Le GNL poursuit son développement rapide dans le secteur maritime

Le dernier rapport SEA-LNG met en évidence une croissance record du soutage de GNL en 2024. Avec désormais 638 navires GNL (+33 % vs 2023), près de 200 ports dans le monde équipés pour les ravitailler et de nombreux bateaux en chantier ; le GNL est devenu le carburant alternatif le plus employé dans le secteur maritime.
« Les acteurs du transport maritime investissent dans le GNL parce qu'il offre une voie de décarbonation progressive et à faible risque, dès maintenant ». Pour Peter Keller, président de SEA-LNG (coalition qui regroupe de nombreux poids lourds de l’industrie maritime), 2024 est une année charnière dans l’expansion du GNL marin. Ce dont témoigne le dernier rapport « View from the bridge (2024-2025 », publié par son organisation.
Avec une augmentation de 33 % du nombre de navires GNL en service par rapport à 2023, mais surtout +300 % par rapport à 2022, ce sont désormais 638 navires GNL ou bicarburants GNL qui naviguent sur le globe. Au vu des vaisseaux en chantier, la flotte GNL devrait même dépasser les 1 200 unités d’ici 2028 ! Certes, cela ne représentera que 4 % de la flotte mondiale, mais le GNL est le seul carburant alternatif aux énergies fossiles à connaître un tel développement.
En 2024, les navires à double carburant GNL ont représenté 70 % du tonnage de carburants alternatifs commandés, hors méthaniers, soit une augmentation notable par rapport aux 43 % de 2023.
Si le cadre réglementaire soutient ce développement rapide, c’est surtout le déploiement des infrastructures de ravitaillement (y compris des navires de soutage) qui le porte aujourd’hui.
Nombre de bateaux GNL en service et mis en chantier en 2024
Cependant, la pression réglementaire ne suffirait pas à stimuler l’industrie des navires GNL, si le développement des infrastructures de soutage ne s’avérait pas à la hauteur des besoins opérationnels des armateurs. Et, là encore, 2024 est une année record.
Désormais, les services de ravitaillement des navires au GNL sont disponibles dans 198 ports à travers le monde, et 78 ports supplémentaires prévoient de s’en doter très prochainement. Le nombre de navires de soutage de GNL a également augmenté de 22 %, avec plus de 60 unités désormais en service, garantissant un accès plus large au GNL.
Au-delà de ces données qui témoignent de la place prépondérante prise par le GNL dans l’industrie maritime, ce rapport de SEA-LNG détaille également les avancées significatives dans la lutte contre les fuites de méthane (principal reproche fait à l’emploi du GNL marin) et rend compte du déploiement en cours de la distribution de BioGNL et du biométhane liquéfié (LBM).
Aller plus loin :
« Les acteurs du transport maritime investissent dans le GNL parce qu'il offre une voie de décarbonation progressive et à faible risque, dès maintenant ». Pour Peter Keller, président de SEA-LNG (coalition qui regroupe de nombreux poids lourds de l’industrie maritime), 2024 est une année charnière dans l’expansion du GNL marin. Ce dont témoigne le dernier rapport « View from the bridge (2024-2025 », publié par son organisation.
Le nombre de navires GNL a triplé depuis 2022

Avec une augmentation de 33 % du nombre de navires GNL en service par rapport à 2023, mais surtout +300 % par rapport à 2022, ce sont désormais 638 navires GNL ou bicarburants GNL qui naviguent sur le globe. Au vu des vaisseaux en chantier, la flotte GNL devrait même dépasser les 1 200 unités d’ici 2028 ! Certes, cela ne représentera que 4 % de la flotte mondiale, mais le GNL est le seul carburant alternatif aux énergies fossiles à connaître un tel développement.
En 2024, les navires à double carburant GNL ont représenté 70 % du tonnage de carburants alternatifs commandés, hors méthaniers, soit une augmentation notable par rapport aux 43 % de 2023.
Si le cadre réglementaire soutient ce développement rapide, c’est surtout le déploiement des infrastructures de ravitaillement (y compris des navires de soutage) qui le porte aujourd’hui.

Au-delà la pression réglementaire, c’est le développement des infrastructures qui soutient la croissance du GNL marin
La réglementation maritime FuelEU entrant en vigueur courant 2025, les armateurs ont bien compris que le GNL était la voie la plus immédiate pour s’y conformer. Le GNL permet de réduire les émissions de GES jusqu’à 23 %, son adoption permet aux navires concernés de satisfaire aux nouvelles normes jusqu’en 2039. Mieux encore, le développement du BioGNL et du biométhane liquéfié devrait en prolonger la conformité jusqu'en 2050.Cependant, la pression réglementaire ne suffirait pas à stimuler l’industrie des navires GNL, si le développement des infrastructures de soutage ne s’avérait pas à la hauteur des besoins opérationnels des armateurs. Et, là encore, 2024 est une année record.
Désormais, les services de ravitaillement des navires au GNL sont disponibles dans 198 ports à travers le monde, et 78 ports supplémentaires prévoient de s’en doter très prochainement. Le nombre de navires de soutage de GNL a également augmenté de 22 %, avec plus de 60 unités désormais en service, garantissant un accès plus large au GNL.
Au-delà de ces données qui témoignent de la place prépondérante prise par le GNL dans l’industrie maritime, ce rapport de SEA-LNG détaille également les avancées significatives dans la lutte contre les fuites de méthane (principal reproche fait à l’emploi du GNL marin) et rend compte du déploiement en cours de la distribution de BioGNL et du biométhane liquéfié (LBM).
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