Portrait : Maxime Garnier, animateur en mobilité GNV/bioGNV
Dans notre compte-rendu du salon Bio360 Expo 2023, publié il y a quelques jours, nous vous avons présenté le parcours des véhicules GNV. L’homme derrière l’organisation de cette exposition, c’est Maxime Garnier, responsable d’animation des filières de la mobilité GNV/bioGNV chez GRDF. Son territoire repose sur 3 régions : Centre-Val-de-Loire, Pays de la Loire, et Bretagne.
Le parcours de la mobilité GNV tracé à Nantes dans le cadre du salon Bio360 Expo suivait une certaine logique et voulait témoigner des orientations prises dans le domaine.
« J’avais pour mission d’organiser cette présentation, de mettre en avant les modèles et de m’assurer de la présence des forces de vente sur place », lance Maxime Garnier. Il était en particulier sur le terrain lors des conférences consacrées à la mobilité GNV.
« Mercredi 8 février, en milieu d’après-midi, a démarré la conférence dédiée à la mobilité GNV au sein de laquelle intervenaient des acteurs du centre-ouest. Elle était animée par le SIEML [NDLR : Le syndicat d’énergie du Maine-et-Loire]. GRDF, le transporteur Jolival et son client Gemo, le concessionnaire Scania de Nantes, Vendée Energie, Mauges Energie et l’AFGNV ont participé à cette conférence. A sa suite, un cocktail était servi autour des véhicules, en présence des représentants des marques qui informaient sur leurs produits GNV », détaille-t-il. Ce circuit a été reproduit le lendemain matin, à l’issue d’une présentation d’une trentaine de minutes sur les enjeux de la filière, animée par Gilles Durand, secrétaire général de l’AFGNV.
« Nous ne nous interdisons pas de rencontrer aussi les exploitants qui produisent du biogaz avec cogénération. Aujourd’hui, les agriculteurs ne sont pas encore assez conscients de l’importance qu’ils peuvent avoir avec la méthanisation sur la mobilité », estime-t-il. « Avec nos missions d’informations, nous ciblons également les concessionnaires New Holland du territoire. La potentielle arrivée du tracteur 250 ch GNL est plutôt une bonne chose pour le développement de la filière, même s’il est moins simple de produire ce carburant sur place à la ferme », poursuit-il.
Les poids lourds, eux, étaient mieux représentés. « Les nouvelles immatriculations les concernant pour 2022 montrent que la croissance se poursuit. De façon cependant moins marquée qu’en 2021, une tendance généralisée à toutes les énergies. Les transporteurs attendent d’y voir un peu plus clair », analyse-t-il. « Les professionnels convaincus des vertus de la mobilité GNV sont restés convaincus et ont continué à commander des véhicules. En revanche, il a été plus compliqué de convaincre de nouveaux transporteurs », complète-t-il.
« Les syndicats de l’énergie ont un rôle clé dans le développement de la mobilité au GNV/bioGNV. Ils sont acteurs et promoteurs des ventes des solutions pour décarboner la mobilité. Ils contribuent à développer le réseau public de stations bioGNV », rappelle-t-il. « Dans le centre-ouest, 45 stations publiques étaient en service l’année dernière. Cette année 2023, une dizaine de sites supplémentaires seront ouverts et accessibles à tous. Sans compter les établissements privés dédiés à des flottes, qui seront à peu près du même nombre », chiffre-t-il.
Retrouvera-t-on un forum comme en 2022 ? « Oui. Il se tiendra le 10 au matin, beaucoup plus près du circuit cette année, quasiment en face. Ce sera au domaine du Thiémay. Les conférences se succèderont à partir de 9h30. Après un bilan 2022-2023, nous aurons une projection 2023-2024 concernant la stratégie gazière », nous répond-il. « Suivront des prises de parole dédiées à des sujets sur la mobilité décarbonée. En particulier sur les perspectives à long terme. Au programme, également, des tables rondes intéressantes mettant en avant des usages professionnels du bioGNV », conclut-il.
À noter un hasard de calendrier qui devrait offrir une sympathique liaison entre l’EcoGreen Gas 2023 et l’inauguration de la station multiénergies vertes des Sables-d’Olonne, en Vendée, à environ 130 kilomètres de là.
Gaz Mobilité et moi-même remercions beaucoup Maxime Garnier pour sa disponibilité lors du salon Bio360 Expo 2023.
Le parcours de la mobilité GNV tracé à Nantes dans le cadre du salon Bio360 Expo suivait une certaine logique et voulait témoigner des orientations prises dans le domaine.
« J’avais pour mission d’organiser cette présentation, de mettre en avant les modèles et de m’assurer de la présence des forces de vente sur place », lance Maxime Garnier. Il était en particulier sur le terrain lors des conférences consacrées à la mobilité GNV.
« Mercredi 8 février, en milieu d’après-midi, a démarré la conférence dédiée à la mobilité GNV au sein de laquelle intervenaient des acteurs du centre-ouest. Elle était animée par le SIEML [NDLR : Le syndicat d’énergie du Maine-et-Loire]. GRDF, le transporteur Jolival et son client Gemo, le concessionnaire Scania de Nantes, Vendée Energie, Mauges Energie et l’AFGNV ont participé à cette conférence. A sa suite, un cocktail était servi autour des véhicules, en présence des représentants des marques qui informaient sur leurs produits GNV », détaille-t-il. Ce circuit a été reproduit le lendemain matin, à l’issue d’une présentation d’une trentaine de minutes sur les enjeux de la filière, animée par Gilles Durand, secrétaire général de l’AFGNV.
Les tracteurs GNV arrivent
Quasiment collé à la salle Forum qui a servi de cadre aux 2 conférences, se dressait le tracteur T6 180 Methane Power de New Holland. « C’est le seul tracteur fonctionnant au GNV/bioGNV qui est actuellement commercialisé en France. Au niveau de GRDF, nous commençons à mener des missions d’information auprès des agriculteurs méthaniseurs pour présenter ce modèle, ainsi que les stations d’avitaillement qui peuvent être installées dans les exploitations », lance Maxime Garnier.« Nous ne nous interdisons pas de rencontrer aussi les exploitants qui produisent du biogaz avec cogénération. Aujourd’hui, les agriculteurs ne sont pas encore assez conscients de l’importance qu’ils peuvent avoir avec la méthanisation sur la mobilité », estime-t-il. « Avec nos missions d’informations, nous ciblons également les concessionnaires New Holland du territoire. La potentielle arrivée du tracteur 250 ch GNL est plutôt une bonne chose pour le développement de la filière, même s’il est moins simple de produire ce carburant sur place à la ferme », poursuit-il.
La route au GNV/bioGNV
« A côté du tracteur New Holland, nous avons placé le nouveau modèle de Caddy Cargo TGI. Sa présence témoigne du réengagement de la marque pour le GNV/bioGNV. Son catalogue Gaz compte aussi la Polo et la Up! », souligne Maxime Garnier. Sans doute des visiteurs se seront-ils demandés pourquoi il n’y avait pas davantage de véhicules légers GNV exposés à Nantes les 8 et 9 février derniers. « L’annonce des ventes des véhicules thermiques neufs en 2035, ainsi que la non prise en compte au niveau des ACV des émissions de CO2 ont donné un mauvais signal aux constructeurs », commente-t-il.Les poids lourds, eux, étaient mieux représentés. « Les nouvelles immatriculations les concernant pour 2022 montrent que la croissance se poursuit. De façon cependant moins marquée qu’en 2021, une tendance généralisée à toutes les énergies. Les transporteurs attendent d’y voir un peu plus clair », analyse-t-il. « Les professionnels convaincus des vertus de la mobilité GNV sont restés convaincus et ont continué à commander des véhicules. En revanche, il a été plus compliqué de convaincre de nouveaux transporteurs », complète-t-il.
Dopé par le transport de voyageurs
« Sur le territoire, nous comptons des flottes de bus GNV dans les grandes villes et métropoles. Ainsi à Nantes, Rennes, Saint-Brieuc, Brest, Quimper, Lorient, Angers, Tours, etc. », aligne Maxime Garnier. « C’est clairement le transport de voyageurs qui a assuré la croissance de la consommation du bioGNV en 2022 », met-il en avant.« Les syndicats de l’énergie ont un rôle clé dans le développement de la mobilité au GNV/bioGNV. Ils sont acteurs et promoteurs des ventes des solutions pour décarboner la mobilité. Ils contribuent à développer le réseau public de stations bioGNV », rappelle-t-il. « Dans le centre-ouest, 45 stations publiques étaient en service l’année dernière. Cette année 2023, une dizaine de sites supplémentaires seront ouverts et accessibles à tous. Sans compter les établissements privés dédiés à des flottes, qui seront à peu près du même nombre », chiffre-t-il.
EcoGreen Gas 2023 : 10 et 11 mai
Puisqu’il s’agit d’un événement autour du bioGNV programmé sur le territoire qu’il couvre, Maxime Garnier est également au pilotage de l’EcoGreen Gas 2023. « Le challenge de sobriété se déroulera une nouvelle fois sur le circuit automobile de Fay-de-Bretagne, sous la direction de Patrice Merhand [NDLR : Président de La Jol’toujours] et de Philippe Maindru [NDLR : Ancien enseignant, vice-président de la même association, et manager du challenge EcoGreen Gas]. Le départ sera donné le mercredi 10 mai en début d’après-midi pour une clôture du challenge le lendemain », informe notre interlocuteur.Retrouvera-t-on un forum comme en 2022 ? « Oui. Il se tiendra le 10 au matin, beaucoup plus près du circuit cette année, quasiment en face. Ce sera au domaine du Thiémay. Les conférences se succèderont à partir de 9h30. Après un bilan 2022-2023, nous aurons une projection 2023-2024 concernant la stratégie gazière », nous répond-il. « Suivront des prises de parole dédiées à des sujets sur la mobilité décarbonée. En particulier sur les perspectives à long terme. Au programme, également, des tables rondes intéressantes mettant en avant des usages professionnels du bioGNV », conclut-il.
À noter un hasard de calendrier qui devrait offrir une sympathique liaison entre l’EcoGreen Gas 2023 et l’inauguration de la station multiénergies vertes des Sables-d’Olonne, en Vendée, à environ 130 kilomètres de là.
Gaz Mobilité et moi-même remercions beaucoup Maxime Garnier pour sa disponibilité lors du salon Bio360 Expo 2023.
Envie de découvrir tous les acteurs de la mobilité gaz ? Retrouvez la liste de nos partenaires.