Un mix de gaz 100 % renouvelable possible en France d'ici 2050
Selon une étude réalisée par l’ADEME avec GRDF et GRTgaz, la France serait en mesure de couvrir l’intégralité de sa consommation de gaz naturel avec du biogaz d’ici à 2050. Un argument de plus en faveur de la mobilité GNV.
Si la culture française reste très électrique, le gaz entame lui aussi sa révolution énergétique et se positionne de plus en plus comme l’une des solutions vertes à privilégier au cours des prochaines années. Selon une étude publiée par l’ADEME au cours des Assises de l’Energie et réalisée avec le concours de GRDF et GRTgaz, il serait possible de couvrir l’intégralité de la production française avec du biogaz.
« On a un potentiel de gaz renouvelable très important, sans commune mesure avec ce qu’on exploite aujourd’hui », résume Fabrice Boissier, directeur général délégué de l’ADEME. Selon les résultats du rapport et alors que les déploiements de sites de méthanisation ne cessent de se multiplier, la France serait ainsi en mesure de produire jusqu’à 460 térawattheures (TWh) de gaz vert injectable dans les réseaux. En termes de production, trois grandes filières sont citées :
En incluant le coût de production, de stockage, d’utilisation et d’adaptation des réseaux gaziers, le scénario de l’ADEME estime le coût de ce gaz vert entre 116 €/MWh et 153 €/MWh. Un investissement « raisonnable » selon l’agence qui permettrait d’éviter les émissions directes d’environ 63 Mt CO2 chaque année.
Car si l’utilisation du bioGNV ne changera pas les émissions « à l’échappement » d’un véhicule GNV, l’intérêt est énorme lorsqu’on résonne en termes de cycle de vie. Pour une voiture particulière alimentée au biogaz, le bilan carbone du « puits à la roue » se situe aux alentours de 30 g CO2/km, soit une valeur très proche de celles des voitures électriques faisant appel à une électricité décarbonée.
Selon une autre étude publiée par l’ADEME au mois d’octobre, le GNV pourrait représenter 32 % des ventes de véhicules neufs en France à l'horizon 2050 avec un premier palier fixé à 16 % en 2035 (voir notre article).
En savoir plus :
Si la culture française reste très électrique, le gaz entame lui aussi sa révolution énergétique et se positionne de plus en plus comme l’une des solutions vertes à privilégier au cours des prochaines années. Selon une étude publiée par l’ADEME au cours des Assises de l’Energie et réalisée avec le concours de GRDF et GRTgaz, il serait possible de couvrir l’intégralité de la production française avec du biogaz.
« On a un potentiel de gaz renouvelable très important, sans commune mesure avec ce qu’on exploite aujourd’hui », résume Fabrice Boissier, directeur général délégué de l’ADEME. Selon les résultats du rapport et alors que les déploiements de sites de méthanisation ne cessent de se multiplier, la France serait ainsi en mesure de produire jusqu’à 460 térawattheures (TWh) de gaz vert injectable dans les réseaux. En termes de production, trois grandes filières sont citées :
- La méthanisation - la production de méthane à partir de micro-organisme issus des déchets - qui pourrait représenter 30 % du « gisement »,
- La pyrogazéification (40 %) qui assure la production de biométhane à partir de matières organiques, principalement du bois, par un processus thermochimique,
- Le Power to Gas (30 %), aujourd’hui au stade expérimental, qui, par électrolyse de l’eau, utilise le surplus d’électricité renouvelable pour produire du gaz vert. Amenée à fortement se développer au cours des prochaines années, cette filière viendra renforcer la complémentarité entre réseaux électriques et gaziers.
En incluant le coût de production, de stockage, d’utilisation et d’adaptation des réseaux gaziers, le scénario de l’ADEME estime le coût de ce gaz vert entre 116 €/MWh et 153 €/MWh. Un investissement « raisonnable » selon l’agence qui permettrait d’éviter les émissions directes d’environ 63 Mt CO2 chaque année.
Un argument supplémentaire pour le GNV
Si l’étude n’est pas forcément axée sur la mobilité, elle rappelle le potentiel lié à l’association du GNV au gaz d’origine renouvelable et tend à rassurer les acteurs quant à la disponibilité du bioGNV au cours des prochaines années.Car si l’utilisation du bioGNV ne changera pas les émissions « à l’échappement » d’un véhicule GNV, l’intérêt est énorme lorsqu’on résonne en termes de cycle de vie. Pour une voiture particulière alimentée au biogaz, le bilan carbone du « puits à la roue » se situe aux alentours de 30 g CO2/km, soit une valeur très proche de celles des voitures électriques faisant appel à une électricité décarbonée.
Selon une autre étude publiée par l’ADEME au mois d’octobre, le GNV pourrait représenter 32 % des ventes de véhicules neufs en France à l'horizon 2050 avec un premier palier fixé à 16 % en 2035 (voir notre article).
En savoir plus :
Envie de découvrir tous les acteurs de la mobilité gaz ? Retrouvez la liste de nos partenaires.