L'AFGNV devient France Mobilité Biogaz
Dès 2025, 50 % du gaz carburant, distribué en France, sera renouvelable et bio, avec un objectif de 100 %, d'ici à 2033. L’Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules a décidé de refléter cette réalité, en adoptant un nouveau nom : France Mobilité Biogaz.
La transition vers le bioGNV, la version renouvelable du gaz naturel pour véhicules, s’accélère en France. Le taux d’incorporation de cette énergie durable, dans la consommation nationale de GNV, est passé de 17,6 % à près de 26 %, entre 2021 et 2022. Mieux, il a atteint 36 % dans sa forme compressée (bioGNC).
« L’horizon de la filière consiste désormais, à basculer rapidement, avant 10 ans, vers 100 % de biométhane, pour offrir un carburant au pouvoir de décarbonation comparable à celui de l’électricité d’origine française ». Cette ambition, confirmée par Erwan Cotard, sera portée par France Mobilité Biogaz, nouveau nom de l’Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules, dévoilée le 13 novembre à Paris, par son président. Avec pour signature « La décarbonation en route, la nouvelle identité de l’Association s’exprime aussi dans son nouveau logo, vert et bleu, plus épuré. Sa forme elliptique adoucie évoque, à la fois, une roue qui avance et la circularité du carbone, capté par les plantes et réutilisé lors de la production et la combustion du biométhane », explique Erwan Cotard.
Le Panorama BioGNV 2022 décrit un écosystème en ordre de marche pour décarboner la mobilité, lourde en particulier. Sous les formes compressée et liquéfiée (GNL et bioGNL), 4 118 GWh de GNV ont été consommés l’an passé, distribués par plus de 650 points d’avitaillement : 301 publics et 350 privés.
La flotte fonctionnant au GNV, en circulation en France, s’élevait à 34 250 véhicules, dont 60 % « lourds » (camions, bus, autocars, bennes à ordures). « Atteignant 9 634 véhicules, la flotte de camions en circulation a progressé de 44 % en deux ans », précise le document, sur un parc global de véhicules lourds en croissance de 36 %, sur la période.
« Les prévisions de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) tablent sur 44 TWh de biométhane injectés dans les réseaux nationaux de gaz, en 2030. Les besoins pour l’usage carburant, à cette échéance, sont évalués à environ 10 TWh, bioGNL inclus. Le bioGNV n’a donc besoin que d’une part assez modeste du biométhane national », en déduit l’Association. En comptant la cogénération pour produire de l’électricité, la France compterait plus d’un millier d’unités de méthanisation. D’ici 2050, GRDF estime que le territoire pourrait développer entre 320 et 350 TWh/an de biométhane.
La transition vers le bioGNV, la version renouvelable du gaz naturel pour véhicules, s’accélère en France. Le taux d’incorporation de cette énergie durable, dans la consommation nationale de GNV, est passé de 17,6 % à près de 26 %, entre 2021 et 2022. Mieux, il a atteint 36 % dans sa forme compressée (bioGNC).
« L’horizon de la filière consiste désormais, à basculer rapidement, avant 10 ans, vers 100 % de biométhane, pour offrir un carburant au pouvoir de décarbonation comparable à celui de l’électricité d’origine française ». Cette ambition, confirmée par Erwan Cotard, sera portée par France Mobilité Biogaz, nouveau nom de l’Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules, dévoilée le 13 novembre à Paris, par son président. Avec pour signature « La décarbonation en route, la nouvelle identité de l’Association s’exprime aussi dans son nouveau logo, vert et bleu, plus épuré. Sa forme elliptique adoucie évoque, à la fois, une roue qui avance et la circularité du carbone, capté par les plantes et réutilisé lors de la production et la combustion du biométhane », explique Erwan Cotard.
Demande en croissance
Dans sa nouvelle livrée, France Mobilité Biogaz s’inscrit résolument comme « une brique nécessaire au futur mix décarboné de la mobilité avec l’électricité, les carburants liquides bas carbone et l’hydrogène », insiste son président.Le Panorama BioGNV 2022 décrit un écosystème en ordre de marche pour décarboner la mobilité, lourde en particulier. Sous les formes compressée et liquéfiée (GNL et bioGNL), 4 118 GWh de GNV ont été consommés l’an passé, distribués par plus de 650 points d’avitaillement : 301 publics et 350 privés.
La flotte fonctionnant au GNV, en circulation en France, s’élevait à 34 250 véhicules, dont 60 % « lourds » (camions, bus, autocars, bennes à ordures). « Atteignant 9 634 véhicules, la flotte de camions en circulation a progressé de 44 % en deux ans », précise le document, sur un parc global de véhicules lourds en croissance de 36 %, sur la période.
Ressource disponible
Plus de 500 unités de méthanisation ont « injecté » du biométhane dans les réseaux nationaux de gaz, en 2022. Cette production a représenté 8,8 TWh dont un, seulement, a servi à la mobilité. Ce ratio semble confirmer que la France disposerait des ressources en biométhane « suffisantes et disponibles pour couvrir les besoins de la mobilité », selon France Mobilité Biogaz.« Les prévisions de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) tablent sur 44 TWh de biométhane injectés dans les réseaux nationaux de gaz, en 2030. Les besoins pour l’usage carburant, à cette échéance, sont évalués à environ 10 TWh, bioGNL inclus. Le bioGNV n’a donc besoin que d’une part assez modeste du biométhane national », en déduit l’Association. En comptant la cogénération pour produire de l’électricité, la France compterait plus d’un millier d’unités de méthanisation. D’ici 2050, GRDF estime que le territoire pourrait développer entre 320 et 350 TWh/an de biométhane.
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Ce n’est pas parce que GRDF le dit que plus de 300 TWh pourront être du biométhane. A moins de ne plus rien avoir à manger ou d’importer comme des dingues. Bonjour la transition !
Le chiffre de 1 millier de méthaniseurs est très largement dépassé !
@Chateigner, l’Ademe, dans son Avis d’Expert, rendu en Octobre 2023 (cf Article de la rubriques Actus du 07/11/2023), indique plutôt que "Le biométhane pourrait représenter entre 90 et 130 TWh en 2050". L’Ademe précise "L’ADEME recommande de mobiliser en priorité les déchets organiques et les effluents d’élevage. La biomasse agricole cultivée sur sols laissés nus (CIVE), ainsi que les résidus de cultures, peuvent être un complément utile pour équilibrer les rations des méthaniseurs et contribuer aux objectifs énergétiques, mais en respectant les conditions agro-environnementales de production. L’utilisation de cultures
annuelles, prenant la place d’autres productions agricoles, reste par contre à limiter ".
Justement pour éviter de ne plus avoir rien à manger ou d’importer comme des dingues !