Etude : la gazéification hydrothermale offre un formidable potentiel
Une récente étude, pilotée par GRTgaz (en partenariat avec SUEZ, Teréga et GRDF), démontre que la gazéification hydrothermale permet de produire du gaz renouvelable avec une très faible empreinte carbone (réduction de 80 % par rapport à la référence fossile). Au-delà de la performance environnementale, c’est aussi la richesse du gisement qui est soulignée : près de 50 TWh/an pourraient être produits d'ici à 2050.
« Cette étude met en évidence la capacité de la gazéification hydrothermale à réduire drastiquement l’empreinte carbone pour valoriser de nombreux déchets. Ces conclusions éclaireront les décideurs politiques, les industriels, les représentants des syndicats de déchets et de traitement d’eaux usées, les agriculteurs et le grand public sur les impacts environnementaux et climatiques positifs de cette technologie. Elles devraient également les inciter à mettre en œuvre les premiers projets industriels concrets ». Pour Robert Muhlke, Directeur de Projet Gazéification Hydrothermale chez GRTgaz et pilote du groupe de travail national (1), ces travaux confirment le potentiel de cette technologie de production de gaz, mais surtout vient renforcer les orientations déclinées, en 2023, dans le premier livre blanc de la gazéification hydrothermale.
Si, en termes de performances du procédé, le livre blanc rédigé par le groupe de travail national, avait révélé le gros potentiel de la technologie ; un certain nombre d’interrogations subsistaient quant à sa durabilité et notamment sa conformité par rapport à la Directive européenne RED III , qui exige une réduction d’au moins 80% de l’empreinte carbone par rapport à la référence fossile.
Concrètement cela signifie que le gisement de déchets qui peut être converti en biogaz est extrêmement important. Carbone 4 évalue la quantité de gaz injectable dans le réseau à au moins 2 TWh/an en 2030, 12 TWh/an en 2035 et 50 TWh/an d’ici 2050 ; la montée en charge étant conditionnée par le développement des installations idoines.
1.Les membres du Groupe de Travail national sur la gazéification hydrothermale : GRTgaz, GRDF, AFG, AFRY, AMORCE, Agence de l’Eau Loire-Bretagne, Arol Energy, Artelia Industrie, Bioeconomy For Change, BiogazVallée, Cerema Ouest, Clever Values, CARENE (Agglomération de Saint-Nazaire), Chambre d’Agriculture Pays de la Loire, CEA Liten, Engie Lab, DG Skid, Gazfio, IMT Mines Albi, Inéris, Inovertis, Khimod, Leroux&Lotz Technologies, Naldeo, Naskeo, Nevezus, N01zet, Prodeval, GreenMac, Banzo, GreenConsult, S3D, Saur, Suez, SIEL (Territoire d’Energie Loire), SETEC, SER, Sofresid, Tereos, Tenerrdis, Top Industrie, TreaTech, Voltigital, Veolia, VINCI Environnement, Yélé Consulting.
« Cette étude met en évidence la capacité de la gazéification hydrothermale à réduire drastiquement l’empreinte carbone pour valoriser de nombreux déchets. Ces conclusions éclaireront les décideurs politiques, les industriels, les représentants des syndicats de déchets et de traitement d’eaux usées, les agriculteurs et le grand public sur les impacts environnementaux et climatiques positifs de cette technologie. Elles devraient également les inciter à mettre en œuvre les premiers projets industriels concrets ». Pour Robert Muhlke, Directeur de Projet Gazéification Hydrothermale chez GRTgaz et pilote du groupe de travail national (1), ces travaux confirment le potentiel de cette technologie de production de gaz, mais surtout vient renforcer les orientations déclinées, en 2023, dans le premier livre blanc de la gazéification hydrothermale.
La gazéification thermale répond aux normes de la directive RED III
La gazéification hydrothermale est un procédé de conversion thermochimique à haute pression (210 à 350 bars) et par catalyse ou à haute température (360 à 700 °C). Il permet de produire du méthane (tout en préservant un certain nombre de composants valorisables : eau, métaux, phosphore, azote, etc) à partir de de déchets organiques contenant de l’eau où étant miscibles dans l’eau.Si, en termes de performances du procédé, le livre blanc rédigé par le groupe de travail national, avait révélé le gros potentiel de la technologie ; un certain nombre d’interrogations subsistaient quant à sa durabilité et notamment sa conformité par rapport à la Directive européenne RED III , qui exige une réduction d’au moins 80% de l’empreinte carbone par rapport à la référence fossile.
50 TWh/an de biogaz pourraient être produits à partir de déchets d'ici à 2050
Interrogations levées désormais grâce à l’étude menée avec l’appui du cabinet de conseil Carbone 4. Après examen des données mises à disposition par les principaux développeurs (Leroux et Lotz Technologies (France), SCW Systems (Pays-Bas), TreaTech (Suisse) et Genifuel (États-Unis)) des deux familles de la technologie (à catalyse et à haute température), l’étude démontre que les normes RED III sont largement respectées. Point particulièrement intéressant, Carbone 4 a analysé les rejets CO2 générés par la valorisation de cinq déchets différents : deux qualités de boues de stations d’épuration urbaine, la vinasse, le glycérol et le lisier/ fumier.Concrètement cela signifie que le gisement de déchets qui peut être converti en biogaz est extrêmement important. Carbone 4 évalue la quantité de gaz injectable dans le réseau à au moins 2 TWh/an en 2030, 12 TWh/an en 2035 et 50 TWh/an d’ici 2050 ; la montée en charge étant conditionnée par le développement des installations idoines.
Un AMI à venir
Afin de recenser les projets, GRTgaz a lancé un appel à manifestation d’intérêt sur le sujet. Il sera ouvert à tous les porteurs de projets du 2 septembre au 31 octobre 2024, que ceux-ci soient au stade d’études préliminaires ou d’études plus avancées. Un webinaire sera organisé le 9 juillet prochain pour en préciser les modalités.
Afin de recenser les projets, GRTgaz a lancé un appel à manifestation d’intérêt sur le sujet. Il sera ouvert à tous les porteurs de projets du 2 septembre au 31 octobre 2024, que ceux-ci soient au stade d’études préliminaires ou d’études plus avancées. Un webinaire sera organisé le 9 juillet prochain pour en préciser les modalités.
1.Les membres du Groupe de Travail national sur la gazéification hydrothermale : GRTgaz, GRDF, AFG, AFRY, AMORCE, Agence de l’Eau Loire-Bretagne, Arol Energy, Artelia Industrie, Bioeconomy For Change, BiogazVallée, Cerema Ouest, Clever Values, CARENE (Agglomération de Saint-Nazaire), Chambre d’Agriculture Pays de la Loire, CEA Liten, Engie Lab, DG Skid, Gazfio, IMT Mines Albi, Inéris, Inovertis, Khimod, Leroux&Lotz Technologies, Naldeo, Naskeo, Nevezus, N01zet, Prodeval, GreenMac, Banzo, GreenConsult, S3D, Saur, Suez, SIEL (Territoire d’Energie Loire), SETEC, SER, Sofresid, Tereos, Tenerrdis, Top Industrie, TreaTech, Voltigital, Veolia, VINCI Environnement, Yélé Consulting.
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