Bus et autocars GNV : quelles ventes en Europe au 1er trimestre 2024 ?

Illustration : un bus au gaz naturel exploité par Ile-de-France Mobilités
Selon les données fournies par l’ACEA, près de 600 bus fonctionnant au gaz naturel ont été immatriculés en Europe au cours des trois premiers mois de l’année 2024.
S’il n’a clairement pas les faveurs du nouveau règlement CO2 des véhicules lourds, le gaz naturel reste bien présent dans le mix-énergétique européen. Selon les chiffres que nous a transmis l’Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), 574 bus et autocars fonctionnant au gaz naturel ont été immatriculés en Europe au cours du premier trimestre 2024, représentant 6 % des quelque 11 700 immatriculations enregistrées sur la période, toutes motorisations confondues.
À noter que les immatriculations de bus et autocars GNV ont reculé de 18 % par rapport au premier trimestre 2023. Une tendance inverse à celle des bus et des autocars électriques, qui ont bondi de 7 %, mais aussi du diesel, dont les volumes ont progressé de 44 % par rapport à l’an dernier.
Sur les trois premiers mois de l’année, le diesel cumule 8 403 immatriculations, représentant plus de 70 % du marché.
Malheureusement, les chiffres qui nous ont été communiqués par l’ACEA ne font pas de distinction entre autocars et bus urbains, deux segments pour lesquelles la pénétration des énergies alternatives est très différente.
S’il n’a clairement pas les faveurs du nouveau règlement CO2 des véhicules lourds, le gaz naturel reste bien présent dans le mix-énergétique européen. Selon les chiffres que nous a transmis l’Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), 574 bus et autocars fonctionnant au gaz naturel ont été immatriculés en Europe au cours du premier trimestre 2024, représentant 6 % des quelque 11 700 immatriculations enregistrées sur la période, toutes motorisations confondues.
À noter que les immatriculations de bus et autocars GNV ont reculé de 18 % par rapport au premier trimestre 2023. Une tendance inverse à celle des bus et des autocars électriques, qui ont bondi de 7 %, mais aussi du diesel, dont les volumes ont progressé de 44 % par rapport à l’an dernier.
Sur les trois premiers mois de l’année, le diesel cumule 8 403 immatriculations, représentant plus de 70 % du marché.
Malheureusement, les chiffres qui nous ont été communiqués par l’ACEA ne font pas de distinction entre autocars et bus urbains, deux segments pour lesquelles la pénétration des énergies alternatives est très différente.
Immatriculations par technologie (EU+EFTA+UK)
Technologie | T1 2023 | T1 2024 | Différence |
Electrique | 1 517 | 1 633 | + 7 % |
Hybride | 1 124 | 1 087 | - 3.3 % |
Gaz naturel | 701 | 574 | - 18.1 % |
Diesel | 4 831 | 8 403 | + 44.1 % |
TOTAL | 7 806 | 9 624 | + 26.8 % |
La France et l’Italie en tête
Dans le détail, les ventes de bus et d’autocars au gaz sont portées par deux grands marchés européens, l’Italie et la France qui se partagent la première marche du podium avec 252 immatriculations chacun. À eux seuls, les deux pays ont représenté 88 % de l’ensemble des bus et des autocars au gaz immatriculés en Europe au cours des trois premiers mois de l’année.
Les 70 immatriculations restantes se partagent entre la République tchèque (28), l’Allemagne (19), la Suède (13), la Pologne (7), l’Espagne (2) et la Finlande (1).
Les 70 immatriculations restantes se partagent entre la République tchèque (28), l’Allemagne (19), la Suède (13), la Pologne (7), l’Espagne (2) et la Finlande (1).
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Etonnant cette dynamique en France !
L’Italie a toujours été le pays du GNV avec une infrastructure développée. Le peu de volume en Allemagne est surprenant, depuis la crise des gazoducs, j’ai l’impression que le gaz est devenu tabou en Allemagne .....