Amiens Métropole : les premiers bus biogaz en approche

Amiens Métropole : les premiers bus biogaz en approche
32 bus fonctionnant au biogaz vont prochainement rejoindre la flotte d’Artemis, le réseau de transport d’Amiens Métropole.
 
Un lancement retardé mais une flotte plus importante que prévu. Si les premiers bus au gaz d’Amiens ne sont pas attendus avant fin 2023 et début 2024, la Métropole a revu ses ambitions à la hausse.
 
Alors qu’elle tablait sur 8 à 10 bus « pour démarrer » lorsqu’elle a validé le choix du biogaz en début d’année 2022, la collectivité va finalement aller beaucoup plus loin. Au total, ce sont 32 véhicules neufs qui ont été commandés à Iveco, dont 23 modèles de 12 mètres et 9 articulés de 18 mètres. Au global, le montant de l’investissement s’élève à plus de 13 millions d’euros.
 
En pratique, ces bus au biogaz viendront remplacer les bus diesel les plus anciens. « La moyenne d’âge de notre parc thermique est de douze ans. Pour le confort et l’entretien, il ne faut pas dépasser les quinze ans et/ou les 500 000 km » justifie Jean-Claude Renaux, le vice-président d’Amiens Métropole délégué aux mobilités.

Plus adapté que l’électrique

Si la Métropole d’Amiens possède également une flotte de bus électriques, commandée à Irizar, le biogaz a été jugé plus adapté pour les usages sur le réseau dit « de proximité ».
 
« Il faut de la souplesse, de la fiabilité, mais aussi une grande autonomie – environ 250 kilomètres par jour – que l'électrique n’offre pas encore » explique Jean-Claude Renaux. 
 
En complément, Amiens Métropole va investir dans le déploiement d’une station de ravitaillement en biogaz au dépôt de Rivery. En 2025-2026, l’acquisition d’une dizaine de bus supplémentaires est d’ores et déjà planifiée.
 
 

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Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

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1 Commentaire

  1. ChristophePublié le 26/04/2023 à 10:57

    "« Il faut de la souplesse, de la fiabilité, mais aussi une grande autonomie – environ 250 kilomètres par jour – que l’électrique n’offre pas encore »"

    Pour réduire la pollution dans les villes et atteindre la neutralité ce qui compte c’est de transférer les autosolistes vers d’autres modes dont Transports collectifs, peut importe la motorisation de ceux-ci et même si diesel.
    La priorité n’est donc pas d’électrifier les bus mais de les développer pour réduire drastiquement la circulation automobile et c’est beaucoup moins coûteux et rapide à faire avec des motorisations thermiques.

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