Niort mise sur les bus au gaz naturel

Niort mise sur les bus au gaz naturel
Préparant sa sortie du diesel, l’agglomération de Niort teste depuis le 25 janvier dernier un premier bus fonctionnant au gaz naturel.

Le bus au gaz naturel bientôt se démocratiser à Niort. En quête de nouvelles solutions pour sortir des bus diesel, l’agglomération teste depuis le 25 janvier dernier un premier bus fonctionnant au gaz naturel pour une durée de quatre semaines.

Intégré au réseau Tanlib et fourni par Iveco, ce bus GNV offre une capacité de 80 passagers et vise à remplacer les quelque 45 bus diesel du réseau.

90 % de la flotte au bioGNV d’ici 2032

« C’est le premier bus au gaz naturel à Niort, le premier d’une série de cinq qu’on achètera au printemps 2023 » indique Alain Lecointe, vice-président de l’Agglo du Niortais en charge des mobilités. « A raison d’un renouvellement de 5 bus par an, 90% de la flotte fonctionnera au Bio GNV d’ici 2032 » chiffre la collectivité.

Pour accompagner cette transition énergétique, Niort Agglo désignera d’ici fin février 2022 un industriel chargé de construire et d’entretenir une station dédiée au ravitaillement. Installée dans la zone industrielle de Saint-Florent, sur le site du dépôt de bus Tanlib, celle-ci sera mise en service au printemps 2023.



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Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

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2 Commentaires

  1. ChristophePublié le 28/01/2022 à 09:49

    Dans la vidéo il est indiqué "- 95% des particules fines" mais sans préciser que cela concerne uniquement l’échappement et uniquement un comptage en masse.
    Un comptage en nombre donnerait très certainement un autre résultat.
    La source prinicipale de particules fines, l’abrasion des pneus, de la route et des freins, restant au même niveau d’émission. A ce titre, il convient de remarquer qu’un bus électrique avec sa masse à vide plus importante du fait des batteries et sa moindre charge utile, émet plus de particules d’abrasion qu’un bus thermique et in fine au moins autant de particules.
    Les lobbyistes de la traction électrique rétorquent souvent que le freinage régénératif du moteur électrique limite les émissions de particules de freins. Pour se convaincre que c’est faux sur un bus il suffit de comparer la puissance du moteur électrique à celle du ralentisseur hydraulique des bus thermiques. Un petit tour vers l’avenue de Paris permet d’entendre le fonctionnement de ce dernier à la descente.
    In fine l’énergie utilisée importe peu, un bus même diesel avec au moins 12 passagers polluera moins et émettra moins de GES que les plus de 10 voitures au remplissage des navetteurs (qui émettent aussi des particules d’abrasion et même si les lobbyistes de la bagnole électrique (ce qui veulent faire croire que leur bagnole est propre) veulent faire croire le contraire).
    Ce qu’il faut donc c’est développer le réseau de bus en augmentant les fréquences et en donnant la priorité aux bus par rapport aux bagnoles afin de modérer le trafic dans la ville. Cela permettra que les modes beaucoup moins impactants se développent.
    Mais à Niort avec la mise en gratuité qui a dégradé la qualité de service on est très loin de vouloir modérer le trafic automobile (mais faut dire que c’est la ville des mutuelles qui ont d’abord proposé des assurances automobiles - les deux premières installées avaient un A en plus dans leur sigle initial comme Automobile).

  2. ChristophePublié le 28/01/2022 à 10:47

    Mais le pire c’est quand on répond aux conseillers de quartier lors de la consultation sur le pôle gare "Le développement des mobilités alternatives est un enjeu essentiel dans la construction de la ville de demain" mais que dans le même temps, après avoir dégradé la qualité de service des bus, on déplace les arrêts de bus d’environ 80 m en les éloignant de l’entrée de la gare pour faire à la place une tête de station des taxis et des arrêts minute.

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