Rapport UTP : dans le domaine du bus, le gaz reste la principale alternative au diesel

Rapport UTP : dans le domaine du bus, le gaz reste la principale alternative au diesel
L’Union des Transports Publics (UTP) vient de publier son état des lieux du parc de bus urbains au 1er janvier 2022. Un document qui met en avant la forte accélération du gaz naturel dans les réseaux.

Réalisée auprès des adhérents de l’UTP, soit 161 réseaux, cette enquête permet de collecter chaque année des données relatives à l’évolution du parc de véhicules urbains. Avec 95 % de répondants, l’étude offre un panorama assez exhaustif et compte un volet dédié à la transition énergétique.

Plus de 3 500 bus au gaz naturel

Alors que les obligations de renouvellement en bus propres ont permis aux véhicules à énergies alternatives de gagner dix points en deux ans, passant de 30 à 40 % de parts de marché, le GNV reste l’alternative au diesel la plus utilisée.


Sur les 18 836 autobus recensés par l’étude, 21.9 % fonctionnent au gaz naturel, soit 3 569 véhicules au total, dont 2 350 modèles standards et 1 219 articulés.

Un chiffre qui grimpe même à 33 % pour les réseaux dits de classe 1 (hors RATP) qui désignent les zones de plus 250 000 habitants où la loi de transition énergétique impose un taux de renouvellement de 50 % par des véhicules à faibles émissions. Traitée comme un cas à part, la RATP comptait au 1er janvier 2022 un peu plus de 600 bus au gaz en circulation, soit 12 % de la flotte. Un chiffre multiplié par trois en deux ans.


Pour les réseaux de classe 2 (100 000 à 250 000 habitants) où les contraintes sont moins importantes, la pénétration des énergies alternatives est moins marquée. Le gaz reste toutefois la principale alternative au diesel avec une part de marché de 16 % au 1er janvier 2022, soit 585 véhicules.


Car ils peuvent poursuivre l’acquisition de bus diesel Euro VI, les réseaux de classe 3 (moins de 100 000 habitants) sont, sans surprise, moins engagés dans la transition énergétique. Si la part de véhicules fonctionnant au gazole diminue, les énergies alternatives restent minoritaires. Le gaz n’y représente que 1,5 % du parc en circulation contre 6 % pour l’hybride et 1 % pour l’électrique.

Une progression lente sur le segment du minibus

Sur les autobus de moins de 12 mètres, la présence des énergies alternatives est assez faible et ne concerne que 16 % de la flotte recensée.

Alors que le gazole représentait 84 % du parc au 1er janvier, l’électrique se positionne en alternative principale avec 10 % de la flotte. Plus discret, le GNV ne totalise que 79 véhicules, soit 3,7 % du parc en circulation.



Source : UTP


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Michaël TORREGROSSA Michaël TORREGROSSA
Rédacteur en chef
Persuadé que la mobilité du future sera multi-énergies, Michaël est le rédacteur en chef et fondateur de Gaz Mobilité.

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