Stations, poids lourds... la Région Ile-de-France mise gros sur le bioGNV

Le bioGNV garde une place centrale dans le plan Mobilités 2030 de la Région Ile-de-France, avec 100 stations visées et une forte présence dans les flottes professionnelles.
Dans son Plan des mobilités 2030, la région Île-de-France continue de miser sur un mix énergétique diversifié. Aux côtés de l’électrique et de l’hydrogène, le GNV – et en particulier sa version renouvelable, le bioGNV – occupe toujours une place centrale.
A l’inverse, l’électrique prend le pas sur les véhicules légers, accaparant 20 % du marché sur le segment des voitures particulières et 25 % sur celui des utilitaires légers. Pour ce dernier, la région projette tout de même une part de 8 % pour le (bio)GNV.
Pour le GNV, la Région ambitionne d’atteindre 100 stations en 2030, avec une garantie que le bioGNV représente au moins 50 % du volume délivré. À ce jour, l’Île-de-France compte un peu moins de 50 stations en service.
Ambitionnant de garantir une accessibilité à moins de 20 km d’une station GNV pour tous les acteurs de la logistique ou du transport collectif, la Région entend s’appuyer sur plusieurs leviers pour accélérer les déploiements.
Car il reste le nerf de la guerre pour de nombreux opérateurs, le foncier occupe une place centrale. La Région entend notamment « réserver du foncier sous maitrise publique » pour faciliter le déploiement de stations multi-énergies en privilégiant des terrains à proximité de nœuds routiers ou de zones industrielles, d’activités et logistiques.
« Cette identification doit se faire en coordination entre la SEM Sigeif Mobilités qui porte le développement du réseau de stations bioGNV à l’échelle régionale et les Communes, EPCI ou les aménageurs publics », pointe le plan régional.
La Région mise également sur les sites portuaires, des espaces logistiques multimodaux idéaux pour l’extension du réseau. « Plusieurs stations sont déjà implantées sur les ports de Gennevilliers, Bonneuil et Limay. Il convient de poursuivre cette dynamique », note le document de la région, qui entend également faciliter l’intégration de solutions d’avitaillement en GNV dans les stations-services existantes, en particulier celles situées près des nœuds routiers, des zones industrielles, d’activités et logistiques, notamment les secteurs aéroportuaires ou du MIN de Rungis.
Dans son Plan des mobilités 2030, la région Île-de-France continue de miser sur un mix énergétique diversifié. Aux côtés de l’électrique et de l’hydrogène, le GNV – et en particulier sa version renouvelable, le bioGNV – occupe toujours une place centrale.
Jusqu'à 20 % de poids lourds (bio)GNV
Preuve en est avec les projections 2030 réalisées par la Région. Si on connait déjà les ambitions pour les bus et autocars, avec un objectif de 70 % pour le bioGNV, il est intéressant de voir que la région mise également sur la solution gaz pour d’autres segments. Dans le cas des poids lourds, la Région estime que le GNV/bioGNV pourrait représenter 20 % du parc roulant, contre 8 % pour l’électrique.A l’inverse, l’électrique prend le pas sur les véhicules légers, accaparant 20 % du marché sur le segment des voitures particulières et 25 % sur celui des utilitaires légers. Pour ce dernier, la région projette tout de même une part de 8 % pour le (bio)GNV.
Composition du parc roulant "faibles émissions" 2030 en Île-de-France
| Électrique | Hybride rechargeable | (bio) GNV | Hydrogène | Total | |
|---|---|---|---|---|---|
| Voitures | 20 % | 10 % | - | - | 30 % |
| Véhicules utilitaires légers | 25 % | 5 % | 8 % | 3,5 % | 41,5 % |
| Poids lourds | 8 % | 2 % | 20 % | 2 % | 32 % |
| Bus et cars publics | 30 % | - | 70 % | - | 100 % |
| Deux-roues motorisés | 13,5 % | - | - | - | 13,5 % |
Des mesures concrètes pour soutenir l’infrastructure
Pour atteindre cet objectif de mix-énergétique, compte mettre en place une série d’actions ciblées pour soutenir le déploiement des infrastructures.Pour le GNV, la Région ambitionne d’atteindre 100 stations en 2030, avec une garantie que le bioGNV représente au moins 50 % du volume délivré. À ce jour, l’Île-de-France compte un peu moins de 50 stations en service.
Ambitionnant de garantir une accessibilité à moins de 20 km d’une station GNV pour tous les acteurs de la logistique ou du transport collectif, la Région entend s’appuyer sur plusieurs leviers pour accélérer les déploiements.
Car il reste le nerf de la guerre pour de nombreux opérateurs, le foncier occupe une place centrale. La Région entend notamment « réserver du foncier sous maitrise publique » pour faciliter le déploiement de stations multi-énergies en privilégiant des terrains à proximité de nœuds routiers ou de zones industrielles, d’activités et logistiques.
« Cette identification doit se faire en coordination entre la SEM Sigeif Mobilités qui porte le développement du réseau de stations bioGNV à l’échelle régionale et les Communes, EPCI ou les aménageurs publics », pointe le plan régional.
La Région mise également sur les sites portuaires, des espaces logistiques multimodaux idéaux pour l’extension du réseau. « Plusieurs stations sont déjà implantées sur les ports de Gennevilliers, Bonneuil et Limay. Il convient de poursuivre cette dynamique », note le document de la région, qui entend également faciliter l’intégration de solutions d’avitaillement en GNV dans les stations-services existantes, en particulier celles situées près des nœuds routiers, des zones industrielles, d’activités et logistiques, notamment les secteurs aéroportuaires ou du MIN de Rungis.
Une « prime à la casse » régionale pour accompagner la transition
Afin d’accompagner la transition des professionnels et du grand public, la Région entend également financer, du moins en partie, le surcoût à l’acquisition. Alors que le programme régional « véhicules propres » concentre aujourd’hui ses aides sur les véhicules électriques et hydrogène, la Région prévoit une nouvelle prime à la casse qui inclurait également le financement de poids lourds fonctionnant au gaz naturel.
Afin d’accompagner la transition des professionnels et du grand public, la Région entend également financer, du moins en partie, le surcoût à l’acquisition. Alors que le programme régional « véhicules propres » concentre aujourd’hui ses aides sur les véhicules électriques et hydrogène, la Région prévoit une nouvelle prime à la casse qui inclurait également le financement de poids lourds fonctionnant au gaz naturel.
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