Poids lourds : en Allemagne, VDA plaide pour le Carbon Correction Factor

Evenement
Journée poids lourds BioGNV

Le 15 mai 2025 sur le circuit de Dreux, dans l'Ouest Parisien, GRDF et ses partenaires vous invitent à une journée consacrée aux poids lourds BioGNV.
Un évenement associant ateliers thematiques, networking et essais dynamiques sur piste.
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Un évenement associant ateliers thematiques, networking et essais dynamiques sur piste.
Association représentative de la filière automobile allemande, VDA appelle à s'appuyer sur le mécanisme du Carbon Correction Factor pour intégrer les carburants renouvelables dans le règlement CO2 des poids lourds.
Le Verband der Automobilindustrie (VDA) représente environ 620 entreprises de l’industrie automobile allemande, dont des constructeurs de véhicules lourds, des carrossiers, des équipementiers et des fournisseurs de technologies. Dans une note de position publique, l’organisation, influente à Bruxelles, remet en question certains aspects de la réglementation européenne (UE) 2019/1242 sur les normes de CO2 pour les véhicules lourds.
Appelant à une mobilité climatiquement neutre, mais économiquement réaliste, l’association préconise une révision anticipée du règlement CO2 des poids lourds dès décembre 2025, au lieu de 2027, pour éviter des effets contre-productifs sur l’industrie.
Selon l’association, ce biais technologique risque de freiner les efforts de décarbonation à court terme, notamment dans les segments où l’électrification reste complexe (poids lourds longue distance, autocars, remorques réfrigérées…).
Selon VDA, le CCF pourrait être intégré à l’outil VECTO (Vehicle Energy Consumption Calculation Tool). Conçu par la Commission européenne, simule aujourd’hui les émissions des poids lourds sur la base de carburants fossiles uniquement. Le VDA estime qu’un tel mécanisme permettrait d’éviter des amendes injustifiées pouvant aller jusqu’à 10 000 € par véhicule.
Le Verband der Automobilindustrie (VDA) représente environ 620 entreprises de l’industrie automobile allemande, dont des constructeurs de véhicules lourds, des carrossiers, des équipementiers et des fournisseurs de technologies. Dans une note de position publique, l’organisation, influente à Bruxelles, remet en question certains aspects de la réglementation européenne (UE) 2019/1242 sur les normes de CO2 pour les véhicules lourds.
Appelant à une mobilité climatiquement neutre, mais économiquement réaliste, l’association préconise une révision anticipée du règlement CO2 des poids lourds dès décembre 2025, au lieu de 2027, pour éviter des effets contre-productifs sur l’industrie.
Une réglementation trop centrée sur les véhicules électriques
Selon le VDA, la régulation actuelle favorise de fait les technologies zéro émission « à l’échappement » – comme les camions électriques à batterie ou à hydrogène. En parallèle, l'association juge "inacceptable" que les véhicules thermiques alimentés par des carburants renouvelables soient assimilés à des véhicules "fossiles", bien qu’ils puissent, eux aussi, réduire significativement l’empreinte carbone du transport routier.Selon l’association, ce biais technologique risque de freiner les efforts de décarbonation à court terme, notamment dans les segments où l’électrification reste complexe (poids lourds longue distance, autocars, remorques réfrigérées…).
Vers une approche basée sur la réalité du terrain
Le VDA critique une approche qui ne prend pas en compte la lente montée en puissance des infrastructures, notamment pour la recharge électrique et le ravitaillement en hydrogène.
L’association propose de conditionner les objectifs CO2 et les pénalités allouées à la disponibilité réelle des solutions sur le terrain et de mettre en place un suivi annuel des immatriculations de véhicules électriques et des bornes de recharge. Elle propose également que les recettes des éventuelles amendes soient réinvesties dans le soutien à l’écosystème (infrastructures, incitations…).
L’association propose de conditionner les objectifs CO2 et les pénalités allouées à la disponibilité réelle des solutions sur le terrain et de mettre en place un suivi annuel des immatriculations de véhicules électriques et des bornes de recharge. Elle propose également que les recettes des éventuelles amendes soient réinvesties dans le soutien à l’écosystème (infrastructures, incitations…).
Un avis favorable au Carbon Correction Factor
Dans son document, VDA appelle à la mise en place d’un Carbon Correction Factor (CCF). Plus simple que la méthode de l’ACV, la solution permettrait de mieux prendre en compte le potentiel des biocarburants, donc le bioGNV, dans les calculs d’émissions de CO2.Selon VDA, le CCF pourrait être intégré à l’outil VECTO (Vehicle Energy Consumption Calculation Tool). Conçu par la Commission européenne, simule aujourd’hui les émissions des poids lourds sur la base de carburants fossiles uniquement. Le VDA estime qu’un tel mécanisme permettrait d’éviter des amendes injustifiées pouvant aller jusqu’à 10 000 € par véhicule.
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Source : www.vda.de
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