Quand les stations GNV entrent dans l'ère de l'Open Data
Associée à GRTgaz, l’AFGNV vient de présenter une base de données cartographique destinée à référencer les stations GNV actuelles et futures. Présentée comme un outil d’aide à la décision pour les décideurs, elle repose sur la plateforme Open Data Réseaux Energies lancée par RTE et GRTgaz le 3 avril dernier.
"Cela répond à un vrai besoin qui a été exprimé par un certain nombre d’acteurs" note Vincent Rousseau, Directeur de projet mobilité au sein de GRTgaz. Développé à partir de la solution logicielle de l'éditeur OpenDataSoft, ce nouvel outil s’inscrit dans le prolongement de la réponse française à la directive européenne AFI sur les carburants alternatifs et permet de visualiser l'emplacement des stations et de suivre le développement des infrastructures à la maille nationale et régionale à l'aide d'un tableau de bord.
Quant aux projets, si l'idée est d'en annoncer un maximum pour donner la meilleure vision possible, GRTgaz et l'AFGNV préfèrent rester prudents. "On ne veut pas donner de fausses idées. On ne mettra que les stations sur lesquelles il y a une date de mise en service et un foncier identifié" note Vincent Rousseau. Quant à l'actualisation de la base, elle interviendra à intervalle régulière. "Lorsque les opérateurs nous communiqueront de nouvelles données ou lors de campagnes de remontée d'informations" nous précise Gilles Durand, Secrétaire Général de l’AFGNV.
"La puissance de l’Open Data, c’est d’avoir une base de données ouverte sur le monde que tout un chacun peut utiliser" résume Gilles Durand. Tableaux, cartes et analyses peuvent directement être extraites sous forme de données "brutes" ou sous forme de cartographie et de graphiques.
"L'idée est de travailler sur des données fiables dont vont se servir des outils cartographiques comme Google Map ou Waze pour apporter de nouveaux services" résume GRTgaz. Pour Gaz-Mobilité, cette base de données "publique" permettra notamment une synchronisation avec son propre outil cartographique qui va plus loin en offrant, pour chaque station, un aperçu détaillé autorisant photos et commentaires des internautes.
Et alors que l’outil devrait être encore enrichi au cours des prochaines semaines, GRTgaz et l’AFGNV envisagent déjà l’étape suivante avec un système qui pourrait également intégrer les statistiques liées aux immatriculations et à la consommation de gaz carburant.
Second point : l'interopérabilité. Comment feront les transporteurs qui souhaitent utiliser des stations issues de plusieurs opérateurs ? Devront-ils disposer de plusieurs badges ou une solution unique est-elle envisageable ? Sur ce point, l'AFGNV note la récente adhésion de DKV, spécialiste de la carte carburant, qui pourrait apporter une solution dans les mois à venir. Mais alors que le développement du GNL facilite les longs trajets, une interopérabilité européenne des stations devra être impérativement envisagée.
Pour plus d'information
"Cela répond à un vrai besoin qui a été exprimé par un certain nombre d’acteurs" note Vincent Rousseau, Directeur de projet mobilité au sein de GRTgaz. Développé à partir de la solution logicielle de l'éditeur OpenDataSoft, ce nouvel outil s’inscrit dans le prolongement de la réponse française à la directive européenne AFI sur les carburants alternatifs et permet de visualiser l'emplacement des stations et de suivre le développement des infrastructures à la maille nationale et régionale à l'aide d'un tableau de bord.
Aide à la décision
"Ce n’est pas une application qui est destinée à donner des services opérationnels mais un outil tourné vers les institutionnels et les professionnels qui cherchent à avoir une vision sur les déploiements et projets en cours" résume Vincent Rousseau. Distinction GNL/GNC, paiement CB ou carte carburant, biogaz, accessibilité aux poids-lourds ou date prévisionnelle de déploiement, l'outil donne un certain nombre d'informations et propose même un système de filtrage régional.Quant aux projets, si l'idée est d'en annoncer un maximum pour donner la meilleure vision possible, GRTgaz et l'AFGNV préfèrent rester prudents. "On ne veut pas donner de fausses idées. On ne mettra que les stations sur lesquelles il y a une date de mise en service et un foncier identifié" note Vincent Rousseau. Quant à l'actualisation de la base, elle interviendra à intervalle régulière. "Lorsque les opérateurs nous communiqueront de nouvelles données ou lors de campagnes de remontée d'informations" nous précise Gilles Durand, Secrétaire Général de l’AFGNV.
Open data
Si la base est consultable en ligne via un site dédié directement alimenté par GRTgaz et l'AFGNV en lien avec la vingtaine d'opérateurs qui maille le territoire français, les informations pourront être exploitées via une "API" qui permettra de récupérer, en temps réel, les données fournies par l'outil."La puissance de l’Open Data, c’est d’avoir une base de données ouverte sur le monde que tout un chacun peut utiliser" résume Gilles Durand. Tableaux, cartes et analyses peuvent directement être extraites sous forme de données "brutes" ou sous forme de cartographie et de graphiques.
"L'idée est de travailler sur des données fiables dont vont se servir des outils cartographiques comme Google Map ou Waze pour apporter de nouveaux services" résume GRTgaz. Pour Gaz-Mobilité, cette base de données "publique" permettra notamment une synchronisation avec son propre outil cartographique qui va plus loin en offrant, pour chaque station, un aperçu détaillé autorisant photos et commentaires des internautes.
Et alors que l’outil devrait être encore enrichi au cours des prochaines semaines, GRTgaz et l’AFGNV envisagent déjà l’étape suivante avec un système qui pourrait également intégrer les statistiques liées aux immatriculations et à la consommation de gaz carburant.
Une première étape
Cet Open-Data français ne constitue qu'une première étape d'un long chemin qui s'étend bien au-delà de l'hexagone. "A l'échelle européenne, il nous faut également une vision" note Gilles Durand. Sur ce point, NGVA Europe, association référente dans le domaine du gaz, pourrait être à la tête d'un projet plus large en lien avec les opérateurs et les associations nationales.Second point : l'interopérabilité. Comment feront les transporteurs qui souhaitent utiliser des stations issues de plusieurs opérateurs ? Devront-ils disposer de plusieurs badges ou une solution unique est-elle envisageable ? Sur ce point, l'AFGNV note la récente adhésion de DKV, spécialiste de la carte carburant, qui pourrait apporter une solution dans les mois à venir. Mais alors que le développement du GNL facilite les longs trajets, une interopérabilité européenne des stations devra être impérativement envisagée.
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