Voiture GNV : propriétaire d'une Seat Leon TGI, il témoigne après six mois d'utilisation
Sur le marché des voitures particulières fonctionnant au gaz naturel, la Seat Leon TGI est l’un des modèles les plus vendus. Nos lecteurs témoignent régulièrement de la satisfaction qu’ils éprouvent à en utiliser une au quotidien. Ainsi Nicolas Rousselon qui circule depuis 6 mois au volant de la compacte espagnole.
Installé en Savoie, notre interviewé connaît bien la filière du gaz naturel. Son bureau d’études aide les agriculteurs dans leur démarche vers la méthanisation. « J’interviens depuis 2000 dans l’assistance et la maîtrise d’ouvrage pour des projets de production de gaz naturel à partir des déchets agricoles. Je monte les dossiers, recherche les financements et contrôle la réalisation des travaux », détaille-t-il.
« J’ai acheté d’occasion ma Seat Leon en avril dernier. Jusque-là, le manque de stations d’avitaillement me dissuadait de franchir le pas. L’ouverture d’un tel établissement proche de mon travail, quelques mois plus tôt, m’a décidé à acquérir une voiture fonctionnant au GNV », explique-t-il. « Je l’ai dénichée sur Internet, grâce à un site qui permet de trouver facilement avec un filtre les modèles acceptant cette énergie. J’avais auparavant approché un revendeur Volkswagen et Seat dans un salon du biogaz, mais il n’avait pas d’exemplaire neuf en stock », poursuit-il.
« Je me déplace souvent en Alsace pour des trajets de 500 km. Je passe par la Suisse et effectue mon plein à Colmar. Ou, à condition de faire des détours, en Allemagne où le GNV est moins cher. Je privilégie d’ailleurs le bioGNV », souligne-t-il. « Il m’est arrivé de totaliser 3 000 kilomètres en 4 jours, en une boucle de Chambéry à Chambéry, en passant par Orange, Montauban, Brive-la-Gaillarde, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne », rapporte-t-il.
« J’ai connu des problèmes avec le système d’étanchéité en station, soit pour le brancher, soit pour le retirer. Il en existe plusieurs modèles. Heureusement, à chaque fois il y avait quelqu’un autour de moi pour m’aider. Sinon j’aurais pu me retrouver bloqué », avoue-t-il. « Et puis il y a cette station à Strasbourg où une sonnerie se déclenche systématiquement au bout de 3 ou 4 minutes. C’est inquiétant et on se demande ce qu’il se passe la première fois qu’on y vient. Ce serait a priori un signal préventif pour éviter de repartir avec le pistolet raccordé au réservoir », lui a-t-on appris.
« Le problème est que lorsque l’on roule à l’essence ou au gazole, on est habitué à trouver des stations-service un peu partout. Et on ne se rend pas compte qu’au final il y en a sans doute trop. Quand on utilise une voiture GNV, il faut penser différemment. Maintenant, je fais mes pauses en fonction du plein à effectuer. Un peu plus d’autonomie sur la Seat Leon TGI serait un plus », ajoute-t-il.
« J’étais moi-même un peu dubitatif au départ. J’estime aujourd’hui que c’était un peu bête et surtout c’était injustifié. C’est plutôt la peur de sortir de sa propre zone de confort qui immobilise. L’autonomie annoncée est bien là, les stations aussi. Il ne faut pas s’arrêter sur de faux prétextes », analyse-t-il. « Je réalise des économies avec ma Leon TGI. En outre, en me rendant dans les salons consacrés au biogaz, je sens qu’il y a une véritable dynamique qui se met en place », a-t-il remarqué.
« Lorsque je réalise mon plein, je rencontre régulièrement des utilisateurs de voitures et camionnettes alimentées au gaz naturel. Des chauffeurs de camions et de bus aussi. J’ai ainsi pu discuter avec un Français qui roule dans l’Hexagone avec une Volvo. Il est allé la chercher à l’étranger. Lui aussi se sentait trop limité par ce que proposent les concessionnaires chez nous », avance-t-il. « Faire des recherches hors de France, passer par un importateur : c’est peut-être une de ces solutions que j’exploiterai pour trouver le prochain modèle qui correspondra le mieux à mes attentes », conclut-il.
Gaz Mobilité et moi-même remercions Nicolas Rousselon pour son témoignage et le temps pris à répondre à nos questions et réaliser les photos de sa Seat Leon TGI.
Installé en Savoie, notre interviewé connaît bien la filière du gaz naturel. Son bureau d’études aide les agriculteurs dans leur démarche vers la méthanisation. « J’interviens depuis 2000 dans l’assistance et la maîtrise d’ouvrage pour des projets de production de gaz naturel à partir des déchets agricoles. Je monte les dossiers, recherche les financements et contrôle la réalisation des travaux », détaille-t-il.
« J’ai acheté d’occasion ma Seat Leon en avril dernier. Jusque-là, le manque de stations d’avitaillement me dissuadait de franchir le pas. L’ouverture d’un tel établissement proche de mon travail, quelques mois plus tôt, m’a décidé à acquérir une voiture fonctionnant au GNV », explique-t-il. « Je l’ai dénichée sur Internet, grâce à un site qui permet de trouver facilement avec un filtre les modèles acceptant cette énergie. J’avais auparavant approché un revendeur Volkswagen et Seat dans un salon du biogaz, mais il n’avait pas d’exemplaire neuf en stock », poursuit-il.
10 000 km en moins de 6 mois
« J’avais envie de rouler au GNV depuis pas mal de temps. En moins de 6 mois, j’ai déjà parcouru 10 000 km avec ma Leon TGI. Auparavant, j’utilisais une Toyota Verso diesel. Pour en savoir davantage sur la mobilité au gaz naturel et m’aider à me décider, j’ai échangé quelques messages avec un utilisateur situé près d’Annecy que vous aviez interviewé l'an dernier », nous confie Nicolas Rousselon.« Je me déplace souvent en Alsace pour des trajets de 500 km. Je passe par la Suisse et effectue mon plein à Colmar. Ou, à condition de faire des détours, en Allemagne où le GNV est moins cher. Je privilégie d’ailleurs le bioGNV », souligne-t-il. « Il m’est arrivé de totaliser 3 000 kilomètres en 4 jours, en une boucle de Chambéry à Chambéry, en passant par Orange, Montauban, Brive-la-Gaillarde, Clermont-Ferrand et Saint-Etienne », rapporte-t-il.
Quelques difficultés dans les stations
« Je suis vraiment très satisfait de ma Seat Leon TGI qui dispose d’une boîte automatique. Bien que le maillage en stations d’avitaillement me semble désormais satisfaisant en France, j’ai rencontré quelques difficultés », signale Nicolas Rousselon. « Ainsi, je n’ai pas pu effectuer mon plein dans une station Seven car il faut impérativement disposer du badge du réseau. On ne peut pas régler avec une carte bancaire. Heureusement, il y avait une station Engie pas beaucoup plus loin où le paiement par CB est heureusement accepté », témoigne-t-il.« J’ai connu des problèmes avec le système d’étanchéité en station, soit pour le brancher, soit pour le retirer. Il en existe plusieurs modèles. Heureusement, à chaque fois il y avait quelqu’un autour de moi pour m’aider. Sinon j’aurais pu me retrouver bloqué », avoue-t-il. « Et puis il y a cette station à Strasbourg où une sonnerie se déclenche systématiquement au bout de 3 ou 4 minutes. C’est inquiétant et on se demande ce qu’il se passe la première fois qu’on y vient. Ce serait a priori un signal préventif pour éviter de repartir avec le pistolet raccordé au réservoir », lui a-t-on appris.
Un maillage suffisant aujourd’hui
« Je roule beaucoup pour mon travail. Le maillage en stations d’avitaillement me paraît suffisant aujourd’hui. Je n’ai utilisé que 3 fois le circuit d’essence. La première pour l’essayer, et les 2 autres pour rejoindre un distributeur moins cher. Le prix varie pas mal d’une station à une autre. Il a beaucoup augmenté globalement ces derniers mois. Mais le gazole et l’essence aussi. L’avantage financier de rouler au gaz naturel est conservé », estime Nicolas Rousselon.« Le problème est que lorsque l’on roule à l’essence ou au gazole, on est habitué à trouver des stations-service un peu partout. Et on ne se rend pas compte qu’au final il y en a sans doute trop. Quand on utilise une voiture GNV, il faut penser différemment. Maintenant, je fais mes pauses en fonction du plein à effectuer. Un peu plus d’autonomie sur la Seat Leon TGI serait un plus », ajoute-t-il.
En témoin de la mobilité GNV
« Je témoigne en permanence autour de moi de l’intérêt de rouler au GNV. Peu d’automobilistes connaissent. Au final, ceux qui sont prêts à franchir le pas ne sont pas nombreux. Autour de moi, une seule de mes connaissances l’envisage », remonte Nicolas Rousselon.« J’étais moi-même un peu dubitatif au départ. J’estime aujourd’hui que c’était un peu bête et surtout c’était injustifié. C’est plutôt la peur de sortir de sa propre zone de confort qui immobilise. L’autonomie annoncée est bien là, les stations aussi. Il ne faut pas s’arrêter sur de faux prétextes », analyse-t-il. « Je réalise des économies avec ma Leon TGI. En outre, en me rendant dans les salons consacrés au biogaz, je sens qu’il y a une véritable dynamique qui se met en place », a-t-il remarqué.
Une offre trop limitée
« J’aurais envie de dire que ma prochaine voiture fonctionnera au GNV. Mais ça va dépendre des modèles présents sur le marché. Je ne souhaite pas racheter le même véhicule. Le problème, c’est que l’offre des constructeurs n’est pas assez développée. Et je ne suis pas le seul à le penser », nous répond Nicolas Rousselon.« Lorsque je réalise mon plein, je rencontre régulièrement des utilisateurs de voitures et camionnettes alimentées au gaz naturel. Des chauffeurs de camions et de bus aussi. J’ai ainsi pu discuter avec un Français qui roule dans l’Hexagone avec une Volvo. Il est allé la chercher à l’étranger. Lui aussi se sentait trop limité par ce que proposent les concessionnaires chez nous », avance-t-il. « Faire des recherches hors de France, passer par un importateur : c’est peut-être une de ces solutions que j’exploiterai pour trouver le prochain modèle qui correspondra le mieux à mes attentes », conclut-il.
Gaz Mobilité et moi-même remercions Nicolas Rousselon pour son témoignage et le temps pris à répondre à nos questions et réaliser les photos de sa Seat Leon TGI.
Seat Leon TGI : en savoir plus
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Et pour l’entretien, cela se passe comment ?
Avec les nouveaux tarifs à plus de 2€ TTC le kilo la fin du GNV pour les particuliers a sonné! Sans compter que la majorité du gaz distribué est d’origine fossile il n’y donc plus aucun intérêt. L’éthanol produit en France même avec une surconsommation est une solution qui semble finalement bien meilleure!
Depuis juin 2021, je roule en OCTAVIA Combi fonctionnant au GNC et j’en suis enchanté. J’ai effectué 11 500 km déjà.
La consommation est inférieure à 4 kg / 100 km et les performances comme le confort de ce véhicule est excellent.
Comme votre témoin en SEAT, j’ai également été piégé par des stations n’acceptant pas les cartes bancaires mais depuis, grâce à CarburOgaz.com on sait où mettre les pieds!
Si on roule au Bio GNC, on contribue efficacement au respect de l’environnement tout en faisant des économies; quel dommage que cette solution soit si méconnue car les médias l’ignorent volontairement...
Bonjour
J’ai déjà fait plus de 100 000 km avec mon Audi A4 Break G-Tron. En moins de 6 mois le prix du kg de GNV est passé de 1,10 à 2,30 d’une façon non justifier.
Le gouvernement veut tellement nous faire rouler àen voiture électrique qui fait n’importe quoi sur le prix du GNV sans bien connaître son dossier du coût et de l’acheminement de ce gaz. En tout cas, ca devient moins intéressant de rouler avec ce super carburant.
Il est moins polluant, très silencieux, soupple en conduite. L’état devrait être moins gourmand.
Bien à vous