Arla veut plus de camions fonctionnant au bioGNV sur les routes du Royaume-Uni
Plus grande coopérative laitière du Royaume-Uni, Arla interpellé le gouvernement britannique pour que celui-ci investisse massivement dans les unités de production de biogaz à partir de lisier et fumier provenant des exploitations agricoles. Avec un gisement estimé à 100 millions de tonnes, ce sont plus de 8 milliards de mètres cubes de biométhane qui pourraient être produits.
Arla n’est pas à son coup d’essai dans le «poo power» (littéralement « le pouvoir du caca »). Dès 2020, la coopérative laitière a mis en service deux camions de collecte du lait au biogaz qui exploitaient les bouses de 500 vaches transformées annuellement en 27.000 litres de biocarburant. Initiative complétée dans les mois qui ont suivi par la mise en service de sept camions supplémentaires utilisant du biogaz (produit à partir de résidus d’alimentation et de fumier issus de son site de distribution de Hatfield).
Au-delà de la problématique strictement économique, une option franche pour le développement du biométhane accélérerait la mise en circulation de véhicules fonctionnant au bioGNV, entraînerait une réduction significative des émissions de CO2. De plus, l'utilisation du digestat, issu du processus de digestion anaérobie (transformation du fumier en gaz), à la place d'engrais sur les cultures, réduirait encore les émissions à la ferme de 7 %.
Arla n’est pas à son coup d’essai dans le «poo power» (littéralement « le pouvoir du caca »). Dès 2020, la coopérative laitière a mis en service deux camions de collecte du lait au biogaz qui exploitaient les bouses de 500 vaches transformées annuellement en 27.000 litres de biocarburant. Initiative complétée dans les mois qui ont suivi par la mise en service de sept camions supplémentaires utilisant du biogaz (produit à partir de résidus d’alimentation et de fumier issus de son site de distribution de Hatfield).
Un gisement gigantesque
Dans un contexte d'inquiétude quant au coût de l'énergie et de préparation à d'éventuelles pénuries d'électricité dans les mois à venir, Arla souligne que les bouses et autres lisiers sont une mine d’énergie qui doit être utilisée. Sous réserve du soutien gouvernemental adéquat, ce sont près de 91 millions de tonnes de fumier et 10 millions de tonnes de déchets alimentaires qui pourraient être transformés en 8 milliards de mètres cubes de biométhane. Soit suffisamment pour chauffer 6,4 millions de foyers ou faire fonctionner environ 3,8 millions de bus et de poids lourds au Royaume-Uni.Au-delà de la problématique strictement économique, une option franche pour le développement du biométhane accélérerait la mise en circulation de véhicules fonctionnant au bioGNV, entraînerait une réduction significative des émissions de CO2. De plus, l'utilisation du digestat, issu du processus de digestion anaérobie (transformation du fumier en gaz), à la place d'engrais sur les cultures, réduirait encore les émissions à la ferme de 7 %.
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