Le Vendée énergie Tour fait de la place à la mobilité GNV et au biogaz
Du 19 au 24 juin 2017, le SyDEV, organisateur du Vendée énergie Tour, a fait une plus grande place au GNV, au cœur de ses préoccupations en matière de sources d’alimentation alternatives pour la mobilité. Sur la place Napoléon, pour sensibiliser le public, un bus Isuzu et un car Iveco créaient l’animation autour des stands de Sovetours et de GRDF.
Elle sera alimentée par le réseau de gaz de GRDF. Entre son ouverture et 2025, le programme a retenu des sites sur les communes de Boufféré, Challans, Château-d’Olonne, Fontenay-le-Comte et Nesmy.
Parmi les intervenants à cette journée du GNV, GRDF a rappelé qu’en région son action est axée principalement « dans l’accompagnement des porteurs de projets afin de participer à leur concrétisation ». Une assistance qui démarre avec un éventuel diagnostic permettant de dimensionner flottes de véhicules et infrastructures d’avitaillement, et se poursuit au-delà de l’achèvement des travaux de génie civil. Egalement en intervenant au lycée Rosa-Parks : Alain Egermann des Transports Breger, et Damien Roy, président d’Agri Bio Méthane Carburant. La trentaine de transporteurs présents pouvaient ensuite essayer des tracteurs routiers des marques Iveco et Scania.
Sa présence ici : « Vulgariser le sujet auprès du grand public et montrer que les véhicules fonctionnant au GNV existent ». Il confirme : « Avec le GNV et le BioGNV nous ciblons les transporteurs, cars, bus, bennes à ordures, mais aussi les voitures particulières ».
Cette vision à la région, le délégué territorial de GRDF le rapproche de « l’élargissement du Vendée énergie Tour à un Pays de la Loire énergie Tour ». Une évolution parallèle et cohérente, puisqu’en participant à cette manifestation, GRDF cherche « à accroître sa notoriété dans le domaine de la mobilité durable », révèle un publireportage commandé par l’énergéticien autour de l’événement.
Deux extraits choisis : L’équipement de traitement des gaz d’échappement pèse 200 kilos sur un poids lourds diesel norme Euro 6, contre 45 kilos sur un équivalent alimenté au GNV ; Les réservoirs, qui doivent être contrôlés au moins visuellement tous les 48 mois, ont une durée de vie maximale de 20 ans.
Si notre interlocuteur s’est montré convaincu quant à l’utilisation du gaz naturel en alimentation des poids lourds, et en particulier des véhicules de transport en commun de personnes, il a estimé que les stations d’avitaillement tardaient à ouvrir, évoquant le cas d’un « transporteur vendéen qui aurait revendu ses 2 poids lourds GNV acquis récemment ». Il témoigne : « Pour faire le plein aujourd’hui, il faut encore monter jusque Nantes ! ».
VET
Initialement imaginé pour promouvoir la mobilité électrique dès 2014, le Vendée électrique Tour s’est muté en Vendée énergie Tour alors que le territoire s’intéressait en plus à l’hydrogène et au gaz naturel comme source d’énergie pour faire avancer voitures particulières, utilitaires et poids lourds. Devant le succès rencontré par le syndicat avec l’électromobilité, il s’attribue désormais pour mission de faire avancer la cause du GNV. D’où une seconde édition des Assises territoriales des carburants alternatifs qui a glissé vers le gaz.7 stations à venir
En Vendée, l’ouverture de 7 stations d’avitaillement en GNV est programmée selon un plan de déploiement précis dont le terme est fixé à 2025. Il débutera en septembre prochain par le site privé de Mortagne-sur-Sèvre, déjà mis temporairement en service à titre expérimental pour tester le transport de passager au gaz. Derrière cette station qui distribuera du BioGNV, implantée à 200 mètres de l’unité de méthanisation : Agri Bio Méthane. Début du printemps 2018, au tour de Chaize-le-Vicomte de recevoir sa structure d’avitaillement en GNV/BioGNV. Au niveau du territoire, Il s’agit d’alimenter, non seulement les flottes de poids lourds des transporteurs routiers de marchandises, mais aussi celles des entreprises de l’agroalimentaire, des travaux publics et du génie civil, et des services de transports en commun à la charge ou non des collectivités.Renouvelable et local
A l’image du souhait de produire une électricité d’origine renouvelable, la Vendée s’active à disposer d’un biogaz local en mobilisant les exploitations agricoles et les grandes entreprises agroalimentaires du territoire. Prévue pour être construite à proximité de l’autoroute A87 (Nantes-Angers), sur la zone de la Folie mise en avant par les transporteurs intéressés, la station de Chaize-le-Vicomte bénéficie d’une situation centrale dans le département, dans le secteur de La Roche-sur-Yon.Elle sera alimentée par le réseau de gaz de GRDF. Entre son ouverture et 2025, le programme a retenu des sites sur les communes de Boufféré, Challans, Château-d’Olonne, Fontenay-le-Comte et Nesmy.
Journée du GNV
Pour 2017, le programme des événements rattachés au Vendée énergie Tour s’étendait sur quasiment une quinzaine de jours. Concernant le GNV, une première date, le 19 juin. Réunis au lycée Rosa-Parks de La Roche-sur-Yon, les professionnels du transport routier et les énergéticiens gaziers ont pris le temps d’échanger sur l’avancement de ce fameux programme de déploiement vers 2025. Cette butée coïncide avec le point mis en avant par l’AFGNV à partir duquel le nombre de stations d’avitaillement sera suffisant pour que débute le développement des véhicules légers alimentés au gaz naturel.Parmi les intervenants à cette journée du GNV, GRDF a rappelé qu’en région son action est axée principalement « dans l’accompagnement des porteurs de projets afin de participer à leur concrétisation ». Une assistance qui démarre avec un éventuel diagnostic permettant de dimensionner flottes de véhicules et infrastructures d’avitaillement, et se poursuit au-delà de l’achèvement des travaux de génie civil. Egalement en intervenant au lycée Rosa-Parks : Alain Egermann des Transports Breger, et Damien Roy, président d’Agri Bio Méthane Carburant. La trentaine de transporteurs présents pouvaient ensuite essayer des tracteurs routiers des marques Iveco et Scania.
GRDF au VET
GRDF était très présent à cette édition du Vendée énergie Tour. Pendant que 2 Fiat 500 au GNV suivaient chacune un des parcours touristiques, - rallye des ambassadeurs et Défi 300 km -, Antony Leroy, délégué territorial pour la Vendée, tenait un stand place Napoléon, à proximité d’un car GNV Iveco. L’occasion pour lui de rappeler à la Fête de la mobilité durable de La Roche-sur-Yon, que, globalement, « GRDF travaille main dans la main avec le SyDEV et les collectivités vendéennes pour promouvoir la mobilité propre ».Sa présence ici : « Vulgariser le sujet auprès du grand public et montrer que les véhicules fonctionnant au GNV existent ». Il confirme : « Avec le GNV et le BioGNV nous ciblons les transporteurs, cars, bus, bennes à ordures, mais aussi les voitures particulières ».
Un maillage qui convient à tous
Le programme de déploiement des 7 stations d’avitaillement en GNV en Vendée, Antony Leroy le connaît bien. « C’est un maillage qui convient à tous », commente-t-il. Il le replace dans un réseau plus global, sur le vaste territoire des Pays de la Loire. « Nous avons une réflexion à l’échelle de la région pour un maillage cohérent de 19 stations GNV/BioGNV d’ici 2015 », ajoute-t-il. Depuis la Vendée, l’idée est de pouvoir desservir aussi bien Nantes (44), qu’Angers (49) ou encore Poitiers (86).Cette vision à la région, le délégué territorial de GRDF le rapproche de « l’élargissement du Vendée énergie Tour à un Pays de la Loire énergie Tour ». Une évolution parallèle et cohérente, puisqu’en participant à cette manifestation, GRDF cherche « à accroître sa notoriété dans le domaine de la mobilité durable », révèle un publireportage commandé par l’énergéticien autour de l’événement.
D’Iveco à Isuzu
Si GRDF appuyait son discours pro GNV/BioGNV par la présence d’un car Iveco, à quelques mètres, Sovetours en charge de lignes régulières ou de tourisme, entre autres sur le territoire vendéen, avait à sa disposition un bus Isuzu distribué par FFC. Ce dernier avait mis à disposition des intéressés une vaste documentation, dont un support daté d’avril 2017 sur la construction et l’exploitation des véhicules lourds alimentés au GNV. Certes, la plupart des informations sont connues de nos lecteurs. Mais un petit rappel n’est pas inutile, parfois.Deux extraits choisis : L’équipement de traitement des gaz d’échappement pèse 200 kilos sur un poids lourds diesel norme Euro 6, contre 45 kilos sur un équivalent alimenté au GNV ; Les réservoirs, qui doivent être contrôlés au moins visuellement tous les 48 mois, ont une durée de vie maximale de 20 ans.
Sovetours
Pour représenter Sovetours, Joël Benoit, du service qualité. « Lors de l’expérimentation d’un autocar alimenté au GNV sur la ligne 110 entre La Roche-sur-Yon et Les Sables-d’Olonne, entre début mai et mi-juin 2016, les chauffeurs ont beaucoup apprécié la conduite et le moindre niveau sonore du véhicule », rapporte-t-il. « Avec une autonomie de 300 kilomètres, ils devaient faire le plein tous les 2 jours, une opération qu’ils ont perçue comme plus agréable que de remplir un réservoir de gazole », poursuit-il.Un réseau très attendu
Au-delà de ce retour d’une expérience menée avec un autocar Scania, Joël Benoit n’hésitait pas à faire visiter le modèle Isuzu, « fabriqué en Turquie pour la marque japonaise ». Notamment en indiquant que l’engin pouvait être adapté à tous les besoins des transporteurs intéressés.Si notre interlocuteur s’est montré convaincu quant à l’utilisation du gaz naturel en alimentation des poids lourds, et en particulier des véhicules de transport en commun de personnes, il a estimé que les stations d’avitaillement tardaient à ouvrir, évoquant le cas d’un « transporteur vendéen qui aurait revendu ses 2 poids lourds GNV acquis récemment ». Il témoigne : « Pour faire le plein aujourd’hui, il faut encore monter jusque Nantes ! ».
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bonjour,
Quel est le vehicule qui apparait sur la 1ere photo?
Suzuki ?
Rétrofitée ?
Merci pour l’article