Jean-Luc Fugit : « Il est urgent de raisonner en analyse de cycle de vie »
Député du Rhône et Président du Conseil National de l’Air, Jean-Luc Fugit revient dans le cadre de la 8ème édition du GNV Mag’ de l’AFGNV sur les enjeux de Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) et sur la place du GNV et de sa version renouvelable, le bioGNV.
« Le texte initial du gouvernement est arrivé sur cette partie-là à 9 articles. Après être passé deux fois à l’Assemblée Nationale et au Sénat, il se retrouve avec 47 articles. Nous avons musclé le texte sur deux aspects : la lutte contre la pollution de l’air de proximité (NOx, particules fines etc) et aussi engager des transitions pour émettre moins de CO2 » résume Jean-Luc Fugit, interrogé par Gilles Durand, Secrétaire Général de l’AFGNV.
« Il faut aller du GNV vers le bioGNV pour différentes raisons. Car il y a la possibilité d’en faire un complètement de production intéressant pour le monde agricole mais aussi et surtout parce qu’il permet d’avoir moins d’émissions par rapport à des énergies fossiles de type diesel et essence » souligne Jean-Luc Fugit.
« Si on prend une démarche en analyse cycle de vie (ACV ndlr), on voit qu’en matière de CO2 on est neutre quand on utilise du bioGNV » rappelle le Président du Conseil National de l’Air qui réagit au rapport ACV publiée par l’IFP Energies Nouvelles (IFPEN) en septembre dernier. « Cette étude est très intéressante parce qu’elle montre qu’il est urgent de raisonner en analyse de cycle de vie et de ne pas se contenter de ne regarder que les émissions à l’échappement, notamment pour le CO2 » souligne-t-il.
Un calcul du « puits à la roue » qui impose la mise en place d’une nouvelle méthodologie d’analyse. « La directive d’avril 2019 au niveau de l’Union européenne propose que l’on fasse d’ici 2023 des propositions qui pourront ensuite, d’un point de vue réglementaire ou législatif, faire en sorte qu’il y ait une véritable analyse en cycle de vie de tous les véhicules. C’est un point qui me parait important. Faire en sorte que l’on puisse avoir une complémentarité entre les véhicules électrifiés, les véhicules à hydrogène, les véhicules au biogaz et peut être d’autres types de biocarburants. Avec un objectif commun qui est de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et même de pouvoir un jour en passer. Ce serait un mieux pour le climat » conclut-il.
Loi d’Orientation des Mobilités
Dans le cadre de son mandat de Député, Jean-Luc Fugit a été nommé rapporteur du titre 3 de la Loi d’Orientation des Mobilités, intitulé « développer des mobilités plus propres et plus actives ».« Le texte initial du gouvernement est arrivé sur cette partie-là à 9 articles. Après être passé deux fois à l’Assemblée Nationale et au Sénat, il se retrouve avec 47 articles. Nous avons musclé le texte sur deux aspects : la lutte contre la pollution de l’air de proximité (NOx, particules fines etc) et aussi engager des transitions pour émettre moins de CO2 » résume Jean-Luc Fugit, interrogé par Gilles Durand, Secrétaire Général de l’AFGNV.
Une approche ACV nécessaire
Alors que la France s’oriente vers la fin des véhicules à énergies fossiles d’ici à 2040, le biogaz s’impose comme une transition nécessaire.
« Il faut aller du GNV vers le bioGNV pour différentes raisons. Car il y a la possibilité d’en faire un complètement de production intéressant pour le monde agricole mais aussi et surtout parce qu’il permet d’avoir moins d’émissions par rapport à des énergies fossiles de type diesel et essence » souligne Jean-Luc Fugit.
« Si on prend une démarche en analyse cycle de vie (ACV ndlr), on voit qu’en matière de CO2 on est neutre quand on utilise du bioGNV » rappelle le Président du Conseil National de l’Air qui réagit au rapport ACV publiée par l’IFP Energies Nouvelles (IFPEN) en septembre dernier. « Cette étude est très intéressante parce qu’elle montre qu’il est urgent de raisonner en analyse de cycle de vie et de ne pas se contenter de ne regarder que les émissions à l’échappement, notamment pour le CO2 » souligne-t-il.
Un calcul du « puits à la roue » qui impose la mise en place d’une nouvelle méthodologie d’analyse. « La directive d’avril 2019 au niveau de l’Union européenne propose que l’on fasse d’ici 2023 des propositions qui pourront ensuite, d’un point de vue réglementaire ou législatif, faire en sorte qu’il y ait une véritable analyse en cycle de vie de tous les véhicules. C’est un point qui me parait important. Faire en sorte que l’on puisse avoir une complémentarité entre les véhicules électrifiés, les véhicules à hydrogène, les véhicules au biogaz et peut être d’autres types de biocarburants. Avec un objectif commun qui est de diminuer notre dépendance aux énergies fossiles et même de pouvoir un jour en passer. Ce serait un mieux pour le climat » conclut-il.
La vidéo GNV Mag’ 8
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