GNV et bioGNV : Teréga détaille ses projets
Gestionnaire des autoroutes du gaz dans le sud-ouest de la France, Teréga revient avec Gaz-Mobilite sur ses projets dans le domaine du GNV et sur le partenariat conclu avec ENR64 pour le déploiement de stations dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Teréga s’occupe des grandes lignes de transport de gaz dans le secteur sud-ouest, assurant la même mission que GRTgaz à l’échelle nationale. Au total, l’opérateur gère plus de 5.000 kilomètres de canalisations, des interconnexions avec l’Espagne mais aussi 25 % de la capacité de stockage nationale. « Notre zone de travail s’étend sur un carré Bordeaux, Cantal, Perpignan et Bayonne. Nous couvrons trois régions administratives et 15 départements » résume Thomas Lubet, en charge du GNV chez Teréga. « Depuis 5 ans, nous sommes sollicités très régulièrement sur le GNV. Cela fait au moins autant de temps que l’on se mobilise localement sur le sujet en fédérant autour d’événements ou en finançant des études aux côtés d’opérateurs ou d’institutionnels tels que l’ADEME » poursuit-il.
« Nous avons eu l’occasion de rencontrer le SDEPA qui avait la même volonté que nous de poser les jalons du bioGNV dans le département » se souvient Thomas Lubet. « En se basant sur le schéma directeur mobilité GNV/BioGNV publié par la région Nouvelle Aquitaine, nous avons décidé de mener des études de marché en collaboration avec ENR64, la SEM (Société d’économie mixte) du SDEPA (syndicat départemental d'énergie des pyrénées atlantiques » poursuit-il.
« Le schéma régional GNV/bioGNV a posé les bases d’un mapping GNV. Celui-ci fait état de quatre zones susceptibles d’accueillir des stations dans les Pyrénées- Atlantiques : Pau, Oloron-Sainte-Marie, Bayonne et Hendaye. Un phasage est aussi établi avec du potentiel identifié à court, moyen ou plus long terme. Avec ENR64, nous allons confirmer par une étude locale ce qu’il y a dans le schéma directeur régional avec l’idée d’aller plus loin. C’est une étude classique qui a déjà été réalisée par d’autres syndicats d’énergie ailleurs sur le territoire. Elle consiste à interroger l’ensemble des acteurs – entreprises et collectivités – sur le potentiel d’acquisition de véhicules GNV » précise notre interlocuteur. Une démarche qui passe également par une prise de contact avec les territoires concernés, notamment pour aider à localiser du foncier pour les futures stations. « La question actuelle porte sur les élections municipales et le souci du report du second tour. Dans les 4 zones identifiées, personne n’a encore été élu » note Thomas Lubet.
Encore à l’étude, ce coup de pouce financier viendrait s’ajouter aux aides déjà mises en place à l’échelle régionale. Dans le cadre de son AMI, la région Nouvelle-Aquitaine aide les transporteurs en prenant en charge le surcoût entre diesel et GNV mais aussi la différence à la pompe entre GNC et bioGNC.
Dans le département du Lot-et-Garonne, un projet concret est d’ores et déjà amorcé sous l’impulsion du SDEE47. Teréga s’apprête à y raccorder la première station GNV à son réseau de Transport de gaz naturel. Située à Damazan, sur le territoire de la communauté de communes du Confluent et Coteaux de Prayssas, celle-ci permettra de répondre aux besoins des entreprises du territoire.
« Notre souhait est de basculer au gaz plusieurs centaines de véhicules en fonction du maillage en stations et sous réserve que cela réponde aux besoins de nos missions » explique Thomas Lubet. « A certains endroits, nous avons décidé de construire nos propres stations privatives. Quatre de nos sites seront équipés en 2021 ».
Teréga s’occupe des grandes lignes de transport de gaz dans le secteur sud-ouest, assurant la même mission que GRTgaz à l’échelle nationale. Au total, l’opérateur gère plus de 5.000 kilomètres de canalisations, des interconnexions avec l’Espagne mais aussi 25 % de la capacité de stockage nationale. « Notre zone de travail s’étend sur un carré Bordeaux, Cantal, Perpignan et Bayonne. Nous couvrons trois régions administratives et 15 départements » résume Thomas Lubet, en charge du GNV chez Teréga. « Depuis 5 ans, nous sommes sollicités très régulièrement sur le GNV. Cela fait au moins autant de temps que l’on se mobilise localement sur le sujet en fédérant autour d’événements ou en finançant des études aux côtés d’opérateurs ou d’institutionnels tels que l’ADEME » poursuit-il.
Une étude d’implantation dans les Pyrénées-Atlantiques
Annoncé fin 2019, le partenariat conclu entre ENR64 figure parmi les exemples concrets d’accompagnement mis en place par Teréga.« Nous avons eu l’occasion de rencontrer le SDEPA qui avait la même volonté que nous de poser les jalons du bioGNV dans le département » se souvient Thomas Lubet. « En se basant sur le schéma directeur mobilité GNV/BioGNV publié par la région Nouvelle Aquitaine, nous avons décidé de mener des études de marché en collaboration avec ENR64, la SEM (Société d’économie mixte) du SDEPA (syndicat départemental d'énergie des pyrénées atlantiques » poursuit-il.
« Le schéma régional GNV/bioGNV a posé les bases d’un mapping GNV. Celui-ci fait état de quatre zones susceptibles d’accueillir des stations dans les Pyrénées- Atlantiques : Pau, Oloron-Sainte-Marie, Bayonne et Hendaye. Un phasage est aussi établi avec du potentiel identifié à court, moyen ou plus long terme. Avec ENR64, nous allons confirmer par une étude locale ce qu’il y a dans le schéma directeur régional avec l’idée d’aller plus loin. C’est une étude classique qui a déjà été réalisée par d’autres syndicats d’énergie ailleurs sur le territoire. Elle consiste à interroger l’ensemble des acteurs – entreprises et collectivités – sur le potentiel d’acquisition de véhicules GNV » précise notre interlocuteur. Une démarche qui passe également par une prise de contact avec les territoires concernés, notamment pour aider à localiser du foncier pour les futures stations. « La question actuelle porte sur les élections municipales et le souci du report du second tour. Dans les 4 zones identifiées, personne n’a encore été élu » note Thomas Lubet.
Un co-investissement à l’étude
Souhaitant pouvoir publier les résultats de l’étude dans le courant de l’année 2021, Teréga réfléchit déjà à l’étape suivante : celle du déploiement. « On évalue avec ENR64 la possibilité d’investir en commun dans les futures stations. Teréga est un transporteur de gaz. De par nos statuts, nous n’avons pas le droit d’être producteur d’énergie ni d’avoir de lien commercial avec la molécule gaz. On ne pourra donc pas avoir de stations exploitées par Teréga. La gestion sera assurée par un opérateur tiers mais cela ne nous empêche pas de contribuer à l’investissement de départ » précise notre interviewé.Encore à l’étude, ce coup de pouce financier viendrait s’ajouter aux aides déjà mises en place à l’échelle régionale. Dans le cadre de son AMI, la région Nouvelle-Aquitaine aide les transporteurs en prenant en charge le surcoût entre diesel et GNV mais aussi la différence à la pompe entre GNC et bioGNC.
D’autres projets en cours
Le SDEPA n’est pas le seul à faire appel aux équipes de Teréga « Des discussions sont en cours avec d’autres syndicats d’énergie » précise Thomas Lubet.Dans le département du Lot-et-Garonne, un projet concret est d’ores et déjà amorcé sous l’impulsion du SDEE47. Teréga s’apprête à y raccorder la première station GNV à son réseau de Transport de gaz naturel. Située à Damazan, sur le territoire de la communauté de communes du Confluent et Coteaux de Prayssas, celle-ci permettra de répondre aux besoins des entreprises du territoire.
Une flotte exemplaire
Au-delà de ses missions d’accompagnement, Teréga joue également la carte de l’exemplarité. Déjà équipée d’une petite flotte de véhicules fonctionnant au gaz naturel, l’entreprise va accélérer sa transition dans les semaines et les mois à venir.« Notre souhait est de basculer au gaz plusieurs centaines de véhicules en fonction du maillage en stations et sous réserve que cela réponde aux besoins de nos missions » explique Thomas Lubet. « A certains endroits, nous avons décidé de construire nos propres stations privatives. Quatre de nos sites seront équipés en 2021 ».
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