Aux Etats-Unis, les bus au gaz naturel jugés plus performants que leurs homologues électriques
Une récente étude publiée par NGVAmerica, organisme américain qui regroupe plus de 200 entreprises engagées dans la promotion et le développement du gaz naturel, montre que les bus au gaz naturel surpassent leurs homologues électriques tant du point de vue environnemental qu’économique.
« Les bus GNV constituent l'option la plus abordable, la plus efficace et la plus fiable pour les opérateurs en Amérique du Nord. En compilant des données publiques, NGVAmerica démontre que l'investissement dans les bus au gaz naturel permet de déployer aujourd'hui des véhicules plus propres et d'obtenir immédiatement un impact climatique positif, sans détérioration du service due aux limitations technologiques ». Dan Gage, président de NGVAmerica, ne fait pas dans la nuance pour défendre l’emploi du gaz naturel dans les transports en commun. Mais il est bien là dans son rôle de dirigeant d’un des principaux lobbys américains sur le sujet.
Néanmoins, il ne s’agit pas là d’une simple posture de principe car les chiffres issus du rapport « Maximize Clean Transit Investment : Natural Gas Outperforms Electric » , qui a compilé des sources multiples et indépendantes, confirment ses déclarations enflammées.
Moins coûteux à l'achat, à l'entretien et à l'exploitation, les autobus au gaz offrent aussi une production de carburant plus vertueuse, avec notamment le bioGNV qui permet d’exclure l’exploitation de toute ressource fossile. En termes de distribution même, le ravitaillement en gaz naturel, via le déploiement de stations-service (très proches du modèle pétrolier) est plus facile à structurer que le l’installation de bornes électriques de rechargement pour lesquelles les temps d’immobilisation du véhicule restent long.
Autant d’éléments qui permettent à Dan Gage de conclure que «la rhétorique sur les bus électriques ne correspond tout simplement pas à la réalité. « Dans de multiples études sur leur utilisation dans le monde réel, les bus électriques à batterie ne répondent pas aux objectifs de performance ou de fiabilité » souligne-t-il.
Une étude dont les conclusions restent toutefois à mettre en perspective avec le contexte énergétique du marché américain où la production d’électricité est plus carbonée qu’en France et dans le reste de l’Europe.
En savoir plus :
« Les bus GNV constituent l'option la plus abordable, la plus efficace et la plus fiable pour les opérateurs en Amérique du Nord. En compilant des données publiques, NGVAmerica démontre que l'investissement dans les bus au gaz naturel permet de déployer aujourd'hui des véhicules plus propres et d'obtenir immédiatement un impact climatique positif, sans détérioration du service due aux limitations technologiques ». Dan Gage, président de NGVAmerica, ne fait pas dans la nuance pour défendre l’emploi du gaz naturel dans les transports en commun. Mais il est bien là dans son rôle de dirigeant d’un des principaux lobbys américains sur le sujet.
Néanmoins, il ne s’agit pas là d’une simple posture de principe car les chiffres issus du rapport « Maximize Clean Transit Investment : Natural Gas Outperforms Electric » , qui a compilé des sources multiples et indépendantes, confirment ses déclarations enflammées.
De nombreux avantages face à l'électrique
Le remplacement du parc américain de 50.000 bus de 40 pieds (12 mètres) par des modèles au GNV coûterait 47,5 milliards de dollars, contre 71,6 milliards de dollars pour ceux entièrement électriques - soit une économie de 24 milliards de dollars – et ce tout en réalisant des réductions d'émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes chiffre le rapport.Moins coûteux à l'achat, à l'entretien et à l'exploitation, les autobus au gaz offrent aussi une production de carburant plus vertueuse, avec notamment le bioGNV qui permet d’exclure l’exploitation de toute ressource fossile. En termes de distribution même, le ravitaillement en gaz naturel, via le déploiement de stations-service (très proches du modèle pétrolier) est plus facile à structurer que le l’installation de bornes électriques de rechargement pour lesquelles les temps d’immobilisation du véhicule restent long.
Autant d’éléments qui permettent à Dan Gage de conclure que «la rhétorique sur les bus électriques ne correspond tout simplement pas à la réalité. « Dans de multiples études sur leur utilisation dans le monde réel, les bus électriques à batterie ne répondent pas aux objectifs de performance ou de fiabilité » souligne-t-il.
Une étude dont les conclusions restent toutefois à mettre en perspective avec le contexte énergétique du marché américain où la production d’électricité est plus carbonée qu’en France et dans le reste de l’Europe.
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Selon les pays, l’impact environnemental de telle ou telle énergie peut être différemment perçu ou mesuré. C’est une question d’appréciation ; un peu comme le nuage radioactif de Tchernobyl qui en son temps n’aurait vraisemblablement jamais franchi nos frontières.
Aussi dans un pays où l’on présente l’électromobilité comme étant l’unique remède à la lutte contre le réchauffement climatique, en vertu d’un grand nombre de centrales nucléaires, il est peu probable que ce genre d’étude débouchât sur des résultats aussi favorable au GNV.