Chronopost poursuit la conversion de sa flotte au gaz naturel

Chronopost poursuit la conversion de sa flotte au gaz naturel
Depuis 2019, la filiale de La Poste pour l’acheminement de colis de moins de 30 kg poursuit la conversion de son parc roulant. Le GNV/bioGNV figure en bonne place pour décarboner les poids lourds.

En 2 ans, Chronopost est passé de 0 à 20 % de colis livrés avec des véhicules à faibles émissions. L’entreprise ambitionne de pousser le curseur jusque 50 % d’ici 2025. A cette échéance, 225 villes européennes, dont 77 dans l’Hexagone, seront couvertes par l’entreprise de messagerie avec des véhicules plus vertueux pour l’environnement et la santé publique. A côté des vélos cargos et des utilitaires électriques chargés des livraisons du dernier kilomètre dans les centres-villes, des camions alimentés au GNV/bioGNV achemineront des colis dans les agences depuis les hubs de Chronopost installés en périphérie.

60 liaisons journalières

A compter d’octobre dernier, l’entreprise utilise le gaz naturel pour l’alimentation des camions qui assurent une soixantaine de ces liaisons. Elles représentent en Ile-de-France 36 % des lignes régulières, pour 400 000 kilomètres totalisés à l’année. 

Au niveau national, Chronopost s’est fixé pour objectif de convertir au GNV/bioGNV, d’ici 2025, 20 % de l’ensemble de ses liaisons routières. Grâce à ce développement, en comprenant la livraison du dernier kilomètre effectuée avec des vélos cargos et des utilitaires électriques, une part galopante de colis va être prise en charge sur l’intégralité de la chaîne de transport par des véhicules à faibles émissions. Ce qui comprend la collecte, l’acheminement à longue distance, et la remise au destinataire.

Plus de 1 000 véhicules

Avec les 360 unités qui viennent d’être accueillies, la flotte française des véhicules à faibles émissions vient de dépasser le seuil des 1 000 engins (4 000 à l’échelle européenne). 

Depuis le lancement du programme en 2019, Chronopost a mis sur la table 25 millions d’euros pour convertir sa flotte avec des modèles électriques et GNV/bioGNV. Sont compris dans cette enveloppe, en plus de l’acquisition des véhicules, les frais d’adaptation des bâtiments et le matériel de ravitaillement en énergies alternatives. 

Cet effort intervient dans un contexte de fortes augmentations des colis pris en charge par l’entreprise : + 18 % entre 2021 et 2020, après une croissance de 20 % en 2019. En plus de Grand Paris, 40 villes sont concernées par cette évolution, parmi lesquelles Annecy, Avignon, Bordeaux, Cannes, Caen, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Orléans, Pau, Perpignan, Reims, Rouen, Strasbourg, Toulouse, Tours, Troyes et Valence.

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Philippe SCHWOERER Philippe SCHWOERER
Journaliste
Très tôt sensibilisé aux économies d'énergie, Philippe défend une mobilité durable plurielle à travers ses articles publiés dans plusieurs médias en ligne.

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1 Commentaire

  1. ManuPublié le 08/11/2021 à 21:40

    Vous faites la promotion du GNV avec la photo d’un fiat Ducato .
    Stellantis a stoppé la commercialisation de toute se gamme GNV .
    Il n’y a plus d’offre de vehicules !!!!
    C’est un vrai problème n’est ce pas ?

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