Cette étude confirme le rôle du bioGNL dans la décarbonation du transport maritime

Cette étude confirme le rôle du bioGNL dans la décarbonation du transport maritime
Une nouvelle étude commandée par SEA-LNG confirme que le bioGNL peut apporter une contribution majeure à la décarbonation du transport maritime. Susceptible d’être produit rapidement en masse pour répondre à la demande et moins cher que la majorité des autres carburants alternatifs, il devrait permettre au secteur de tenir ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
 
« La décarbonation du transport maritime nécessitera l'utilisation de plusieurs carburants à faible et à zéro émission de carbone. Lors de l'évaluation des différentes options, il est essentiel de prendre en compte correctement chaque voie, et pas seulement la destination. Il est crucial que la prise de décision soit guidée par des informations précises qui évaluent chaque filière de carburant alternatif sur une base de comparaison et de cycle de vie complet (Well-to-Wake) ». En quelques mots, Peter Keller (Président de SEA-LNG) a parfaitement résumé la mission confiée au Centre d'excellence en énergie maritime et développement durable (MESD CoE) de l'Université technologique de Nanyang, à Singapour (NTU Singapore) : examiner le gisement et le coût de chacun des carburants alternatifs pour l’industrie maritime.
 
L’étude détaille donc les questions relatives à la disponibilité du carburant, à son coût, à son opérabilité ; mais évalue aussi les émissions de CO2 liées à son cycle de vie et à la logistique. Le bioGNL en ressort comme une excellente option au regard des objectifs à atteindre.

Notamment parce que le bioGNL peut être mélangé au GNL fossile en quantités relativement faibles pour atteindre les objectifs de 2030 de l'Organisation maritime internationale, puis par augmentation de la proportion de biocarburant dans le mélange ceux de 2050.
 
Les résultats suggèrent que le bioGNL pur pourrait couvrir jusqu'à 3 % de la demande totale d'énergie pour les carburants de transport maritime en 2030 et 13 % en 2050. S'il est considéré comme un carburant d'appoint mélangé au GNL fossile, il devrait respectivement satisfaire jusqu'à 16 et 63 % de la demande énergétique totale en 2030 et 2050 (sur la base d’un mélange à 20%),
 
Le rapport met aussi en évidence que le coût moyen du bioGNL livré diminuera de 30 % d'ici à 2050, principalement en raison de la réduction du coût de production du biométhane dans les installations de digestion anaérobie à grande échelle. Cela fait du bioGNL l'un des carburants marins alternatifs durables les moins chers.



The role of bio-LNG in the decarbonisation of shipping

L'étude de SEA-LNG détaille les questions relatives à la disponibilité du carburant, à son coût, à son opérabilité ; mais évalue aussi les émissions de CO2 liées à son cycle de vie et à la logistique.
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Jean-Luc PONCIN Jean-Luc PONCIN
Journaliste
De formation scientifique, Jean-Luc est un journaliste diplômé du CFPJ. Passionné par les projets et les technologies qui gravitent autour de la transition écologique, il collabore régulièrement sur différents médias liés à l'énergie et à la mobilité

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1 Commentaire

  1. GiraudbePublié le 22/10/2022 à 06:18

    il en va, de par le monde de la production de bioGNL.

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