Côtes-d'Armor : la SEM Energies 22 en charge de la mobilité GNV

Côtes-d'Armor : la SEM Energies 22 en charge de la mobilité GNV
Avec pour mission d’impulser et d’accompagner la production d’énergies de sources renouvelables dans les Côtes-d’Armor, Energies 22 sera en particulier sur le terrain de la méthanisation et sur celui de la mobilité au GNV.
 

150 GWh par an

En arrière plan de la création de la SEM Energies 22, la loi de transition énergétique qui fixe comme objectif, à horizon 2030, 32% d’énergie renouvelable dans la consommation des Français. Actionnaire majoritaire avec 60% du capital : le syndicat de l’énergie du territoire (SDE 22). Autre financeur public, la Caisse des dépôts (15%). Les investisseurs privés se divisent entre établissements financiers (Crédit Mutuel Arkéa, 5 % ; Crédit Agricole, 5 % ; Caisse d’Epargne, 5 %) et entreprises locales (Le Du Industrie, 5 % ; Sturno, 5 %).

A la tête de l’établissement Dominique Ramard, qui s’attachera à ce que Energies 22 participe dans les 3 ou 4 ans à la production costarmoricaine d’énergie à hauteur de 150 GWh par an.
 

4 stations pour 2020

A côté de son implication dans l’éolien et le photovoltaïque, Energies 22 est chargé de porter le développement de la mobilité au GNV sur le territoire.

Ceci, en particulier à travers la construction de 4 stations d’avitaillement qui seront situées à Saint-Brieuc, Lamballe, Dinan et dans le décor de la communauté de communes Leff Armor communauté formée autour de Lanvollon. Ce réseau devrait être intégralement en service en 2020 et a récemment fait l'objet d'un appel d'offres groupés avec d'autres syndicats bretons. La SEM s’activera, à ce titre, à favoriser le développement et l’exploitation du biogaz local comme nouveau carburant.
 

Accompagnement

Il s’agit d’associer les forces vives des Côtes-d’Armor afin d’entretenir une dynamique économique source de création d’emplois et d’une meilleure autonomie énergétique pour le département.

A ce jour, 15% de l’énergie finale consommée dans le département est produite localement de sources renouvelables. Des sociétés de projets verront ainsi le jour, qui associeront tout à la fois les collectivités, le monde économique local, les forces citoyennes, et les acteurs en charge de suivre les programmes.
 

Gaz naturel

En particulier pour la méthanisation, le rôle d’Energies 22 est d’accompagner des projets de production et de distribution du gaz naturel, qui se conjugueront avec une certaine maîtrise de l’énergie et le développement de la mobilité décarbonnée.

« Notre département offre tous les potentiels pour que cette filière se développe. Energies 22 examinera les projets qui intègrent des équipements ou des intérêts de collectivités publiques. Elle cherchera aussi à mieux valoriser la production directe de gaz, en travaillant par exemple sur les réseaux fermés de biogaz ou sur le gaz porté », assure le service de communication d’Energies 22.
 

Partager cette page
Philippe SCHWOERER Philippe SCHWOERER
Journaliste
Très tôt sensibilisé aux économies d'énergie, Philippe défend une mobilité durable plurielle à travers ses articles publiés dans plusieurs médias en ligne.

A lire également

1 Commentaire

  1. Daniel ChateignerPublié le 18/01/2019 à 22:59

    Bonjour,
    Si le gaz de méthanisation utilisé comme GNV est fabriqué à partir de déchets "vrais", pas de déchets qui pourraient être utilisés de façon plus bénéfique autrement (comme les résidus de cultures, fumiers, matières organiques d’amendement, CIVE ...), alors oui, ce gaz peut éviter plus d’émissions de CO2, et oui ce serait un plus pour le transport, sinon non ! Car sinon il transforme nos agriculteurs en énergiculteurs ! Rappelons que les agrocarburants on a connu ...
    Voir @CSNM9 sur Twitter
    Sincèrement
    Daniel Chateigner
    Professeur
    Université de Caen

Ajouter un commentaire