Utilisateur d'une Seat Leon TGI, il a choisi le GNV pour des raisons environnementales

Utilisateur d'une Seat Leon TGI, il a choisi le GNV pour des raisons environnementales
Chef d’entreprise à Lyon,  Boris Wahl a fait le choix de la mobilité GNV pour ses déplacements personnels. Depuis Mars 2019, il circule avec une Seat Leon TGI qui totalise désormais plus de 12.000 kilomètres au compteur.
 

Raisons environnementales

« Il suffit d’allumer la radio ou de lire les journaux pour savoir qu’il y a aujourd’hui un véritable problème de climat et d’environnement. Chacun de nous émet individuellement 4 à 5 fois plus de gaz à effet de serre que la planète peut absorber. La mobilité est un gros caillou dans ces émissions. Il faut utiliser davantage le train, prendre plus souvent son vélo. Mais quand on ne peut faire autrement que d’utiliser une voiture, il faut choisir un modèle plus vertueux » : ainsi Boris Wahl explique-t-il son acquisition du début du printemps dernier.
 

GNV…

Pourquoi le choix du GNV ? « Je parcours environ 20.000 kilomètres par an avec ma voiture, que j’utilise aussi les week-ends et pour les vacances. Je pratique le parapente, ce qui m’amène à circuler dans des coins reculés en montagne. Un modèle électrique, par exemple, ne serait pas adapté à mes besoins à cause de son autonomie. Si les batteries sont vides, qu’est-ce que je fais quand je suis dans une zone dépourvue en bornes de recharge ? Avec ma Seat Leon TGI, qui a déjà un rayon d’action de 500 km, je peux encore au besoin basculer à l’essence. Le réservoir, théoriquement de 9 litres, contient en réalité 11 litres avec lesquels je peux parcourir encore 200 kilomètres », répond Boris Wahl.
 

…BioGNV

Concernant les véhicules électriques, notre interlocuteur ajoute : « L’impact sur l’environnement de la fabrication des batteries est catastrophique. Cet élément est d’ailleurs aussi la cause d’un prix élevé pour ces voitures. La Leon TGI est proposée au même prix que la version essence ».
 
Poussé par ses préoccupations environnementales, il roule au bioGNV chaque fois que c’est possible. « C’est la logique même de ma démarche, même si ce produit coûte plus cher. Globalement, je ne cherche pas à faire des économies par rapport à l’utilisation de la Volkswagen Polo essence que j’avais auparavant. Je n’ai d’ailleurs pas l’impression de rouler particulièrement moins cher avec la Leon TGI. Si j’étais à 20 euros près en fin de mois, je constaterais sans doute un avantage à ce sujet », complète Boris Wahl.
 

Pas de problème de pompes à Lyon

« La disponibilité des pompes est à mon avis la seule contrainte qui peut peser sur les automobilistes qui souhaitent rouler au GNV. Personnellement, je fais le plein dans 3 stations à Lyon. Mais il est vrai que pour quelqu’un qui habite Roanne, par exemple, c’est Lyon la ville la plus proche, à 100 kilomètres de distance, pour remplir de gaz naturel le réservoir. Avant de partir pour Grenoble, Chambéry, Mâcon, Valence ou Montpelliers, je passe à la pompe. Ensuite, quelle que soit la direction que je prends, il y a toujours une station sur ma route. Ce qui peut être perçu comme une contrainte, c’est de devoir faire un crochet de 15 minutes pour rejoindre les sites d’avitaillement qui sont souvent à l’écart des grands axes. C’est une contrainte qui me paraît acceptable parce qu’elle ne revient potentiellement que tous les 500 kilomètres environ », témoigne Boris Wahl.

Jamais à plus de 200 km d’une station

« En France, j’estime qu’on trouve forcément une station avant d’avoir à parcourir 200 kilomètres, la distance permise par le réservoir à essence donné par le constructeur pour une contenance de 9 litres. Parfois je dois prendre une autre route que celle que j’aimerais suivre. Ainsi quand je vais dans le Cantal. Il n’y a pas de station GNV à Clermont-Ferrand. Je passe donc par Le Puy-en-Velay, mais le trajet prend plus de temps. Quand je dois rouler à l’essence, sur une centaine de kilomètres par exemple, je ne le vis pas comme une contrainte d’autonomie, mais avec une certaine cohérence dans ma démarche globale qui me permet la majorité de temps de me déplacer avec du bioGNV », souligne le dynamique dirigeant d’entreprise.
 
Philosophe, il pense que choisir un véhicule GNV reste intéressant même pour certains de ceux qui vivent éloignés d’une station d’avitaillement : « A condition d’avoir un réservoir d’essence de taille classique, il est satisfaisant de rouler avec une voiture qu’on alimenterait au bioGNV épisodiquement, même seulement 30% du temps : c’est déjà ça pour l’environnement ! ».
 

Manque d’info…

Boris Wahl n’a pas noté de différences particulières en matière de sonorité ou de comportement du véhicule lorsque le moteur tourne au GNV. « Si ce n’est lors des démarrages à froid où la mécanique tourne à 1.600 tours par minutes pendant un laps de temps assez court, comme avec un starter automatique », modère-t-il.
 
« Je parle beaucoup du GNV dans mon entourage, en particulier avec ceux qui s’apprête à changer de voiture. Quand je leur liste les avantages de rouler avec ce gaz, on me dit souvent : ‘C’est fou que ça ne se sache pas plus que ça !’ », rapporte-t-il. « Maintenant que j’ai pu constater la viabilité de la mobilité GNV, j’opterai pour des véhicules fonctionnant avec ce carburant lors du remplacement des véhicules de mon entreprise », assure-t-il.
 

…aussi dans les stations

« Je me demande toujours pourquoi les automobilistes qui résident près d’une station d’avitaillement en GNV font encore le choix de modèles essence ou diesel lors du renouvellement de leurs voitures. Quel raisonnement les amène à faire ce choix », s’interroge Boris Wahl.
 
Il a peut-être une piste de réponse : « Je me suis aperçu que beaucoup de gens ne comprennent pas ce que sont ces stations. Certains d’ailleurs se garent en n’hésitant pas à gêner l’accès. D’autres pensent sans doute qu’elles sont réservées aux véhicules de collectivités, à certains services ou à quelques entreprises. Il faudrait qu’à l’entrée de ces stations des panneaux expliquent leur raison d’être et fassent la promotion de la mobilité GNV ».
 

Location longue durée

Lors de notre entretien, Boris Wahl nous a confié que s’il a fait le choix d’une Seat Leon TGI, c’est un peu par défaut, parce que l’offre en voitures particulières fonctionnant au GNV est très réduite en France.
 
Par prudence, il n’a pas souhaité se tourner vers l’étranger pour trouver un modèle qui lui correspondrait mieux. Par prudence encore, il a fait le choix d’une location longue durée plutôt que d’acheter sa voiture. « Ne sachant pas comment les politiques publiques vont soutenir la mobilité GNV à l’avenir, je n’ai pas voulu presque le risque de rencontrer des difficultés à revendre ma Leon TGI au prochain renouvellement de voiture. Avec la LLD, non seulement c’est le constructeur qui prend ce risque, mais en plus l’entretien du véhicule est garanti », abonde notre interlocuteur.
 

Voiture GNV Seat Leon TGI

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Philippe SCHWOERER Philippe SCHWOERER
Journaliste
Très tôt sensibilisé aux économies d'énergie, Philippe défend une mobilité durable plurielle à travers ses articles publiés dans plusieurs médias en ligne.

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