L'Europe réitère son engagement pour le développement des carburants alternatifs
Dans un communiqué publié le 20 juillet dernier, la Commission Européenne réitère son engagement pour le développement des carburants alternatifs. Objectifs : diminuer sa dépendance au pétrole et contribuer à l’atteinte de ses objectifs en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Alors que les transports en Europe restent tributaires à 94 % du pétrole, la Commission Européenne vient de présenter un ensemble de mesures destinées « à accélérer la transition de l'Europe vers une économie à faible intensité de carbone ». Selon les estimations de l’Europe, de telles mesures permettraient de porter la part d’énergies « vertes » dans le mix transport entre 15 et 17 % à l’horizon 2030.
« Pour que l’Europe reste compétitive et puisse répondre à l’augmentation des besoins de mobilité des personnes et des biens, la stratégie de la Commission pour une mobilité à faible taux d'émissions fixe des principes directeurs clairs et équitables qu'il incombe aux États membres de suivre pour se préparer à l’avenir » souligne la fiche d’information transports relayée par la Commission.
Et si l’Europe souhaite favoriser les véhicules à faibles émissions (moins de 50g CO2/km selon les critères de l’UE), la Commission reste pragmatique et appelle également à développer de nouvelles améliorations au moteur à combustion interne qui restera prédominant au cours des prochaines années.
« Les villes et les collectivités locales ont un rôle essentiel à jouer dans la mise en oeuvre de cette stratégie » souligne la Commission qui cite différents exemples : mécanismes incitatifs locaux, report modal, développement de l’autopartage et du covoiturage etc... En France, différentes collectivités se sont déjà emparées du sujet, notamment Paris qui applique depuis le 1er juillet son système de vignette aux véhicules particuliers et encourage l’achat de véhicules GNV et électriques pour les professionnels via une aide spécifique.
« Si les camions, les autobus et les autocars ont été soumis aux mêmes normes de pollution atmosphérique que les voitures et les camionnettes, et doivent désormais les respecter dans des conditions de conduite réelles, l’UE n’a pas mis en place de normes en matière de consommation de carburant pour ces catégories de véhicules, ni de régime de contrôle de leurs émissions de dioxyde de carbone » reconnait la Commission dans sa note d’information. Celle-ci prend l’exemple de pays comme les Etats-Unis ou la Chine qui ont déjà introduits de telles mesures qui pourraient être favorables au GNV et au bioGNV. Dans son rapport, la Commission n’hésite d’ailleurs pas à citer le GNL comme l’une des alternatives possibles.
Alors que les transports en Europe restent tributaires à 94 % du pétrole, la Commission Européenne vient de présenter un ensemble de mesures destinées « à accélérer la transition de l'Europe vers une économie à faible intensité de carbone ». Selon les estimations de l’Europe, de telles mesures permettraient de porter la part d’énergies « vertes » dans le mix transport entre 15 et 17 % à l’horizon 2030.
« Pour que l’Europe reste compétitive et puisse répondre à l’augmentation des besoins de mobilité des personnes et des biens, la stratégie de la Commission pour une mobilité à faible taux d'émissions fixe des principes directeurs clairs et équitables qu'il incombe aux États membres de suivre pour se préparer à l’avenir » souligne la fiche d’information transports relayée par la Commission.
Une vision multi-énergies
Sans vouloir se limiter à promouvoir une énergie unique, la Commission Européenne souhaite que les Etats Membres s’orientent vers tous les fronts. Biocarburants avancés, électricité renouvelable, carburants de synthèse renouvelables etc... pour l’Europe, il s’agit d’accélérer le déploiement des énergies de substitution dans tous les domaines du transport. Dans le domaine du renouvelable, on pense notamment au biogaz, alternative verte du gaz naturel.Et si l’Europe souhaite favoriser les véhicules à faibles émissions (moins de 50g CO2/km selon les critères de l’UE), la Commission reste pragmatique et appelle également à développer de nouvelles améliorations au moteur à combustion interne qui restera prédominant au cours des prochaines années.
Les acteurs locaux au premier plan
S’il appartient aux Etats Membres de définir un cadre propice aux développements des carburants alternatifs, les acteurs locaux conservent un rôle de premier plan dans la mise en place de cette politique.« Les villes et les collectivités locales ont un rôle essentiel à jouer dans la mise en oeuvre de cette stratégie » souligne la Commission qui cite différents exemples : mécanismes incitatifs locaux, report modal, développement de l’autopartage et du covoiturage etc... En France, différentes collectivités se sont déjà emparées du sujet, notamment Paris qui applique depuis le 1er juillet son système de vignette aux véhicules particuliers et encourage l’achat de véhicules GNV et électriques pour les professionnels via une aide spécifique.
Des normes plus strictes pour les poids lourds
Alors que les transports lourds (camions, autocars et autobus) représentent aujourd’hui un quart des émissions de CO2 du transport routier, la Commission souhaite accélérer ses travaux sur le segment en durcissant les normes liées au calcul des émissions polluantes.« Si les camions, les autobus et les autocars ont été soumis aux mêmes normes de pollution atmosphérique que les voitures et les camionnettes, et doivent désormais les respecter dans des conditions de conduite réelles, l’UE n’a pas mis en place de normes en matière de consommation de carburant pour ces catégories de véhicules, ni de régime de contrôle de leurs émissions de dioxyde de carbone » reconnait la Commission dans sa note d’information. Celle-ci prend l’exemple de pays comme les Etats-Unis ou la Chine qui ont déjà introduits de telles mesures qui pourraient être favorables au GNV et au bioGNV. Dans son rapport, la Commission n’hésite d’ailleurs pas à citer le GNL comme l’une des alternatives possibles.
Des subventions à la clé
Alors que la France a lancé il y a quelques jours son appel à projets GNV, l’Europe dispose également de programmes de financement spécifiques destinés à accompagner les porteurs de projets. Dans le cadre du programme de recherche Horizon 2020, 6,4 milliards d’euros sont réservés à des projets de mobilité à faible intensité de carbone.Un média soutenu par ses partenaires
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