Les transporteurs disent « non » aux quotas zéro émission

Plus de 5 300 acteurs du transport et de la logistique européens s'opposent aux quotas obligatoires de véhicules zéro émission proposés par la Commission européenne.
« Oui à la transition écologique, non aux obligations d'achat ». Pour l’Union Internationale des Transports Routiers (IRU), il n’est pas question d’imposer aux transporteurs des quotas zéro émission dans les achats de poids lourd. Une position confortée par les acteurs de la filière, qui ont été plus de 5000 (5302 précisément) à signer la pétition dénonçant la proposition de la Commission européenne.
Ce jeudi 27 novembre, l’organisme indique dans un communiqué avoir adressé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, accompagnée de la pétition comportant l’ensemble des signataires.
« Les opérateurs de transport routier de l'UE ont toujours fait preuve de résilience et de coopération (…) faire passer le message que leur analyse de rentabilité n'a plus d'importance, qu'ils doivent acheter des véhicules zéro émission indépendamment de leur faisabilité, est profondément contre-productif » a dénoncé Raluca Marian, porte-parole du plaidoyer de l'IRU auprès de l'UE.
Au-delà des moyens pour passer au tout-électrique, l’IRU appelle également l’Europe à réviser au plus tôt son règlement CO2 pour les véhicules lourds en intégrant d’autres carburants comme le bioGNV.
Une approche également dénoncée par la FNTR. « On parle beaucoup de l'électrique, mais ce n'est pas pour tous les usages », a rappelé Florence Berthelot, Directrice Générale de la Fédération, lors d’une table-ronde organisée à Solutrans.
« Oui à la transition écologique, non aux obligations d'achat ». Pour l’Union Internationale des Transports Routiers (IRU), il n’est pas question d’imposer aux transporteurs des quotas zéro émission dans les achats de poids lourd. Une position confortée par les acteurs de la filière, qui ont été plus de 5000 (5302 précisément) à signer la pétition dénonçant la proposition de la Commission européenne.
Ce jeudi 27 novembre, l’organisme indique dans un communiqué avoir adressé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, accompagnée de la pétition comportant l’ensemble des signataires.
Un secteur engagé, mais demandeur de moyens
Les signataires assurent ne pas s’opposer aux objectifs climatiques européens. En revanche, ils considèrent que l’approche retenue par la Commission est inefficace. Selon eux, imposer des quotas sans garantir les conditions nécessaires à leur mise en œuvre met en danger l’équilibre économique du secteur.« Les opérateurs de transport routier de l'UE ont toujours fait preuve de résilience et de coopération (…) faire passer le message que leur analyse de rentabilité n'a plus d'importance, qu'ils doivent acheter des véhicules zéro émission indépendamment de leur faisabilité, est profondément contre-productif » a dénoncé Raluca Marian, porte-parole du plaidoyer de l'IRU auprès de l'UE.
Au-delà des moyens pour passer au tout-électrique, l’IRU appelle également l’Europe à réviser au plus tôt son règlement CO2 pour les véhicules lourds en intégrant d’autres carburants comme le bioGNV.
Une approche également dénoncée par la FNTR. « On parle beaucoup de l'électrique, mais ce n'est pas pour tous les usages », a rappelé Florence Berthelot, Directrice Générale de la Fédération, lors d’une table-ronde organisée à Solutrans.
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