Voiture GNV : en Allemagne, l'ADAC tire la sonnette d'alarme
Alors qu’un peu plus de 77 000 voitures fonctionnant au gaz naturel circulent toujours sur les routes allemandes, l’association automobile ADAC alerte quant aux problématiques d’approvisionnement et à la fourniture de pièces détachées.
En Allemagne comme dans la plupart des pays européens, l’offre en matière de voitures GNV s’est largement délitée au cours des dernières années. La faute aux choix des décideurs européens de mettre fin au thermique en 2035, mais aussi à une volonté des constructeurs de rationaliser leurs gammes en limitant les choix sur certaines motorisations. Une politique dont le GNV a clairement fait les frais.
Si la quasi-disparition de l’offre sur le segment des véhicules légers, en particulier au sein des différentes marques du groupe Volkswagen, a fait drastiquement chuter le volume des immatriculations, il subsiste sur les routes allemandes plusieurs dizaines de milliers de propriétaires qui continuent d'utiliser la technologie au quotidien.
Si le pays comptait toujours 700 stations GNC en service début 2024, soit presque deux fois plus qu’en France, le développement du GNC apparait toutefois moins soutenu que dans l’Hexagone. En cause, un marché allemand du poids lourd qui tend à privilégier le GNL (en France, c’est l’inverse).
Autre point d’inquiétude de l’ADAC : la disponibilité des pièces détachées. Selon l’ADAC, celles-ci se révèlent plus compliquées à trouver, mais aussi plus coûteuses. « Comme les pièces de rechange sont chères ou ne sont plus disponibles du tout, cela peut entraîner une perte économique totale » avertit Florian Hördegen, responsable technologique au sein de l’ADAC, qui rappelle que les réservoirs doivent être remplacés au plus tard tous les 20 ans.
« En ce qui concerne leur bilan CO2, elles sont dans certains cas aussi bonnes que les voitures électriques » conclut l’association qui pointe les nombreux avantages du biométhane carburant.
En Allemagne comme dans la plupart des pays européens, l’offre en matière de voitures GNV s’est largement délitée au cours des dernières années. La faute aux choix des décideurs européens de mettre fin au thermique en 2035, mais aussi à une volonté des constructeurs de rationaliser leurs gammes en limitant les choix sur certaines motorisations. Une politique dont le GNV a clairement fait les frais.
Si la quasi-disparition de l’offre sur le segment des véhicules légers, en particulier au sein des différentes marques du groupe Volkswagen, a fait drastiquement chuter le volume des immatriculations, il subsiste sur les routes allemandes plusieurs dizaines de milliers de propriétaires qui continuent d'utiliser la technologie au quotidien.
Un réseau de stations GNC en déclin depuis 2016
« Les propriétaires d'une voiture fonctionnant au GNC ont de moins en moins de possibilités de ravitaillement et doivent parfois faire de longs détours jusqu'à la station-service la plus proche » alerte l’ADAC qui fait état d’une « baisse constante » du nombre de stations-GNC depuis 2016.Si le pays comptait toujours 700 stations GNC en service début 2024, soit presque deux fois plus qu’en France, le développement du GNC apparait toutefois moins soutenu que dans l’Hexagone. En cause, un marché allemand du poids lourd qui tend à privilégier le GNL (en France, c’est l’inverse).
Autre point d’inquiétude de l’ADAC : la disponibilité des pièces détachées. Selon l’ADAC, celles-ci se révèlent plus compliquées à trouver, mais aussi plus coûteuses. « Comme les pièces de rechange sont chères ou ne sont plus disponibles du tout, cela peut entraîner une perte économique totale » avertit Florian Hördegen, responsable technologique au sein de l’ADAC, qui rappelle que les réservoirs doivent être remplacés au plus tard tous les 20 ans.
Une technologie pourtant vertueuse
Pour l’ADAC, il convient à la fois de maintenir le réseau de stations GNC mais aussi de garantir la disponibilité des pièces de rechange « au moins à moyen terme ». Une stratégie bénéfique pour l’usager mais aussi pour l’environnement ! Dans le cadre de ses EcoTest, l’ADAC avait récompensé à plusieurs reprises les qualités environnementales des voitures GNC, surpassant régulièrement des modèles à motorisation essence ou diesel.« En ce qui concerne leur bilan CO2, elles sont dans certains cas aussi bonnes que les voitures électriques » conclut l’association qui pointe les nombreux avantages du biométhane carburant.
Source : presse.adac.de
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Cet article souligne un vrai problème (signalé dans le forum). Et cela va accentuer la crise des véhicules légers au biognv. Quel désastre !
Bientôt 300.000 km au GNV/C avec une Seat Leon achetée en mai 2016!! Je suis ravi d’avoir fait ce choix il y a 8 ans! Je déplore en tous cas que pour les véhicules légers des particuliers, la filière s’estompe face à l’électrique. L’erreur monumentale du groupe VW quant à limiter l’autonomie des ses modèles GNV par la conservation des réservoirs Gaz sans augmentation et surtout de ramener celui d’essence à…….NEUF litres est une hérésie! Que faire lorsque dans certaines régions d’Europe, il n’y a pas de pompes GNV?? Les politiques et les constructeurs auraient voulu tuer les alternatives écologiques (Bio méthane) et ainsi limiter le choix des consommateurs au seul profit des constructeurs qu’ils n’auraient pas agi autrement!!