Tribune : France gaz appelle à ne pas sous-estimer le potentiel des gaz verts
France Gaz interpelle les décideurs publics dans une tribune publiée le 29 novembre dernier. Représentant l’industrie gazière en France, l’organisation appelle à ne pas sous-estimer le rôle du gaz, notamment sous sa forme renouvelable, dans la transition énergétique.
Alors les consultations publiques des projets de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et de stratégie nationale bas-carbone (SNBC) sont en cours, France gaz dénonce une stratégie trop orientée sur l’électrique et appelle à ne pas sous-estimer le rôle des gaz verts dans le mix-énergétique.
Faisant référence à un rapport de RTE, France Gaz rappelle qu’environ 50 % des besoins énergétiques futurs ne seront pas couverts par l’électricité. « Comment parviendrons-nous à décarboner les 50 % restants si l’on commence, dès aujourd’hui, à affaiblir les solutions complémentaires les plus dynamiques, comme celles offertes par les gaz verts ? » s’interroge l’association dans une tribune publiée le 29 novembre dernier.
Qualifié trop souvent « d’énergie de transition », le gaz vert pourrait représenter 30 % du mix énergétique français en 2050, tout en étant entièrement produit sur le territoire national, rappelle l’organisation. Avec 13 TWh de capacité aujourd’hui déployée, la production de biométhane équivaut déjà à la puissance de deux réacteurs nucléaires.
« La Suède exonère de taxe carbone les consommateurs de gaz verts. La Commission européenne a validé cette mesure. N’est-ce pas là un exemple que nous devrions regarder de plus près ? » interroge l’association.
« Les économies du présent ne doivent pas oblitérer l’avenir », insiste-t-elle, en prenant à témoin les Français sur les conséquences potentielles d’un électro-centrisme jugé excessif.
Alors les consultations publiques des projets de programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et de stratégie nationale bas-carbone (SNBC) sont en cours, France gaz dénonce une stratégie trop orientée sur l’électrique et appelle à ne pas sous-estimer le rôle des gaz verts dans le mix-énergétique.
Faisant référence à un rapport de RTE, France Gaz rappelle qu’environ 50 % des besoins énergétiques futurs ne seront pas couverts par l’électricité. « Comment parviendrons-nous à décarboner les 50 % restants si l’on commence, dès aujourd’hui, à affaiblir les solutions complémentaires les plus dynamiques, comme celles offertes par les gaz verts ? » s’interroge l’association dans une tribune publiée le 29 novembre dernier.
Qualifié trop souvent « d’énergie de transition », le gaz vert pourrait représenter 30 % du mix énergétique français en 2050, tout en étant entièrement produit sur le territoire national, rappelle l’organisation. Avec 13 TWh de capacité aujourd’hui déployée, la production de biométhane équivaut déjà à la puissance de deux réacteurs nucléaires.
Des choix budgétaires qui inquiètent
Pour France gaz, les choix budgétaires actuels, comme la hausse des taxes sur les consommateurs de gaz, y compris pour le biométhane, suscitent des inquiétudes.« La Suède exonère de taxe carbone les consommateurs de gaz verts. La Commission européenne a validé cette mesure. N’est-ce pas là un exemple que nous devrions regarder de plus près ? » interroge l’association.
Appel à une révision stratégique
Pour France Gaz, les décisions à venir, tant dans la loi de Finances que dans la PPE, doivent refléter un équilibre entre souveraineté énergétique, transition écologique et soutien à l’industrie nationale. L’organisation plaide pour une stratégie plus inclusive, valorisant les solutions diversifiées.« Les économies du présent ne doivent pas oblitérer l’avenir », insiste-t-elle, en prenant à témoin les Français sur les conséquences potentielles d’un électro-centrisme jugé excessif.
Un média soutenu par ses partenaires
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Si Gaz-Mobilite.fr vous informe gratuitement et sans publicité sur toute l'actualité de la filière GNV, c'est grâce au soutien d'une quarantaine de partenaires.
Vous souhaitez nous soutenir ?
Rejoignez nos partenaires !
Rejoignez nos partenaires !