNV, mais mise sur des modèles à engagement avec ses clients transporteurs. « On a marketé plusieurs offres avec des propositions tarifaires personnalisées en fonction des volumes enlevés ». C'est du gagnant-gagnant ».
Deux ans après notre dernier point d’étape, le réseau de stations GNV porté par TotalEnergies et sa filiale AS 24 continue de progresser. « Aujourd’hui, nous sommes à 41 stations en France » nous confirme Alexandre Ferrandon, responsable Nouvelles Energies au sein d’AS 24. Parmi les récentes ouvertures de la Compagnie figurent deux stations AS 24, à Reims et à Plessis-Paté, ainsi qu’une station à Salon-de-Provence, sous bannière TotalEnergies. « On a toujours pour objectif de continuer le développement de nos stations pour que la Compagnie atteigne aux alentours de 50 stations d'ici 2028-2029 ».
Si la dynamique est là, elle s’accompagne toutefois de contraintes nouvelles. « Les coûts de développement de stations ont significativement augmenté par rapport à ce qu’ils étaient il y a trois ou quatre ans » note Alexandre Ferrandon. Résultat : l’entreprise redouble de prudence dans le choix de ses futures installations. « La densification de notre maillage se fera en adéquation avec des besoins identifiés par des transporteurs déjà équipés ou qui prévoient d’acquérir des camions GNV. »
Cette phase d’expansion passera-t-elle par la conversion de stations existantes ? « Une analyse des stations existantes avait déjà été faite. Si nous n’avons pas mis de gaz aujourd’hui, il n’est pas prévu d’en mettre demain sur ces stations » nous répond notre interviewé. « Ce que l’on cherche aujourd'hui, ce sont plutôt des nouvelles opportunités. L'idée est d'essayer de compléter notre réseau sur certaines grandes agglomérations, notamment dans le Nord et le Sud de la France » poursuit-il. Mais dans certaines zones à fort potentiel, comme Nice, la recherche de foncier reste difficile. « Si vous nous trouvez des terrains, on lance immédiatement le processus de création d’une station », lance-t-il.
Une stratégie multi-énergies pour limiter les risques
Pour AS 24, ce plan développement passe également par une nouvelle stratégie : celle du multi-énergies. « Désormais, en plus du B7, on essaye de proposer le panel le plus large d’énergies facilitant la décarbonation du transport : HVO100, électrique, et bioGNC ». Une approche qui permet d’optimiser le foncier, mais aussi de mieux répondre à la variabilité des prix et à l'évolution des réglementations.
« Cela permet de réduire le risque d'absence de trafic sur une énergie, avec une compensation possible grâce au mix énergétique de nos clients. Nous souhaitons affirmer ce leadership en termes de stations Multi-Energies ». Inaugurée en mai dans l’Essonne, la station AS 24 du Plessis-Pâté est la parfaite illustration de cette nouvelle stratégie.
Pour AS 24, ce plan développement passe également par une nouvelle stratégie : celle du multi-énergies. « Désormais, en plus du B7, on essaye de proposer le panel le plus large d’énergies facilitant la décarbonation du transport : HVO100, électrique, et bioGNC ». Une approche qui permet d’optimiser le foncier, mais aussi de mieux répondre à la variabilité des prix et à l'évolution des réglementations.
« Cela permet de réduire le risque d'absence de trafic sur une énergie, avec une compensation possible grâce au mix énergétique de nos clients. Nous souhaitons affirmer ce leadership en termes de stations Multi-Energies ». Inaugurée en mai dans l’Essonne, la station AS 24 du Plessis-Pâté est la parfaite illustration de cette nouvelle stratégie.
Volumes délivrés : une croissance à deux chiffres
Si AS 24 continue d’investir dans le biogaz, c’est aussi parce que le marché se porte bien. « Aujourd'hui, nos volumes sont en hausse significative avec des stations de plus en plus performantes ». Une dynamique qui n’est pas seulement liée à l'ouverture de nouvelles stations : « On constate aussi que le débit unitaire moyen augmente. C'est la raison pour laquelle nous poursuivons nos projets de développement ».Surtout, le gaz commence à prendre sa part dans les résultats de l’entreprise. Si le diesel reste aujourd’hui loin devant, le GNV est devenu la seconde énergie en termes de volumes délivrés, juste devant le HVO100 et l’électrique.

De nouveaux clients difficiles à attirer
« Nos chiffres et nos volumes augmentent parce que nos clients qui ont déjà des camions au gaz sont convaincus de la véritable décarbonation et continuent à nous faire confiance » complète Charles Poupon, Business Développeur Nouvelles Energies au sein d’AS 24. Notre interlocuteur pointe toutefois la difficulté à attirer de nouveaux clients. « Convertir un client en gaz, c'est compliqué. Certains gardent encore en tête la forte hausse des prix de la période 2022-2023 » justifie-t-il. « Heureusement, la situation s’est nettement apaisée et nous sommes aujourd’hui à des niveaux de prix compétitifs par rapport aux autres énergies ».D’où le rôle déterminant des chargeurs pour accélérer cette transition. « Certains acteurs de la grande distribution et de la logistique sont très moteurs là-dessus et continuent à communiquer. Ces donneurs d'ordre sont très importants. Ce sont eux qui font le marché » rappelle Charles Poupon.
GNL : un recul assumé
Si l’activité GNC progresse, le GNL ne suit pas la même dynamique. « Sur le GNL, on ne prévoit pas de nouveaux sites en France » pointe Alexandre Ferrandon. « Aujourd’hui, les deux stations existantes peinent à atteindre leurs objectifs. Je sais que nos confrères acteurs du GNL en France ont les mêmes difficultés » complète-t-il. « Sur le GNL, les volumes sont aussi en baisse en dehors de la France. En Allemagne, la fin du péage gratuit pour les camions GNL a sans doute contribué à ralentir le renouvellement des flottes. Plusieurs acteurs privilégient le bio-GNC, car l’autonomie des camions a aussi augmenté. Pour les transporteurs, cela permet d'éviter la complexité d'avoir deux types de moteur gaz à gérer ».Plutôt que d’étendre le réseau, la stratégie consiste désormais à soutenir les clients via l'interopérabilité : « Notre carte est déjà acceptée chez Proviridis V-Gas en France et dans de nombreux autres réseaux en Europe ».
BioGNC : un choix entre une offre 50 et 100 % bio
Depuis maintenant trois ans, AS 24 a développé une offre axée sur le bioGNC. « Notre offre est aujourd’hui basée sur deux produits : du GNC à 100 % bio et une offre à 50 % bio visant à accompagner nos clients dans leurs ambitions de décarbonation » rappelle Alexandre Ferrandon.Côté clients, les arbitrages sont réels : « Ceux qui achètent du bioGNC 100% sont très majoritairement des transporteurs à qui les donneurs d’ordre ont demandé de rouler en 100 % bio. D'autres qui sont en 50 % bio le valorisent auprès de leurs affréteurs lors de leurs réponses aux appels d’offres. Mais c’est au final moins que ce que l’on aurait souhaité » reconnait notre interlocuteur. En matière d’offre tarifaire, AS 24 ne propose pas de prix fixe sur le GNV, mais mise sur des modèles à engagement avec ses clients transporteurs. « On a marketé plusieurs offres avec des propositions tarifaires personnalisées en fonction des volumes enlevés ». C'est du gagnant-gagnant ».

Créée à Saint-Herblain il y a plus de 30 ans, filiale du groupe TotalEnergies, AS 24 propose une offre complète de carburants à destination des poids lourds. Le gaz naturel prend une place de choix dans l'offre AS 24 afin d'accompagner la transition énergétique des professionnels de la route, en France comme dans toute l'Europe.

TotalEnergies est un groupe multi-énergies, qui produit et commercialise des carburants, du gaz naturel et de l'électricité. Nos 100 000 collaborateurs s’engagent pour une énergie meilleure, plus abordable, plus sûre, plus propre et accessible au plus grand nombre. Présent dans plus de 130 pays, notre ambition est de devenir la major de l'énergie responsable.
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