Grenoble Métropole favorise le gaz naturel pour le transport de marchandises

Grenoble Métropole favorise le gaz naturel pour le transport de marchandises
Régulièrement confrontée à des problèmes de pollution, Grenoble Métropole vient d’annoncer de nouvelles restrictions de circulation pour les véhicules utilitaires et les poids-lourds. De nouvelles mesures qui devraient favoriser le développement du GNV sur le territoire.

Première agglomération à l’échelle nationale à se doter, dès 2005, d’un Plan Climat, la capitale Apline compte mettre en place de nouveaux leviers en faveur de la qualité de l’air.

Des zones basses émissions étendues

Alors qu’un premier dispositif est déjà en place pour le centre-ville grenoblois depuis le 1er janvier 2017, la Métropole entend élargir ses zones à circulation restreinte à l’horizon du printemps 2019. Au total, neuf communes de la première couronne de Grenoble sont concernées : Échirolles, Eybens, Grenoble, La Tronche, Poisat, Pont-de-Claix, Saint-Égrève, Saint-Martin-d’Hères et Saint-Martin-le-Vinoux ainsi que le Domaine Universitaire.

A horizon 2025, seuls les véhicules « basses émissions » – utilitaires et poids-lourds - seront autorisés à y circuler. Avant cela, la réglementation sera mise en œuvre progressivement en s’appuyant sur le classement national des vignettes Crit’Air. Seront ainsi interdites les vignettes Crit’Air 5 en 2019, les Crit’Air 4 en 2020, les Crit’Air 3 en 2022 et les Crit’Air 2 en 2025. Une façon de permettre aux professionnels d’anticiper le renouvèlement de leur parc.

Des BOM au gaz pour la Métropole

De son côté, la Métropole entend également montrer l’exemple et pourrait consacrer une enveloppe d’environ 16 millions d’euros pour le renouvellement de son parc par des motorisations « propres » à l’horizon 2025.

Une ambition qui profité déjà au GNV puisque la Métropole remplace actuellement 8 Bennes à Ordures Ménagères (BOM) par an par des modèles fonctionnant au gaz naturel. S’étalant jusqu’en 2020, ce plan sera accompagné par l’installation d’une station GNV sur le centre technique métropolitain en 2018. A terme, il devrait permettre au gaz de représenter 40 % des BOM de la Métropole.

Des aides pour les véhicules alternatifs

Electrique, GNV ou hydrogène… la Métropole propose également depuis novembre des aides à l’acquisition pour les véhicules « alternatifs ». Un dispositif qui ne concerne que les professionnels - commerçants et entreprises de moins de 250 salariés – avec une aide fixée à 1500 euros pour un petit utilitaire et à 6.000 € pour un petit poids-lourd de moins de 7 tonnes. Pour les poids lourds au PTAC supérieur à 7 tonnes, l’aide de la métropole est fixée à 13.000 euros, dont 10.000 euros de la Métropole et 3.000 € de GRDF.

Selon la Métropole, plus de 30 000 TPE/PME sont potentiellement éligibles à ce dispositif financé à hauteur de 30% par l’État dans le cadre de la convention «Ville respirable en 5 ans».

Trois nouvelles stations en projet

Au-delà de la station GEG déjà opérationnelle au 49 rue Felix Esclangon, le territoire métropolitain compte trois autres stations GNV en projet.

Porteur de deux projets, GEG installera au premier trimestre 2019 une première station avec GNVert à Saint-Egrève à travers la filiale GNV Alpes Grenoble. Installée à La Tronche, la seconde station sera portée en propre par GEG avec une ouverture prévue au 1er semestre 2019.

Attendue à Voreppe, la troisième sera opérée par Total. Dans tous les cas, les stations seront accessibles par tous types de véhicules.

 

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Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

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