Perspectives gaz : quelles consommations de GNV en 2030 et 2035 ?
Selon les projections réalisées par le scénario Perspectives Gaz 2024 (PG24), la consommation de gaz dans la mobilité pourrait atteindre 14 TWh en 2030.
Porté par GRDF, GRTgaz et Teréga, le rapport « Perspectives Gaz 2024 » diffuse les derniers chiffres de la filière et remet à jour ses projections avec un volet complet dédié à la mobilité.
« Si de nouvelles solutions électriques pourraient constituer à terme des options de décarbonation du transport routier de marchandises, le GNV et le bioGNV constituent d’ores et déjà des alternatives au diesel matures techniquement et économiquement, que ce soit pour les poids lourds ou pour les bus et cars » souligne le rapport qui souligne l’intérêt porté par d’autres filières comme le maritime ou le ferroviaire, qui devraient accompagner la dynamique de croissance dans les années à venir.
Les projections se veulent toutefois moins ambitieuses que celles réalisées par le rapport « Territoires et Perspectives Gaz 2022 ». Alors que ce dernier considérait le GNV et le bioGNV comme « les premières alternatives au diesel jusqu’en 2035 », la forte accélération des solutions électriques, notamment pour les poids lourds et les bus, a poussé les auteurs à revoir le mix gaz à la baisse.
Le rapport Perspectives Gaz 2024 a également rafraichi ses projections en matière de production de biométhane. Alors que la France a récemment franchi le cap des
700 sites de méthanisation en service, le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) et l’industrie gazière considèrent qu’il serait possible d’atteindre 20 % de gaz renouvelables injectés dans les réseaux en 2030 en tenant compte de nouvelles filières telles que la pyrogazéification.
Le scénario évoque ainsi une trajectoire de production de gaz renouvelable/bas-carbone de 60 TWh en 2030 et 120 TWh en 2035. Sur cette seconde échéance, 30 % des capacités globales seraient assurées par des méthodes « autres » que la méthanisation « classique », aujourd’hui exclusivement utilisée.
Porté par GRDF, GRTgaz et Teréga, le rapport « Perspectives Gaz 2024 » diffuse les derniers chiffres de la filière et remet à jour ses projections avec un volet complet dédié à la mobilité.
Une consommation en hausse de 16 % en 2023
Elles avaient déjà été annoncées il y a quelques semaines lors de la présentation de la dernière édition du Panorama du bioGNV. Les consommations de GNV et de bioGNV acheminées par le réseau de gaz ont progressé de 16 % au cours de l’année 2023 s’approchant de 3,5 TWh, contre 2,9 TWh en 2022. Un volume qui n’intègre pas les quelque 1 TWh de gaz naturel liquéfié (GNL) consommé pour la mobilité et non acheminé par le réseau de gaz« Si de nouvelles solutions électriques pourraient constituer à terme des options de décarbonation du transport routier de marchandises, le GNV et le bioGNV constituent d’ores et déjà des alternatives au diesel matures techniquement et économiquement, que ce soit pour les poids lourds ou pour les bus et cars » souligne le rapport qui souligne l’intérêt porté par d’autres filières comme le maritime ou le ferroviaire, qui devraient accompagner la dynamique de croissance dans les années à venir.
Les projections se veulent toutefois moins ambitieuses que celles réalisées par le rapport « Territoires et Perspectives Gaz 2022 ». Alors que ce dernier considérait le GNV et le bioGNV comme « les premières alternatives au diesel jusqu’en 2035 », la forte accélération des solutions électriques, notamment pour les poids lourds et les bus, a poussé les auteurs à revoir le mix gaz à la baisse.
Une consommation de 14 TWh en 2030
Alors que plus de 38 000 véhicules gaz circulent aujourd’hui en France, dont plus de 11 000 poids lourds, le scénario Perspectives Gaz 2024 estime que le GNV représentera 10 % du parc de poids lourd en 2035 et 15 % de celui du bus et des autocars. La consommation de gaz réseau pour la mobilité 2030 devrait ainsi atteindre 14 TWh, soit trois fois plus qu’en 2023. Pour 2035, la projection est à 18 TWh, dont 7 TWh dédiés aux mobilités ferroviaires et maritimes.Une autre trajectoire envisagée
Au-delà du scénario de base, une variante plus optimiste est plus également mise en avant. Celle-ci est conditionnée à une évolution du règlement CO2 favorable aux biocarburants, dont le bioGNV, lors de la révision du règlement CO2, prévue en 2027.
Intitulée « décarbonation accélérée de la mobilité lourde », elle représenterait une hausse totale de la consommation de gaz de 1 TWh en 2030 et 6 TWh en 2035 par rapport au scénario de référence.
Au-delà du scénario de base, une variante plus optimiste est plus également mise en avant. Celle-ci est conditionnée à une évolution du règlement CO2 favorable aux biocarburants, dont le bioGNV, lors de la révision du règlement CO2, prévue en 2027.
Intitulée « décarbonation accélérée de la mobilité lourde », elle représenterait une hausse totale de la consommation de gaz de 1 TWh en 2030 et 6 TWh en 2035 par rapport au scénario de référence.
20 % de biométhane dans les réseaux dès 2030
Le rapport Perspectives Gaz 2024 a également rafraichi ses projections en matière de production de biométhane. Alors que la France a récemment franchi le cap des
700 sites de méthanisation en service, le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) et l’industrie gazière considèrent qu’il serait possible d’atteindre 20 % de gaz renouvelables injectés dans les réseaux en 2030 en tenant compte de nouvelles filières telles que la pyrogazéification.Le scénario évoque ainsi une trajectoire de production de gaz renouvelable/bas-carbone de 60 TWh en 2030 et 120 TWh en 2035. Sur cette seconde échéance, 30 % des capacités globales seraient assurées par des méthodes « autres » que la méthanisation « classique », aujourd’hui exclusivement utilisée.
Perspectives Gaz 2024
Le rapport Perspectives Gaz 2024 présente les prévisions de consommation de gaz et de production de gaz renouvelables et bas carbone à l'horizon 2030 et 2035
télécharger
Envie de découvrir tous les acteurs de la mobilité gaz ? Retrouvez la liste de nos partenaires.