Dans les Vosges, cette station bioGNV carbure à la bouse de vache
Installée à l'initiative d’un agriculteur-méthaniseur, la station de Mandres-sur-Vair vient d’ouvrir ses portes. Une première dans le département des Vosges.
Producteurs mais aussi distributeurs de carburant. Avec le développement de la méthanisation, certains agriculteurs se lance dans le bioGNV. A Mandres-sur-Vair, dans les Vosges, Mathieu Laurent vient de lancer une première station publique.
Agriculteur méthaniseur, il utilisait jusqu’ici le biogaz produit à la ferme pour produire de l’électricité et a choisi d’utiliser le surplus pour déployer sa propre station de ravitaillement. Un investissement de 350 000 euros financé à hauteur de 20 % par la région Grand Est.
Dotée d’une configuration en container, la station reste modeste et n’égale pas certaines « grosses » installations. Elle est tout de même capable d’accueillir trois poids-lourds et une trentaine de véhicules par jour. Ouverte au public, elle autorise un paiement par carte bancaire ou par badge. Le bioGNV y est facturé 1.60 €/kilo.
Au-delà de cette première installation, une seconde station est prévue à Vittel. Attendue dans le courant de l’été, elle offrira une capacité de ravitaillement plus importante.
Producteurs mais aussi distributeurs de carburant. Avec le développement de la méthanisation, certains agriculteurs se lance dans le bioGNV. A Mandres-sur-Vair, dans les Vosges, Mathieu Laurent vient de lancer une première station publique.
Agriculteur méthaniseur, il utilisait jusqu’ici le biogaz produit à la ferme pour produire de l’électricité et a choisi d’utiliser le surplus pour déployer sa propre station de ravitaillement. Un investissement de 350 000 euros financé à hauteur de 20 % par la région Grand Est.
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Circuit court
Installée à 200 mètres de l’exploitation, la station s’approvisionne en circuit-court avec du biométhane produit sur le site. « C’est du carburant produit localement avec des bouses de vache et des déchets alimentaires » résume Mathieu Laurent.Dotée d’une configuration en container, la station reste modeste et n’égale pas certaines « grosses » installations. Elle est tout de même capable d’accueillir trois poids-lourds et une trentaine de véhicules par jour. Ouverte au public, elle autorise un paiement par carte bancaire ou par badge. Le bioGNV y est facturé 1.60 €/kilo.
Au-delà de cette première installation, une seconde station est prévue à Vittel. Attendue dans le courant de l’été, elle offrira une capacité de ravitaillement plus importante.
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Bravo à cette initiative de Mathieu Laurent à Mandres-sur-Vair (88) qui rejoint celle de Philippe Collin à Breuvannes-en-Bassigny (52), celle de Bertrand Guérin à Beaumontois-en-Périgord (24), celle des frères Robert à Verrières-en-Forez (42) .
Se ravitailler avec de l’énergie produite localement, cela change tout un regard sur la mobilit&;