Grenoble : GEG vise le déploiement de deux nouvelles stations GNV
Portée par la forte demande des acteurs locaux, Gaz et Electricité de Grenoble (GEG) vise le déploiement de deux nouvelles stations GNV sur le territoire de la métropole. Avec Thierry JACQUIN, Directeur Commercial, et Anne-Claire PILLET, en charge des ventes GNV, Gaz-Mobilité revient sur les détails du projet.
« La première est une station publique, située 49 rue Félix Esclangon (photo ci-dessus ndlr), sur laquelle peuvent s’approvisionner tous types de clientèles, abonnés ou clients ponctuels, notamment les véhicules de la Poste, et ceux de GEG puisque nous disposons en interne de plus de 80 véhicules légers fonctionnant au gaz naturel » explique Anne-Claire Pillet. « La seconde est privative et réservée aux abonnés.. Elle alimente principalement la flotte de la Ville de Grenoble et celle de quelques transporteurs.».
La troisième, en partenariat avec GNVert, est une station privative dédiée à l’alimentation des 70 bus roulant au GNV dans l’agglomération grenobloise.
Pour GEG, l’idée est de pouvoir compléter la station publique installée en cœur de ville, par deux autres implantées en périphérie pour mieux répondre aux attentes pratiques des transporteurs.
« Avec trois stations publiques, le territoire serait ainsi maillé. Sur ces deux stations, il y aura, comme pour la première, des systèmes d’accès par abonnement et une possibilité de paiement par carte bancaire» précise Anne-Claire PILLET.
Si GEG n’envisage pas de proposer du GNL, en revanche, elle prévoit de délivrer du biogaz à partir du site de la station d’épuration AQUAPOLE, sur laquelle GEG vient de mettre en service une installation de production.
« Au mois de juin, nous avons organisé une réunion avec les acteurs qui a permis de faire remonter des besoins qui n’avaient jusqu’ici jamais été exprimés par les filières professionnelles » explique Thierry JACQUIN. « Au-delà des transporteurs, nous nous sommes également rendu compte que certains industriels grenoblois étaient aussi demandeurs de modes de transports plus propres, tant pour les courtes que pour les longues distances ».
Pour les professionnels, il s’agit d’anticiper l’évolution des réglementations, Grenoble Alpes Métropole ayant confirmé début juin la mise en place des premières mesures de restriction d'accès au centre-ville à partir du 1er janvier 2017. Seront notamment concernés les poids lourds mis en circulation avant le 30 septembre 2001.
« En tant qu’entreprise de territoire et opérateur de proximité, nous souhaitons en priorité participer à l’aménagement local. Aujourd’hui, le dispositif national change la donne et pourrait complexifier notre dossier » souligne Thierry JACQUIN. « Mais nous sommes confiants car nous allons prochainement en discuter avec l’ADEME ».
Afin de bénéficier des financements du Programme d’Investissements d’Avenir, GEG devra probablement forger des alliances avec d’autres acteurs pour atteindre le quota minimal exigé par l’appel à projets, soit 5 stations et 100 véhicules. Un travail plus important qui pourrait modifier le calendrier initialement établi.
Trois stations existantes…
Précurseur du GNV, GEG gère ou possède depuis 1998, trois stations d’avitaillement sur le territoire de la métropole grenobloise.« La première est une station publique, située 49 rue Félix Esclangon (photo ci-dessus ndlr), sur laquelle peuvent s’approvisionner tous types de clientèles, abonnés ou clients ponctuels, notamment les véhicules de la Poste, et ceux de GEG puisque nous disposons en interne de plus de 80 véhicules légers fonctionnant au gaz naturel » explique Anne-Claire Pillet. « La seconde est privative et réservée aux abonnés.. Elle alimente principalement la flotte de la Ville de Grenoble et celle de quelques transporteurs.».
La troisième, en partenariat avec GNVert, est une station privative dédiée à l’alimentation des 70 bus roulant au GNV dans l’agglomération grenobloise.
… et deux autres en projet
« L’idée est de pouvoir construire deux stations publiques. L’une sur l’axe d’arrivée depuis Lyon et la seconde sur l’axe d’arrivée depuis Chambéry. Le projet a été validé avant l’été » résume Thierry JACQUIN qui souligne le fort soutien des élus à l’échelle locale.Pour GEG, l’idée est de pouvoir compléter la station publique installée en cœur de ville, par deux autres implantées en périphérie pour mieux répondre aux attentes pratiques des transporteurs.
« Avec trois stations publiques, le territoire serait ainsi maillé. Sur ces deux stations, il y aura, comme pour la première, des systèmes d’accès par abonnement et une possibilité de paiement par carte bancaire» précise Anne-Claire PILLET.
Si GEG n’envisage pas de proposer du GNL, en revanche, elle prévoit de délivrer du biogaz à partir du site de la station d’épuration AQUAPOLE, sur laquelle GEG vient de mettre en service une installation de production.
Des acteurs locaux fortement intéressés
Pour GEG, ces nouvelles stations visent à mieux répondre à une demande locale de plus en plus forte. En premier lieu, il y a la métropole grenobloise qui projette l’acquisition de bennes à ordure ménagères fonctionnant au gaz naturel. Ensuite, il y a le fort intérêt des transporteurs.« Au mois de juin, nous avons organisé une réunion avec les acteurs qui a permis de faire remonter des besoins qui n’avaient jusqu’ici jamais été exprimés par les filières professionnelles » explique Thierry JACQUIN. « Au-delà des transporteurs, nous nous sommes également rendu compte que certains industriels grenoblois étaient aussi demandeurs de modes de transports plus propres, tant pour les courtes que pour les longues distances ».
Pour les professionnels, il s’agit d’anticiper l’évolution des réglementations, Grenoble Alpes Métropole ayant confirmé début juin la mise en place des premières mesures de restriction d'accès au centre-ville à partir du 1er janvier 2017. Seront notamment concernés les poids lourds mis en circulation avant le 30 septembre 2001.
Un appel à projet national qui complexifie le dossier
Si l’appel à projets lancé par l’ADEME en juillet est sensé donné un coup d’accélérateur à la filière, il tend à complexifier un dossier grenoblois déjà bien avancé. « Dans le montage que nous envisageons, nous imaginons assurer nous-mêmes le financement des stations, et fidéliser notre clientèle par des prix de fourniture attractifs » explique Thierry JACQUIN.« En tant qu’entreprise de territoire et opérateur de proximité, nous souhaitons en priorité participer à l’aménagement local. Aujourd’hui, le dispositif national change la donne et pourrait complexifier notre dossier » souligne Thierry JACQUIN. « Mais nous sommes confiants car nous allons prochainement en discuter avec l’ADEME ».
Afin de bénéficier des financements du Programme d’Investissements d’Avenir, GEG devra probablement forger des alliances avec d’autres acteurs pour atteindre le quota minimal exigé par l’appel à projets, soit 5 stations et 100 véhicules. Un travail plus important qui pourrait modifier le calendrier initialement établi.
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Bravo ! pour les stations qui se développent à Grenoble et le reste de la France. Elles participent, par le maillage, un peu partout dans le pays, au ravitaillement et au développement de ce nouveau carburant, non polluant qui intéresse non seulement les municipalités, mais aussi les transporteurs.
Bonjour,
m’équiper d’un véhicule GNV, je voudrais savoir où en sont les projets de stations dans l’agglomération, notamment du coté Meylan
Merci V. P.