Bicarburation GNL : l'option la plus abordable pour décarboner le secteur maritime ?
Le GNL reste, et de loin, le carburant le moins cher pour permettre aux flottes de navires de respecter les réglementations de décarbonation édictées par l’UE et l’OMI. C’est ce que démontre la nouvelle étude publiée par SEA-LNG, coalition industrielle multisectorielle qui œuvre à promouvoir les avantages du GNL marin.
Le cadre réglementaire relatif aux émissions de GES du transport marin ne cesse de se durcir. L’OMI (Organisation maritime internationale), à travers le Comité de protection du milieu marin, a ainsi défini il y a quelques mois de nouveaux objectifs avec une réduction imposée des émissions de GES de 20 % d'ici à 2030, une réduction de 70 % d'ici à 2040 (par rapport aux niveaux de 2008) et l’objectif ultime d’atteindre zéro émission nette d'ici à 2050. Orientations appuyées par l’Union européenne qui a statué sur une réduction des émissions de GES des carburants maritimes de 80 % d'ici à 2050.
Nouvel indice d’intensité carbone (CII), inclusion du transport maritime dans le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (ETS) en 2024, initiative FuelEU Maritime (2025)… l’arsenal réglementaire, qui ne cesse de s’étoffer, exerce une pression croissante sur les propriétaires et les exploitants de navires.
Bicarburation GNL, méthanol et ammoniac ; le déploiement de navires employant des carburants les plus verts a été comparé au coût de l’emploi d’un dérivé du fuel actuel, le VLSFO (fioul à très faible teneur en soufre). Les algorithmes de la société Z-Joule, spécialisée dans la transition écologique du transport maritime, ont simulé les coûts complets, en fonction du carburant utilisé, d’un navire porte-conteneurs de taille moyenne (14 000 conteneurs standards) sur un trajet Rotterdam-Singapour sur la période 2025-2040. Ils ont dupliqué l’exercice pour une flotte de 8 navires.
Pour une flotte de huit navires avec deux « navires d’équilibrage » alimentés par des carburants alternatifs, le coût global de mise en conformité avec le GNL sera inférieur de 5 à 16 millions d’euros par an à celui d’autres carburants alternatifs tels que le méthanol et l’ammoniac. De plus, avec la mise en œuvre de FuelEU Maritime à partir de 2025, les exploitants de flottes utilisant des navires à double carburant ammoniac et méthanol auront probablement besoin de quantités importantes de carburants verts. Alors que leur disponibilité suffisante sur le marché n’est pas encore franchement établie !
Autant d’arguments qui conduisent Steve Esau, directeur de l'exploitation de SEA-LNG, à déclarer : « alors que les émissions de gaz à effet de serre sont soumises à une réglementation de plus en plus stricte, l'industrie a besoin de solutions rentables pour atteindre ses objectifs de décarbonation. Aujourd'hui, cette étude montre clairement que la voie du GNL est un moyen rentable d'atteindre les objectifs de conformité réglementaire actuels et futurs ».
Le cadre réglementaire relatif aux émissions de GES du transport marin ne cesse de se durcir. L’OMI (Organisation maritime internationale), à travers le Comité de protection du milieu marin, a ainsi défini il y a quelques mois de nouveaux objectifs avec une réduction imposée des émissions de GES de 20 % d'ici à 2030, une réduction de 70 % d'ici à 2040 (par rapport aux niveaux de 2008) et l’objectif ultime d’atteindre zéro émission nette d'ici à 2050. Orientations appuyées par l’Union européenne qui a statué sur une réduction des émissions de GES des carburants maritimes de 80 % d'ici à 2050.
Réduction des émissions de GES (par rapport à 2020) pour les navires imposées par l’initiative européenne FuelEU Maritime. © SEA-LNG « Shipping industry decarbonation : fuel choice and the costs or achieving regulatory compliance »
Nouvel indice d’intensité carbone (CII), inclusion du transport maritime dans le système d’échange de quotas d’émission de l’UE (ETS) en 2024, initiative FuelEU Maritime (2025)… l’arsenal réglementaire, qui ne cesse de s’étoffer, exerce une pression croissante sur les propriétaires et les exploitants de navires.
La décarbonation du transport maritime devient une réalité de très court terme
La mise en conformité rapide de leurs flottes à des coûts économiquement supportables est désormais au cœur de leurs préoccupations. Plus uniquement en tant qu’horizon lointain, mais bien comme une réalité de très court terme. C’est pour répondre à cette question que SEA-LNG a réalisé une étude sur le coût de mise en conformité des navires en fonction des options choisies.Bicarburation GNL, méthanol et ammoniac ; le déploiement de navires employant des carburants les plus verts a été comparé au coût de l’emploi d’un dérivé du fuel actuel, le VLSFO (fioul à très faible teneur en soufre). Les algorithmes de la société Z-Joule, spécialisée dans la transition écologique du transport maritime, ont simulé les coûts complets, en fonction du carburant utilisé, d’un navire porte-conteneurs de taille moyenne (14 000 conteneurs standards) sur un trajet Rotterdam-Singapour sur la période 2025-2040. Ils ont dupliqué l’exercice pour une flotte de 8 navires.
Le coût de mise en conformité est bien moins cher pour le GNL
Au final, il en ressort que si la bicarburation GNL, le méthanol et l’ammoniac peuvent réduire les coûts de mise en conformité des flottes par rapport aux VLSFO, c’est le GNL qui offre la solution la moins onéreuse ; et de loin. Permettant des réductions immédiates des émissions de GES, il diminue également considérablement les émissions de SOx, de NOx et de particules (PM), évitant ainsi l'utilisation de MGO (gazole marin), relativement coûteux au regard des exigences des zones de contrôle des émissions (ECA).Simulation du coût de revient de chaque carburant en ($ par mmBtu )© SEA-LNG « Shipping industry decarbonation : fuel choice and the costs or achieving regulatory compliance »
Pour une flotte de huit navires avec deux « navires d’équilibrage » alimentés par des carburants alternatifs, le coût global de mise en conformité avec le GNL sera inférieur de 5 à 16 millions d’euros par an à celui d’autres carburants alternatifs tels que le méthanol et l’ammoniac. De plus, avec la mise en œuvre de FuelEU Maritime à partir de 2025, les exploitants de flottes utilisant des navires à double carburant ammoniac et méthanol auront probablement besoin de quantités importantes de carburants verts. Alors que leur disponibilité suffisante sur le marché n’est pas encore franchement établie !
Autant d’arguments qui conduisent Steve Esau, directeur de l'exploitation de SEA-LNG, à déclarer : « alors que les émissions de gaz à effet de serre sont soumises à une réglementation de plus en plus stricte, l'industrie a besoin de solutions rentables pour atteindre ses objectifs de décarbonation. Aujourd'hui, cette étude montre clairement que la voie du GNL est un moyen rentable d'atteindre les objectifs de conformité réglementaire actuels et futurs ».
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