Prix du gaz : quelles perspectives pour l'hiver 2024-2025 ?
GRTgaz et Teréga ont présenté leurs prévisions pour l'hiver 2024-2025. Selon leurs analyses, la France est bien préparée pour affronter la saison froide, le tout sans envolée des tarifs.
Un réseau robuste et résilient. Après des années difficiles suite à la crise en Ukraine, le système gazier français retrouve la stabilité. Si les périodes hivernales sont généralement synonymes de tension, tant sur les prix que sur les réseaux, GRTgaz et Téréga se veulent rassurant quant à l’hiver à venir.
Les deux entreprises soulignent que le réseau gazier français est capable de répondre aux besoins domestiques tout en continuant de soutenir ses voisins européens. Cette capacité repose sur plusieurs facteurs, notamment les importations soutenues en provenance de la Norvège, des Pays-Bas et de l'Espagne, ainsi que sur une gestion rigoureuse des stocks. En outre, les approvisionnements en gaz naturel liquéfié (GNL) via les terminaux méthaniers et la poursuite des efforts de sobriété énergétique observés l'hiver dernier jouent également un rôle crucial. En parallèle, la production de biométhane français, estimée à 5 TWh pour l’hiver à venir, contribuera à renforcer la sécurité énergétique du pays.
Selon les données de la plateforme AGSI, le taux de remplissage des stocks de gaz dépasse les 95 % en France. Le volume stocké atteint près de 128 TWh, soit 50 % de la consommation lors d’un hiver moyen.
Les gestionnaires insistent néanmoins sur la nécessité de préserver les stocks en début d’hiver afin de se prémunir contre une éventuelle vague de froid tardive. Pour mieux gérer la demande, le dispositif Écogaz, lancé en 2022, continue d'informer quotidiennement les consommateurs sur les éventuelles tensions sur le réseau.
Après des pics importants observés lors des hivers précédents, notamment en 2021-2022 où le prix moyen atteignait 95 €/MWh, la situation s’est nettement apaisée et reste proche de l’hiver 2023-2024, où le prix moyen anticipé était de 34 €/MWh.
Un réseau robuste et résilient. Après des années difficiles suite à la crise en Ukraine, le système gazier français retrouve la stabilité. Si les périodes hivernales sont généralement synonymes de tension, tant sur les prix que sur les réseaux, GRTgaz et Téréga se veulent rassurant quant à l’hiver à venir.
Les deux entreprises soulignent que le réseau gazier français est capable de répondre aux besoins domestiques tout en continuant de soutenir ses voisins européens. Cette capacité repose sur plusieurs facteurs, notamment les importations soutenues en provenance de la Norvège, des Pays-Bas et de l'Espagne, ainsi que sur une gestion rigoureuse des stocks. En outre, les approvisionnements en gaz naturel liquéfié (GNL) via les terminaux méthaniers et la poursuite des efforts de sobriété énergétique observés l'hiver dernier jouent également un rôle crucial. En parallèle, la production de biométhane français, estimée à 5 TWh pour l’hiver à venir, contribuera à renforcer la sécurité énergétique du pays.
Selon les données de la plateforme AGSI, le taux de remplissage des stocks de gaz dépasse les 95 % en France. Le volume stocké atteint près de 128 TWh, soit 50 % de la consommation lors d’un hiver moyen.
Les gestionnaires insistent néanmoins sur la nécessité de préserver les stocks en début d’hiver afin de se prémunir contre une éventuelle vague de froid tardive. Pour mieux gérer la demande, le dispositif Écogaz, lancé en 2022, continue d'informer quotidiennement les consommateurs sur les éventuelles tensions sur le réseau.
Un réseau européen consolidé
Depuis la crise énergétique de 2021-2022, l'Europe a dû s'adapter à une réduction significative de 70 % des importations de gaz russe. Cette nouvelle configuration a stimulé le développement d'infrastructures gazières sur le continent. Ainsi, depuis 2022, douze nouveaux points d'entrée de gaz ont été créés en Europe, augmentant la capacité de regazéification du continent à près de 7 TWh par jour. D’ici à fin 2024, la capacité européenne devrait encore croître de 13 % par rapport à 2023.
Depuis la crise énergétique de 2021-2022, l'Europe a dû s'adapter à une réduction significative de 70 % des importations de gaz russe. Cette nouvelle configuration a stimulé le développement d'infrastructures gazières sur le continent. Ainsi, depuis 2022, douze nouveaux points d'entrée de gaz ont été créés en Europe, augmentant la capacité de regazéification du continent à près de 7 TWh par jour. D’ici à fin 2024, la capacité européenne devrait encore croître de 13 % par rapport à 2023.
Évolution des prix : un marché apaisé
En matière de prix, le marché européen du gaz affiche une tendance à la stabilisation, avec des attentes autour de 40 €/MWh pour l’hiver 2024-2025, aussi bien sur le marché spot que pour les contrats à terme.Après des pics importants observés lors des hivers précédents, notamment en 2021-2022 où le prix moyen atteignait 95 €/MWh, la situation s’est nettement apaisée et reste proche de l’hiver 2023-2024, où le prix moyen anticipé était de 34 €/MWh.
Principal gestionnaire de réseau de transport de gaz naturel en France, Natran (anciennement GRTgaz) accompagne les porteurs de projets de stations GNC et bioGNC.
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Peut-on savoir pourquoi le gaz ne se développe pas en application mobilité ? C’est pour ma part, une question totalement incompréhensible et même c’est la seule application sur laquelle je n’ai pas de réserve. Je précise que 0 émission de CO2, de NOx ,de CO, ou de NmHc, ça n’existe pas. Par contre 0 particule, ça existe, et ce n’est pas rien !!