Les réservoirs GNV pourraient accueillir 25 % d'hydrogène

Evenement
Journée poids lourds BioGNV

Le 15 mai 2025 sur le circuit de Dreux, dans l'Ouest Parisien, GRDF et ses partenaires vous invitent à une journée consacrée aux poids lourds BioGNV.
Un évenement associant ateliers thematiques, networking et essais dynamiques sur piste.
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Un évenement associant ateliers thematiques, networking et essais dynamiques sur piste.
Société italienne spécialisée dans la distribution de méthane en bonbonnes, la SFBM a conclu avec succès un ensemble de tests avec un nouveau carburant, l'hydrobiométhane. Mêlant 25 % d’hydrogène à du biométhane, le mélange offre toutes les conditions de sécurité requise pour un usage à grande échelle et présente l’avantage de réduire significativement les rejets de CO2.
« Il y a quelques années, en Europe, certains ont envisagé de réduire les émissions par la politique. Ils ont donc proposé le « tout électrique d'ici 2035 ». Aujourd'hui, nous constatons l'échec des politiques à dicter ce que devrait être la technologie dans 10 ou 15 ans. Un échec né d'un plan idéal ou d'une mauvaise information ». Gilberto Pichetto, ministre italien de l'Environnement et de la Sécurité énergétique, ne fait pas mystère de son scepticisme quant à la décarbonation des transports par le « tout électrique »
Il était donc d’autant plus enthousiaste lors de la présentation des résultats des tests de la SFBM (société dans laquelle l’État italien est actionnaire). En collaboration avec les Universités de Milan et de Pise, et sous contrôle de l’antenne nationale de l’ISO (International Organization for Standardization), le département recherche et développement de l’industriel italien a fait circuler des véhicules routiers alimentés par des réservoirs remplis d’un mélange de 75 % de méthane et 25 % d’hydrogène.
Jusqu’alors, les normes ISO ne permettaient qu’une adjonction maximale de 2 % d’hydrogène dans les réservoirs des véhicules GNC. Ces tests confirment que le pourcentage peut être poussé jusqu’à 25 %, sans poser de problème particulier de sécurité. Une piste particulièrement intéressante, puisque l’hydrobiométhane (le nom du mélange) serait susceptible de générer beaucoup moins de gaz à effet de serre, notamment si l’hydrogène utilisé est d’origine renouvelable. Reste à savoir si ce nouveau mélange sera bien accepté dans les moteurs, tant en matière de rendement que d'usure et de durée de vie.
La SFBM va poursuivre ses recherches en augmentant progressivement la proportion d’hydrogène ajouté, pour déterminer le mélange offrant le meilleur ratio sécurité/coût/rejets CO2.
« Il y a quelques années, en Europe, certains ont envisagé de réduire les émissions par la politique. Ils ont donc proposé le « tout électrique d'ici 2035 ». Aujourd'hui, nous constatons l'échec des politiques à dicter ce que devrait être la technologie dans 10 ou 15 ans. Un échec né d'un plan idéal ou d'une mauvaise information ». Gilberto Pichetto, ministre italien de l'Environnement et de la Sécurité énergétique, ne fait pas mystère de son scepticisme quant à la décarbonation des transports par le « tout électrique »
Il était donc d’autant plus enthousiaste lors de la présentation des résultats des tests de la SFBM (société dans laquelle l’État italien est actionnaire). En collaboration avec les Universités de Milan et de Pise, et sous contrôle de l’antenne nationale de l’ISO (International Organization for Standardization), le département recherche et développement de l’industriel italien a fait circuler des véhicules routiers alimentés par des réservoirs remplis d’un mélange de 75 % de méthane et 25 % d’hydrogène.
Jusqu’alors, les normes ISO ne permettaient qu’une adjonction maximale de 2 % d’hydrogène dans les réservoirs des véhicules GNC. Ces tests confirment que le pourcentage peut être poussé jusqu’à 25 %, sans poser de problème particulier de sécurité. Une piste particulièrement intéressante, puisque l’hydrobiométhane (le nom du mélange) serait susceptible de générer beaucoup moins de gaz à effet de serre, notamment si l’hydrogène utilisé est d’origine renouvelable. Reste à savoir si ce nouveau mélange sera bien accepté dans les moteurs, tant en matière de rendement que d'usure et de durée de vie.
La SFBM va poursuivre ses recherches en augmentant progressivement la proportion d’hydrogène ajouté, pour déterminer le mélange offrant le meilleur ratio sécurité/coût/rejets CO2.
Une bonne nouvelle pour les réseaux
Si la France oriente sa stratégie sur des réseaux 100 % hydrogène, d'autres pays européens misent sur une approche hybride où l'hydrogène serait directement injecté au sein des réseaux gaz existants. Si la mobilité était jusqu'ici considérée comme un cas d'usage où ce mix methane-hydrogène pouvait poser problème, les recherches réalisées par la SFBM tendent à prouver le contraire.
Si la France oriente sa stratégie sur des réseaux 100 % hydrogène, d'autres pays européens misent sur une approche hybride où l'hydrogène serait directement injecté au sein des réseaux gaz existants. Si la mobilité était jusqu'ici considérée comme un cas d'usage où ce mix methane-hydrogène pouvait poser problème, les recherches réalisées par la SFBM tendent à prouver le contraire.
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