FortisBC rejoint la coalition SeaLNG

FortisBC rejoint la coalition SeaLNG
Missionné pour accélérer l’adoption du gaz naturel liquéfié comme carburant marin, le groupement d’origine britannique accueille le fournisseur canadien FortisBC, augmentant sa présence sur le territoire nord-américain.
 
En souhaitant le remplacement au plus vite de l’habituel carburant marin par le gaz naturel liquéfié, SeaLNG accepte volontiers dans sa structure tous les acteurs de la filière, depuis les fournisseurs majeurs de GNL jusqu’aux sociétés de transport, en passant par les équipementiers et fabricants d’infrastructures. Forte d’une expérience de près de 50 ans dans la production de GNL dans l’Ouest canadien, FortisBC est une recrue de choix pour la fondation britannique.
 

2 sites GNL

L’entreprise canadienne exploite 2 installations GNL, l’une en service depuis 1971 à Tilbury, et l’autre, située sur l’île de Vancouver, ouverte en 2011.

FortisBC est également connu et apprécié pour ses solutions et technologies de soutage de camions à navires, développées en collaboration avec ses clients afin de faire progresser l’utilisation du GNL dans le secteur maritime du territoire. A proximité de l’installation FortisBC de Tilbury, WesPac Midstream LLC propose, en complément, une jetée sur le fleuve Fraser visant à faciliter le transfert de navire à navire pour les bâtiments nationaux et transpacifiques.
 

-30% d’émissions

FortisBC est engagé dans un programme qui vise à réduire de 30%, à horizon 2030, les émissions de ses clients. « L’un des plus ambitieux dans le secteur des services publics canadiens », a souligné Douglas Stout, vice-président chargé des relations extérieures et du développement des marchés.

Pour le succès de cette feuille de route, le choix de rejoindre le réseau SeaLNG a son importance. Il permettra d’étendre les partenariats et de bénéficier d’une certaine mutualisation des développements de chacun. L’implication du canadien pour la réussite des projets GNL innovants de sa clientèle a séduit la fondation britannique.
 

Soufre et CO2

De son côté, SeaLNG s’active à la croisée de 2 dispositifs contraignants : la réglementation de l’Organisation maritime internationale qui fixe pour 2020 les valeurs limites mondiales de soufre pour le transport, et les objectifs de réduction des émissions de CO2 également établis par l’OMI pour 2050, avec une étape à 2030.

Dans ce cadre, la fondation travaille avec ses organisations membres, des bureaux de consultants indépendants et des experts universitaires pour fournir au secteur des transports maritimes des analyses qui font autorité dans la filière.

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Philippe SCHWOERER Philippe SCHWOERER
Journaliste
Très tôt sensibilisé aux économies d'énergie, Philippe défend une mobilité durable plurielle à travers ses articles publiés dans plusieurs médias en ligne.

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