Réglement CO2 : l'IRU appelle à une révision anticipée

Source : Unsplash, image libre de droit
Regroupée autour de l’Union internationale des transports routiers (IRU), une vingtaine d’organisations du secteur appellent la Commission européenne à revoir dès que possible la réglementation CO2 des véhicules lourds. Elles demandent une approche technologiquement neutre et des incitations favorisant l’adoption des véhicules propres.
21 organisations représentant une large chaîne de valeur du transport routier ont signé une déclaration commune. Dans un document divulgué fin février, en amont de la présentation du plan automobile européen, elles réclament une révision anticipée d’un an des normes CO2, tout en insistant sur la nécessité d’une approche technologiquement neutre.
« L’UE ne se rend pas service avec sa stratégie actuelle de décarbonisation (centrée sur le zéro émission à l’échappement, ndlr). Le manque de neutralité technologique limite le choix de technologies viables pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 » a souligné Raluca Marian, directrice de l’IRU pour l’UE. « Pour améliorer les chances de l'Union d'atteindre ses objectifs de décarbonation, la Commission devrait avancer d'un an la révision des normes d'émission de CO₂. Elle doit également mettre en place les conditions et les incitations nécessaires pour accélérer l'adoption de véhicules propres », a-t-elle ajouté.
Ils insistent sur la nécessité d’explorer plusieurs voies complémentaires pour décarboner le transport, notamment l’utilisation de carburants durables, bas-carbone et renouvelables comme le bioGNV. Une approche qui permettrait d’atteindre les objectifs climatiques de l’UE tout en limitant les coûts pour les acteurs du secteur.
21 organisations représentant une large chaîne de valeur du transport routier ont signé une déclaration commune. Dans un document divulgué fin février, en amont de la présentation du plan automobile européen, elles réclament une révision anticipée d’un an des normes CO2, tout en insistant sur la nécessité d’une approche technologiquement neutre.
Des choix technologiques trop limités
Ces organisations estiment que la réglementation actuelle limite le choix des technologies viables pour atteindre les objectifs de réduction des émissions.« L’UE ne se rend pas service avec sa stratégie actuelle de décarbonisation (centrée sur le zéro émission à l’échappement, ndlr). Le manque de neutralité technologique limite le choix de technologies viables pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 » a souligné Raluca Marian, directrice de l’IRU pour l’UE. « Pour améliorer les chances de l'Union d'atteindre ses objectifs de décarbonation, la Commission devrait avancer d'un an la révision des normes d'émission de CO₂. Elle doit également mettre en place les conditions et les incitations nécessaires pour accélérer l'adoption de véhicules propres », a-t-elle ajouté.
Vers une approche plus flexible et incitative
Les signataires plaident pour une politique encourageant l’adoption de véhicules propres via des incitations financières et opérationnelles, plutôt que par des obligations d’achat jugées contraires aux principes du marché.Ils insistent sur la nécessité d’explorer plusieurs voies complémentaires pour décarboner le transport, notamment l’utilisation de carburants durables, bas-carbone et renouvelables comme le bioGNV. Une approche qui permettrait d’atteindre les objectifs climatiques de l’UE tout en limitant les coûts pour les acteurs du secteur.
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